Alors même que la nouvelle version du lanceur, Vega C, n'effectuera son vol inaugural qu'en 2022 après 4 ans de retard, l'ESA soutient l'industriel italien Avio en commandant le développement de Vega E (Evolution). Grâce à un nouvel étage supérieur, la fusée sera encore plus performante… sans coûter plus cher.
Il aura fallu un peu plus d'un mois aux équipes pour basculer en toute sécurité sur l'unité de secours qui gère les observations scientifiques. Le télescope Hubble a repris ses opérations normales ce week-end, et la NASA espère qu'il sera capable de tenir encore plusieurs années.
Conçu dans les années 80 pour améliorer les connaissances sur les sources de rayonnement de l'Univers, XMM Newton n'a pu décoller qu'au tournant du millénaire. Mais depuis, il a révolutionné l'observation de ces phénomènes depuis l'orbite et détient l'une des plus longues carrières pour une mission scientifique !
Le 18 juin au soir, l'Agence spatiale européenne (ESA) clôturait la première phase de sa nouvelle sélection d'astronautes, avec la réception des dossiers de 22 589 candidats ! Une réussite avec plus du double de participants par rapport à l'édition précédente en 2008, et pratiquement un quart de candidatures féminines.
Une première sortie le 16 juin n'avait pas permis d'installer le premier des nouveaux panneaux solaires sur la poutre centrale de la station spatiale internationale. Mais ce dimanche 20 juin, les deux astronautes ont surmonté les difficultés pour réussir le déploiement.
Malgré une longue préparation, la première sortie pour installer les nouveaux panneaux iROSA sur leurs supports de la grande poutre centrale de la station spatiale internationale fut émaillée de complications. Ces soucis, dont un problème de scaphandre pour Shane Kimbrough, ont retardé les opérations.
La Station spatiale internationale va se doter de nouveaux panneaux solaires, et leur installation incombe à l'Américain Shane Kimbrough et au Français Thomas Pesquet. De nombreuses institutions et agences diffusent l'événement en direct sur leur chaîne.
Du cœur de la planète jusqu'aux gaz rares dans son atmosphère : la prochaine mission européenne vers Venus embarquera un ensemble d'instruments pour comprendre pourquoi et comment elle est si différente de sa voisine, la Terre. Le conseil scientifique de l'ESA a validé son choix ce 9 juin.
Avec plus de 2 milliards d'objets connectés et les meilleures performances du marché actuel, le système de géopositionnement de l'Union Européenne a réussi à trouver sa place… Malgré des années de surcouts et de retards. Les contrats permettent d'envisager sereinement son futur sur la décennie à venir.
Décidément, le télescope spatial James Webb ne semble vraiment pas vouloir quitter la Terre ! Après des années de retard, le JWST (James Webb Space Telescop) devait finalement s’envoler depuis le centre spatial guyanais le 31 octobre prochain. Aux dernières nouvelles, cependant, son lancement serait une nouvelle fois repoussé.
Si le programme américain de missions lunaires habitées Artemis attire tous les regards, de nombreuses autres nations intensifient également leurs programmes d’exploration de notre satellite naturel. C’est le cas de la Russie, qui ambitionne d'envoyer un premier atterrisseur automatique, Luna-25, dès le mois d’octobre. Devraient s’ensuivre d’autres atterrisseurs, orbiteurs et rovers, ainsi que des missions de retours d’échantillons cryogéniques.
La tension était à son comble pour ce premier lancement de l'année depuis la Guyane. Pas question de rater le retour en vol du petit lanceur européen Vega pour sa campagne VV18.
Plusieurs décennies après les exploits des missions soviétiques Venera, et avec de nombreuses interrogations suite à Magellan, les européens envoient leur première mission vers Venus en 2005. Issue d'une opportunité économique, la sonde tiendra finalement son rôle pendant une décennie d'étude de l'atmosphère…
Généralement, à moins d'être milliardaire, il y a peu d'occasions pour devenir astronaute... Alors c'est peut-être votre chance. À partir de ce mercredi 31 mars, vous pourrez remplir votre dossier et tenter de devenir collègue de Thomas Pesquet ou Samantha Cristoforetti.
Lors d'une conférence de presse ce 16 mars, le nouveau directeur de l'ESA Josef Aschbacher a confirmé que l'astronaute français de l'ESA devrait commander la station spatiale internationale à la fin de sa mission. Un titre relativement honorifique, mais que peu d'Européens ont déjà étrenné.
Le télescope spatial James Webb (JWST) voit enfin le bout du tunnel. Après quasiment une décennie de retard, cet instrument scientifique véritablement exceptionnel devrait décoller au mois d’octobre. En préparation de ce lancement, la NASA et le constructeur Northrop Grumman ont réalisé une batterie de tests particulièrement poussée.
Dans une étude publiée dans la revue JGR Planets, des chercheurs de l’université du Pays basque à Bilbao révèlent les secrets d’un étrange nuage ressemblant à une traînée de fumée et long de 1 800 kilomètres aux abords de l’Arsia Mons, un volcan martien culminant à 17 kilomètres d’altitude.
L’hypothèse avancée en fin d’année dernière s’est confirmée : l’Autrichien Josef Aschbacher a été nommé directeur général de l’ESA le 1er mars 2021. Scientifique reconnu ayant fait une grande partie de sa carrière à l’ESA, il arrive à la tête de l’agence dans une période particulièrement critique.
Si le programme Ariane 6 accumule les retards, il n’en reste pas moins stratégique pour la souveraineté spatiale de l’Europe. Revenons sur l’historique de ce programme, et sur l’avenir du nouveau lanceur lourd européen.
Après avoir réalisé Galileo, équivalent européen du GPS, l’Union européenne pourrait se doter de sa propre constellation dédiée à l’Internet par satellite. Un contrat d’étude d’un an a été confié, juste avant Noël, à un consortium regroupant, entre autres, Airbus, Arianespace, Orange et Thales Alenia Space.
La sonde Solar Orbiter, développée conjointement par l’ESA et la NASA, a volé à proximité de Vénus pour la première fois, et elle en a profité pour collecter quelques données sur notre tumultueuse voisine.
Rejoindre la Lune et s'y poser, une routine un demi-siècle après la course entre américains et soviétiques ? Pas le moins du monde. Les tentatives s'enchaînent et les ambitions grandissent, mais atterrir sur le sol de notre satellite naturel reste une prouesse.
L'année 2020 s’achèvera dans quelques jours et il est temps de revivre ces 12 derniers mois en images du côté de la conquête spatiale. Pour cela, l'ESA nous gratifie de plusieurs clichés relatant les grands événements de l'année écoulée.
Alors que la campagne électorale américaine se termine, l’avenir du programme de vols habités vers la Lune ARTEMIS semble très incertain. Particulièrement ambitieux, ARTEMIS est un programme éminemment politique, et très coûteux. Avec ou sans changement d’occupant à la Maison Blanche, il pourrait bien subir de nouveaux retards. Mais pour l’instant, le retour de l’homme et l’envoi de la première femme sur la Lune restent toujours prévus pour 2024.
Où sommes-nous ? Cette question peut-être triviale à petite échelle prend un sens différent à l'échelle de la galaxie. La mission européenne Gaia cartographie et catégorise plus d'un milliard d'étoiles qui nous entourent dans la Voie Lactée.
La catastrophe du vol VV17, le 17 novembre dernier, avait donné beaucoup d'indices aux enquêteurs grâce aux données de télémesure. Un mois plus tard, le constat est là : c'était bien un branchement inversé. La commission indépendante livre une série de mesures pour éviter d'autres échecs à l'avenir.
La NASA a dévoilé le nom des trois astronautes qui prendront place à bord d’une capsule Crew Dragon pour la mission Crew-3, qui partira pour l’ISS à l’automne 2021.
Il y a six ans, la mission spatiale Gaia débutait sa campagne d’observation galactique pour le compte de l’agence spatiale européenne. Aujourd’hui, l’ESA publie la version préliminaire de son troisième lot de données (EDR3) obtenues par Gaia.