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L'Europe vient de valider le rachat de l'opérateur E-Plus par Telefonica en Allemagne. De fait, le marché de la téléphonie mobile passe à 3 acteurs majeurs dans le pays. L'acquéreur devra toutefois faire des concessions et céder certains actifs, notamment des fréquences.
L'acquéreur va toutefois devoir renoncer à plusieurs actifs pour qu'il puisse mettre la main sur son concurrent. Il doit encourager l'émergence d'opérateurs virtuels dans le secteur. Pour ce faire, il va céder à des MVNO jusqu'à 30% de la capacité du réseau du nouvel ensemble. Ces opérateurs virtuels bénéficieront donc d'infrastructures déjà en place et de dispositifs dédiés pour le trafic de la voix et des données.
Second point, Telefonica devra céder des fréquences à un nouvel acteur ou à un MVNO. Il s'agit là encore de favoriser l'émergence d'un nouvel entrant ou de renforcer un opérateur virtuel. Enfin, l'acquéreur devra maintenir son « ouverture » à la concurrence en matière de 4G. Il ne sera donc pas autorisé à augmenter les tarifs de gros pour ce qui est du très haut débit mobile.
Telefonica renforce donc sa position face à Deutsche Telekom et Vodafone mais doit faire des concessions. Un scénario qui pourrait être similaire en France si Bouygues Telecom parvient à vendre son activité de téléphonie mobile à un concurrent.
Le marché allemand de la téléphonie mobile passe à trois opérateurs majeurs. La Commission européenne a validé le rachat d'E-Plus par la filiale allemande de Telefonica (O2) pour 8,6 milliards d'euros. L'opération avait été annoncée en juillet 2013 et peut désormais prendre effet.
L'acquéreur va toutefois devoir renoncer à plusieurs actifs pour qu'il puisse mettre la main sur son concurrent. Il doit encourager l'émergence d'opérateurs virtuels dans le secteur. Pour ce faire, il va céder à des MVNO jusqu'à 30% de la capacité du réseau du nouvel ensemble. Ces opérateurs virtuels bénéficieront donc d'infrastructures déjà en place et de dispositifs dédiés pour le trafic de la voix et des données.
Second point, Telefonica devra céder des fréquences à un nouvel acteur ou à un MVNO. Il s'agit là encore de favoriser l'émergence d'un nouvel entrant ou de renforcer un opérateur virtuel. Enfin, l'acquéreur devra maintenir son « ouverture » à la concurrence en matière de 4G. Il ne sera donc pas autorisé à augmenter les tarifs de gros pour ce qui est du très haut débit mobile.
Telefonica renforce donc sa position face à Deutsche Telekom et Vodafone mais doit faire des concessions. Un scénario qui pourrait être similaire en France si Bouygues Telecom parvient à vendre son activité de téléphonie mobile à un concurrent.