Disney et Free : une vidéothèque numérique combinant streaming et téléchargement

06 avril 2011 à 13h15
0
Disney et Free ont récemment annoncé le lancement d'un nouveau service de vidéo à la demande innovant, avec lequel ils poursuivent la dissociation du contenu et du support sur le marché dématérialisé. Le studio et le FAI ont pour ce faire inventé la « vidéothèque numérique ».

04149356-photo-disneytek.jpg
04149358-photo-abctek.jpg

Les vidéothèques numériques de Disney proposent effectivement la vente définitive, et non la location, de films et de séries, indépendamment ou presque de leur moyen de diffusion. Le Freenaute achète donc un contenu, qu'il peut regarder instantanément en streaming et/ou télécharger sous forme de fichier.

Le streaming est illimité en nombre et en durée depuis une rubrique « Ma collection ». Le fichier peut quant à lui être téléchargé cinq fois au moyen d'un lien dans un email. En définition standard ou haute définition (HD), en version française ou originale sous-titrée (VOST), il adopte quoi qu'il en soit le format de verrou numérique DivX, autorisant en l'occurrence la lecture sur 6 dispositifs différents... à condition qu'ils soient certifiés DivX.

Un verrou numérique limité ?

Ce DRM est certes l'un des plus interopérables, mais il ne fonctionne pas sous Linux ou sur un certain nombre de téléphones mobiles (dont l'iPhone) et de lecteurs multimédias (téléviseurs, lecteurs Blu-ray, disque durs). Disney est l'un des rares studios à ne pas avoir adopté le DRM universel Ultraviolet.

Précurseur de la « Digital Copy » (copie numérique) et des éditions multi-supports (Blu-ray + DVD par exemple), Disney porte donc ce principe à la vidéo à la demande. La « Disneytek », proposant des films d'animations (tel que Toy Story 3), des films (Pirates des Caraïbes) et des séries (Hannah Montana), et l'« ABCtek », proposant des séries des studios ABC (tels que Desperate Housewives, Grey's Anatomy ou Lost), seront disponibles à partir du 14 avril 2011.

Une seule information, mais non des moindres, n'a pas encore été communiquée : le prix de vente des contenus.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

Lire d'autres articles

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires

Haut de page

Sur le même sujet