En direct de Berlin. Thomson a annoncé à l'IFA qu'il commercialisait désormais, au travers d'une licence de marque, la gamme domotique de la société Myxyty. Un échange de bon procédé pour ce fabricant souffrant d'un manque de notoriété.
La gamme Myxyty ambitionne de simplifier la domotique et de la mettre à la portée des moins technophiles, à défaut de la mettre à la portée de toutes les bourses. Elle repose pour ce faire sur un protocole, certes propriétaire, mais qui présente l'intérêt d'être sans fil, contrairement à la plupart des normes existantes.
Une centrale simple d'utilisation
La gamme s'articule autour d'une « Box », une centrale servant d'interface entre le service en ligne et les accessoires. Elle se connecte d'une part au réseau local et à Internet au travers d'un port Ethernet (mais pas du Wi-Fi), d'autre part aux accessoires au travers d'une liaison radio dans la bande des 2,4 GHz.
Un site Internet et une application Android ou iOS permet ainsi, depuis son domicile mais aussi de n'importe quel accès Internet, de gérer les accessoires connectés et les scénarios.
Point de départ de n'importe quelle installation, elle est facturée 500 euros à elle seule.
80 accessoires différents
Myxyty revendique 80 accessoires différents, en fait plusieurs variantes d'appareils permettant d'effectuer ces types de tâches :
enclencher ou couper une alimentation électrique (et donc allumer ou éteindre un éclairage), et le cas échéant faire varier l'intensité électrique (et donc lumineuse)
régler un thermostat
enrouler ou dérouler un volet ou un store
détecter la présence, la luminosité
La centrale et le service en ligne permettent d'interfacer tous ces accessoires sous formes de scénarios, par exemple pour enclencher automatiquement le chauffage et l'éclairage au crépuscule, simuler une présence, etc.
La gamme « Myxyty » sera donc prochainement commercialisée en France par Thomson.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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