Streaming lossless depuis le navigateur, forfait pour les consommateurs de musique haute résolution, refonte des applications : voici ce que prépare Qobuz pour ces prochaines semaines.
En attendant de trouver une issue favorable à la procédure de sauvegarde en cours, Qobuz a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé plusieurs nouveautés alléchantes, et fait le point sur sa vision.
Vers une convergence du téléchargement et du streaming
Pour commencer, Qobuz prend acte que la musique en streaming sur abonnement « s'impose comme mode de consommation majeur », au détriment du téléchargement qui décroit. L'éditeur parisien se résout donc à développer son service de streaming, sans renoncer pour autant ni à sa niche audiophile, ni au téléchargement.
Il continuera pour ce faire à miser sur la convergence, comme prévu. Qobuz annonce « engager le mouvement vers une fusion du téléchargement et du streaming, vers une expérience musicale dans le nuage, permettant d'ajouter des droits d'écoute définitifs à son abonnement ». En réalité le service a commencé à concrétiser cette vision il y a un moment : les clients peuvent déjà écouter en streaming la musique qu'ils ont achetée en téléchargement, depuis le site Internet comme depuis les applications, c'est-à-dire de la même manière que les abonnés aux offres de streaming.
Streaming lossless depuis un navigateur Internet
En termes de prestations, concrètement, le service de musique en ligne annonce la mise en service lundi du streaming lossless depuis un navigateur Internet. Les abonnés à l'offre Qobuz Hi-Fi profiteront de la « vraie qualité CD », c'est-à-dire d'une compression sans perte en 16 bits et 44,1 kHz (probablement en FLAC), depuis le Web player mais aussi depuis les pages du catalogue.
Ce service était jusqu'à présent réservé aux logiciels et aux applications, et requérait donc des manipulations supplémentaires.
C'est une première mondiale, puisque le service Deezer Elite, inauguré aux États-Unis au mois de septembre, ne fonctionne dans un premier temps que sur les équipements Sonos et ne fonctionnera dans un second temps qu'avec les logiciels maison.
Qobuz Sublime : un forfait pour les gourmands de haute résolution
L'offre lossless aboutie, Qobuz pourra passer au palier supérieur et développer son offre 24 bits. Il lancera le 15 décembre un nouvel abonnement Qobuz Sublime.
Le streaming haute résolution n'est pas encore à l'ordre du jour, mais il lancera le 15 décembre un nouvel abonnement Qobuz Sublime. Ce forfait annuel donnera droit au streaming lossless, à l'instar du forfait Hi-Fi, ainsi qu'à un tarif préférentiel sur le téléchargement de certains « Studio Masters », vendus au prix du MP3, soit une réduction de 15 à 55 % selon les labels. La moitié des albums disponibles en 24 bits seront dans un premier temps concerné, mais Qobuz compte élargir rapidement cette offre au terme de négociations avec les labels.
Compte tenu du prix de 220 euros/an et des économies réalisées sur les Studio Masters, ceux qui ne s'intéressent pas au streaming doivent acheter 40 à 110 albums Studio Masters par an pour rentabiliser leur offre, selon qu'ils passent de 15 à 13 ou à 10 euros/pièce. L'offre est en revanche rentabilisée en quelques albums (plus ou moins cinq) chez ceux qui s'intéressent au streaming lossless.
Refonte des applications
Qobuz annonce enfin la refonte de ses applications mobiles, pour le 15 décembre aussi. Pour cette « deuxième génération », l'éditeur est reparti à zéro tant sous le capot que sur le plan de l'interface. Il promet ainsi une plus grande réactivité ainsi qu'une meilleure ergonomie, sans oublier l'intégration du contenu éditorial (livrets, critiques), cher à Qobuz.
La vente de fichiers DSD en revanche, annoncée pour « très prochainement » il y a un an, n'est toujours pas concrétisée.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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