0
« Il n'est nouveau pour personne que Suez veut se débarrasser de Noos », a affirmé Albert Frère, premier actionnaire de Suez dans le quotidien Le Monde. Même si ce n'est pas une surprise, l'annonce est maintenant officielle : l'opérateur français de télévision câblée qui comptabilise 900.000 abonnés et 100.000 clients pour son offre internet est à vendre.
De son coté, Bernard COTTIN, PDG de NC Numéricâble, réseau câblé de Canal +, avait confié mardi au Figaro viser « la fin de l'année pour conclure le rachat de nos réseaux avec France Télécom et un partenaire financier ».
Tandis que les américains souhaitent prendre des positions en Europe, le câble français serait-il sur le point de passer sous tutelle américaine ?
AOL , le leader mondial des médias, actuellement absent du secteur du câble en Europe, rôderait depuis longtemps autour de Noos et de Numéricâble, affirme Le Monde.
Cependant, il paraît peu probable que la maison mère de Canal +, Vivendi Universal accepte de vendre NC Numéricâble à son principal concurrent. En revanche, Liberty Media, l'autre prétendant dirigé par John malone, qui a raté le rachat en Allemagne de six réseaux câblés de Deutsche Telekom à cause des autorités antitrust, pourrait prendre sa revanche dans l'hexagone et apparaîtrait certainement moins dangereux au groupe présidé par Jean-Marie MESSIER.
Il s'agit toutefois de fixer le prix : le réseau câblé de Canal+, estimé à environ 100 millions d'euros, pourrait valoir jusqu'à cinq fois plus si l'infrastructure, propriété de France Télécom (un héritage du Plan Câble des années 80) était intégrée à la transaction.
La vente de Noos par Suez, actionnaire à 50,1% s'avère déjà plus difficile du fait des difficultés du deuxième actionnaire, le britannique NTL en quasi faillite du fait de son incapacité à payer ses dettes qui arrivent à échéance, et détenu à 18% par .
Quelle que soit l'issue pour la France, l'ensemble du câble en Europe est en train de passer sous la coupe des américains. Tandis que Liberty Media pourrait refaire une offre à Deutsche Telekom, dont la vente de ses réseaux câblés est essentielle pour son désendettement, le câblo-opérateur britannique NTL en difficulté est également en discussion avec les deux prédateurs américains.
De son coté, Bernard COTTIN, PDG de NC Numéricâble, réseau câblé de Canal +, avait confié mardi au Figaro viser « la fin de l'année pour conclure le rachat de nos réseaux avec France Télécom et un partenaire financier ».
Tandis que les américains souhaitent prendre des positions en Europe, le câble français serait-il sur le point de passer sous tutelle américaine ?
AOL , le leader mondial des médias, actuellement absent du secteur du câble en Europe, rôderait depuis longtemps autour de Noos et de Numéricâble, affirme Le Monde.
Cependant, il paraît peu probable que la maison mère de Canal +, Vivendi Universal accepte de vendre NC Numéricâble à son principal concurrent. En revanche, Liberty Media, l'autre prétendant dirigé par John malone, qui a raté le rachat en Allemagne de six réseaux câblés de Deutsche Telekom à cause des autorités antitrust, pourrait prendre sa revanche dans l'hexagone et apparaîtrait certainement moins dangereux au groupe présidé par Jean-Marie MESSIER.
Il s'agit toutefois de fixer le prix : le réseau câblé de Canal+, estimé à environ 100 millions d'euros, pourrait valoir jusqu'à cinq fois plus si l'infrastructure, propriété de France Télécom (un héritage du Plan Câble des années 80) était intégrée à la transaction.
La vente de Noos par Suez, actionnaire à 50,1% s'avère déjà plus difficile du fait des difficultés du deuxième actionnaire, le britannique NTL en quasi faillite du fait de son incapacité à payer ses dettes qui arrivent à échéance, et détenu à 18% par .
Quelle que soit l'issue pour la France, l'ensemble du câble en Europe est en train de passer sous la coupe des américains. Tandis que Liberty Media pourrait refaire une offre à Deutsche Telekom, dont la vente de ses réseaux câblés est essentielle pour son désendettement, le câblo-opérateur britannique NTL en difficulté est également en discussion avec les deux prédateurs américains.
