« Jibtel » est un service de téléphonie permettant d'appeler à l'étranger à moindre coût. L'approche du premier anniversaire de ce service est l'occasion d'en (re)parler, puisque son lancement était passé inaperçu. Jibtel promet d'appeler vers 230 destinations « comme si vous appeliez un voisin ».
Le service de Jibtel concurrence ainsi directement le service « Skype To Go » en reposant à son tour sur une plateforme de redirection d'appel. Plutôt que de passer par un numéro surtaxé et un fastidieux serveur vocal comme de nombreux autres services de redirection, celui-ci joue la carte de la transparence.
Il attribue pour ce faire un numéro unique à chacun de vos correspondants à l'étranger et débite automatiquement votre compte prépayé en détectant la provenance de l'appel (numéro de l'appelant, jusqu'à 5 par compte). Après un paramétrage préalable en ligne, votre appel vers un numéro géographique de type 01 80 98 65 30 débouche automatiquement vers celui d'un correspondant brésilien par exemple, dont le numéro serait le +55 21 2113-0000. L'appel vers l'étranger se fait donc comme si vous appeliez un voisin.
Les communications de l'infrastructure de Jibtel au correspondant sont facturées à la seconde par ce dernier pour un montant variable, pour jusqu'à 80 % de réduction par rapport aux opérateurs traditionnels selon lui. L'appel vers cette infrastructure est quant à lui facturé par votre opérateur, au même titre que pour n'importe quel autre numéro géographique. Il peut donc selon les cas être inclus dans un forfait illimité, facturé au coût d'une communication normale vers un fixe en France, voire être facturé hors forfait en raison du caractère non strictement interpersonnel, ou même tout bonnement interdit.
« Jibtel » offre donc une alternative à Skype To Go, avec des tarifs qui sont tantôt à l'avantage de l'un, tantôt à l'avantage de l'autre.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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