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La Recording Industry Association of America (RIAA), qui regroupe les principaux labels (Warner Music Group, Universal Music, Sony Music, EMI et BMG de Bertelsmann), affirme que l'usine Technicolor à Camarillo en Californie a délibérément copié et distribué des CD piratés d'artistes tels que Céline DION, Lauryn HILL, et Will SMITH.
La RIAA a annoncé jeudi avoir intenté une action en justice devant une cour fédérale de Los Angeles contre Technicolor.
"Les preuves matérielles reliant l'usine de Technicolor à ces CD sont claires comme de l'eau de roche. Notre dossier est solide", a signalé à la presse Matt OPPENHEIM, Vice-président du département juridique de la RIAA.
"Nous craignons que cette affaire de CD ne soit que la partie immergée de l'iceberg", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué publié jeudi, Multimedia S.A. a tenu à préciser les positions de sa filiale : Technicolor réfute en bloc les accusations de la RIAA et "contestera vigoureusement" ces allégations.
Le groupe parle de Technicolor comme d'un "partenaire de confiance des principaux fournisseurs de contenus."
Thomson, qui a également RCA pour filiale, estime de plus que les arguments de la RIAA concernent un "tout petit" nombre de commandes passées avant que le groupe n'acquiert Technicolor.
De son côté, Matt OPPENHEIM affirme que Technicolor n'avait déjà pas respecté ses obligations légales suite à de semblables réclamations émanant des labels en 1998.
Le fabricant avait alors refusé que soient contrôlées ses archives et son infrastructure, et que soit négocié avec la RIAA un règlement à l'amiable entre les parties.
La RIAA a annoncé jeudi avoir intenté une action en justice devant une cour fédérale de Los Angeles contre Technicolor.
"Les preuves matérielles reliant l'usine de Technicolor à ces CD sont claires comme de l'eau de roche. Notre dossier est solide", a signalé à la presse Matt OPPENHEIM, Vice-président du département juridique de la RIAA.
"Nous craignons que cette affaire de CD ne soit que la partie immergée de l'iceberg", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué publié jeudi, Multimedia S.A. a tenu à préciser les positions de sa filiale : Technicolor réfute en bloc les accusations de la RIAA et "contestera vigoureusement" ces allégations.
Le groupe parle de Technicolor comme d'un "partenaire de confiance des principaux fournisseurs de contenus."
Thomson, qui a également RCA pour filiale, estime de plus que les arguments de la RIAA concernent un "tout petit" nombre de commandes passées avant que le groupe n'acquiert Technicolor.
De son côté, Matt OPPENHEIM affirme que Technicolor n'avait déjà pas respecté ses obligations légales suite à de semblables réclamations émanant des labels en 1998.
Le fabricant avait alors refusé que soient contrôlées ses archives et son infrastructure, et que soit négocié avec la RIAA un règlement à l'amiable entre les parties.
