En direct de Las Vegas. Nikon poursuit son offensive sur le marché des appareils photo hybride, sur lequel il est largement numéro un en France, en renouvelant déjà son cœur de gamme, et en dévoilant une nouvelle variante.
Nikon 1 J3
On ne change pas une équipe qui gagne. Sur le plan esthétique et ergonomique, le nouveau « Nikon 1 J3 » est quasi identique au J2, lancé il y a seulement cinq mois. Son boîtier en aluminium, s'améliore en douceur en accueillant une nouvelle molette. Si son prédécesseur était déjà le plus petit du segment, dans un mouchoir de poche avec quelques uns de ses concurrents, le nouveau venu reprend un peu d'avance en devenant 8% plus petit.
Sous le capot, le « J3 » adopte en fait les caractéristiques techniques du jeune V2. On retrouve donc le même capteur CMOS au format 1 pouce à 14 millions de pixels, dont l'apport principal sont les capteur autofocus à détection de phase. Il est associé à la puce de traitement Expeed 3a, qui lui permet de photographier en rafale à 15 i/s avec suivi du point (contre 10) ou même à 60 i/s sans.
L'appareil tire profit de cette cadence infernale en proposant plusieurs modes, dont un permettant de ralentir le défilement de l'action à l'écran pour faciliter le déclenchement au moment décisif, ou un autre permettant de filmer au ralenti. Dans le même registre, les différents assistants destinés aux débutants affichent désormais une prévisualisation en direct.
Le nouveau venu bénéficie enfin d'un nouveau mécanisme pour le flash intégré, qui se déploie enfin automatiquement lorsqu'il est nécessaire. Notons qu'il est légèrement déporté vers l'avant pour éviter que l'ombre de l'objectif ne soit dans le champ.
Le « Nikon 1 J3 » et l'objectif 10-30 mm (équivalent à un 27-81 mm) seront commercialisés au mois de mars au prix public de 600 euros.
Nikon 1 S1
Nikon profite de son succès pour compléter sa gamme d'hybrides d'un nouveau modèle premier prix, le « Nikon 1 S1 », inspiré du J3 mais encore plus simple et donc encore plus destiné aux débutants.
La molette de sélection disparait du boîtier pour devenir virtuelle, dans une interface entièrement plus conviviale entièrement repensée. L'appareil fait également quelques autres concessions : son boîtier est en plastique, il dispose de la puce de dernière génération mais se contente du capteur CMOS à 10 millions de pixels du J2, et son écran est légèrement moins défini (HVGA).
Le « Nikon 1 S1 » est en contrepartie plus abordable, puisqu'il sera vendu 480 euros avec le 10-27,5 mm.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre
passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur
expertise quotidiennement.
