Steven Sinofsky quitte donc l'éditeur de Redmond après 23 années de collaboration et quelques 418 361 actions de l'éditeur (soit au cours actuel une valorisation d'environ 14 millions de dollars). C'est ce que nous apprend un document de la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse américain. On lira par ailleurs que Steven Sinofsky ne devra pas critiquer publiquement Microsoft ou qu'il s'engage à ne pas entrer en concurrence avec l'éditeur en 2013... entre autres obligations.
Rappelons qu'avant de prendre la tête de la division Windows, aujourd'hui aux mains de Julie Larson-Green, Steven Sinofsky s'était fait connaître pour ses faits d'arme au sein de la division Office. Entré dans l'équipe de développement d'Office, il en assurera finalement le leadership et se fera remarquer par son légendaire respect des ship dates, autrement dit des dates de sortie. C'est l'une des raisons qui ont d'ailleurs porté Sinofsky à la tête de la division Windows : après un cycle de développement catastrophique pour Windows Vista (5 ans de genèse), Microsoft avait à tout prix besoin de respecter un délai de développement plus court pour Windows 7 et Windows 8. Ce fut chose faite au prix d'un certain cloisonnement et de rivalités entre les divisions du géant des logiciels.
Alors qu'il dispense des cours à Harvard, Steven Sinofksy anime un blog centré sur ses expériences en management. Dans tous les cas, il devrait vraisemblablement garder ses secrets ou plus exactement ceux de MIcrosoft.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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