Précisions de Air France sur son partenariat avec Orange WiFi

26 mai 2003 à 00h00
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Rappel : Air France a annoncé un partenariat avec pour transformer ses 54 salons aéroportuaires à travers le monde en Hotspots WiFi Orange.

JB - Quel est le coût de déploiement de ces hotspots pour AirFrance ?

AF - Notre partenariat est fondé sur une règle simple:
- Air France apporte des passagers, majoritairement Affaires, en posture d'attente dans ses salons
- Orange fournit l'ensemble de la prestation, à savoir les équipements et leur maintenance, l'exploitation, la hotline, etc

JB - Avez vous étudié l'offre ADP/Télécom + SFR. Pourquoi avoir retenu FT ?

AF - L'offre d'ADP Telecom est sans doute la mieux adaptée aux aéroports parisiens. Cependant, nous avons à coeur d'accompagner le passager tout au long de son voyage, en lui proposant le même service à destination sur le réseau d'Air France. C'est pourquoi nous avons décidé d'équiper la totalité de nos salons, ce qui nous a conduit à écarter les WISP (au rang desquels ADP Telecom) au bénéfice des grands opérateurs Télécom, plus à même d'intervenir à l'étranger. Notre choix final s'est porté sur Orange plutôt que SFR en raison d'une part de leur base de clients professionnels, plus importante, et de la présence d'Equant, qui sera mis à contribution pour l'équipement des salons, dans presque tous les pays du monde.

JB - Est-il prévu des bundles billet + accès prépayé au hotspot pour vos clients ?

AF - Pour l'instant, Air France a choisi de proposer à ses clients Affaires le service payant de son partenaire Orange, sans combinaison de nos produits respectifs. Mais nous n'en sommes qu'au tout début du Wi-Fi, et nous explorerons ensemble dans l'avenir d'éventuelles actions de marketing conjointes, en fonction de la réaction des clients et des évolutions dans la communauté Wi-Fi.

JB - A terme, le principe du hotspot pourrait-il être embarqué dans les avions ?

AF - En dehors du fait qu'il est possible d'utiliser le Wi-Fi dans la cabine pour assurer le dernier maillon d'une chaîne de connectivité avec le sol, il y a peu de choses en commun entre l'Internet terrestre et l'Internet en vol, compte tenu de l'infrastructure de communication nécessaire dans ce dernier cas. A l'heure actuelle, il existe deux solutions, dont aucune n'est satisfaisante. La première fournit une bande passante très large, permettant les mêmes usages qu'au sol, mais la couverture géographique, actuellement limitée au continent nord-américain et à l'atlantique nord, doit être étendue pour que des compagnies au réseau très étendu, comme Air France, puissent "vendre" le service. Or cette extension de couverture pose un problème économique compte tenu des coûts satellitaires, et personne ne peut prévoir quand les zones principales de trafic seront couvertes; en revanche il est quasi certain que certaines régions, comme le Pacifique, ne seront jamais couvertes en raison d'une densité de vols trop faible. La seconde solution est inverse, en ce sens que la couverture totale de la planète est déjà disponible, mais que la bande passante est celle d'un modem classique pour tout l'avion, ce qui réduit le poids des e-mails et empêche tout accès à Internet, auquel on peut alors substituer un "Intranet avion" utilisant un serveur embarqué garni de plusieurs centaines de pages Web. Dans les deux cas les coûts peuvent être très importants, alors que personne n'a de certitude sur l'existence d'un marché suffisant pour rentabiliser l'opération.
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