Streaming : si la qualité est mauvaise, l’utilisateur déprime

22 juin 2017 à 09h45
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On a tous connu ça, que ce soit sur une vidéo YouTube, une diffusion en live ou, parfois, sur les services VOD : le moment où la vidéo s'arrête car elle continue de charger. Si vous trouvez que c'est insupportable, ne vous inquiétez pas : une recherche menée par Akamai prouve que vous êtes loin d'être le seul. Et si en plus, la qualité de la vidéo est mauvaise, là, c'est l'horreur.

Akamai, avec l'aide d'une nouvelle technologie analysant la réponse sensorielle développée par Sensum, a étudié l'impact d'une mauvaise qualité de streaming sur l'utilisateur par rapport à une bonne qualité.

Plus la qualité est haute, plus le spectateur est intéressé

Le fin fond de l'étude a prouvé une vérité qui ne nécessitait pas forcément de recherche sur 1 200 personnes : une qualité de streaming bonne voire excellente est plus appréciée par un utilisateur qu'une qualité de streaming médiocre. Ce qu'on ne savait pas encore, toutefois, c'est ce qui passe par la tête de l'utilisateur qui doit subir une diffusion en mauvaise qualité et avec des coupures.

Pour comparer la différence induite par la qualité de la vidéo, un groupe a regardé une vidéo en UHD 2 160px sans coupure, tandis que le deuxième une vidéo en HD 1 080px avec une coupure dans une scène clé. Les premiers ont été 10,4 % plus intéressés que les seconds... Et même 19,8 % plus intéressés lorsque les scènes se faisaient plus intenses. La preuve que le spectateur s'identifie plus facilement lorsque la qualité de la vidéo est meilleure.

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Surprise, dégoût et tristesse : les effets d'une mauvaise qualité

Un autre test mené par Akamai s'est concentré sur l'effet d'une coupure lors d'une scène intense. Chez le groupe ayant visionné la vidéo avec la coupure (« buffering ») l'étonnement a grimpé de 27 %, le dégoût de 9 % et la tristesse de 7 %. De même, le bonheur a chuté de 14 % et la concentration de 10 %.

Les participants ont ensuite répondu à un questionnaire et Akamai a découvert que 76 % des utilisateurs arrêteraient d'utiliser le service si ces coupures survenaient à de nombreuses reprises. Et ce, quelle que soit le service, son offre ou sa notoriété.

Paolo GAROSCIO

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il écrit pour Turbo.fr depuis septembre 2016 et pour Clubic depuis novembre 2016.

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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il écrit pour Turbo.fr depuis septembre 2016 et pour Clubic depuis novembre 2016.

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