Volkswagen pouvait localiser l'enfant enlevé… mais dommage, la mère n'avait pas payé l'option

28 février 2023 à 15h00
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© Unsplash / Julian Hochgesang
© Unsplash / Julian Hochgesang

Une histoire rocambolesque mêlant kidnapping, géolocalisation et demande d'abonnement vient d'avoir lieu aux États-Unis.

La géolocalisation est toujours vue sous l'angle de la traque de l'individu. Mais de temps à autre, elle peut aussi être une fonctionnalité qui sauve la vie. Enfin, seulement si vous avez payé pour l'option, comme nous le rappelle cette histoire (qui n'est pas à l'avantage de Volkswagen).

150 dollars l'enfant retrouvé

Nous sommes aux États-Unis, dans l'État de l'Illinois. Le bureau du shérif de Lake County communiquait la semaine dernière sur Facebook à propos du vol d'une Volkswagen Atlas et du kidnapping d'un enfant. D'après le Chicago Sun Times, le véhicule, dans lequel se trouvait l'enfant, disposait d'une fonctionnalité Car-Net permettant de géolocaliser la voiture.

La police a contacté le constructeur automobile pour lui demander où se trouvait le véhicule (et surtout, la petite tête blonde !). Mais l'option Car-Net avait dépassé sa période d'essai. Pour pouvoir la relancer, le service client a demandé le paiement de la fonction, soit 150 dollars !

Une fin heureuse, sans Volkswagen

On est loin d'une blague. La police a alors dû se procurer une carte bancaire en urgence pour procéder au paiement et rappeler le fabricant allemand pour obtenir les informations importantes que pouvait produire Car-Net. Mais à cause des lourdeurs administratives et financières, le véhicule et l'enfant ont été retrouvés entre-temps.

Autant dire que l'on ne peut pas vraiment remercier Volkswagen pour cette issue heureuse. Le géant automobile, conscient de la mauvaise publicité produite par cette demande assez étonnante, explique être actuellement en discussion avec les différentes parties en présence. Du point de vue de l'entreprise, les processus habituels n'ont pas été respectés par la personne qui a pris l'appel en charge. On l'espère pour la firme, qui essaie de véhiculer une bonne image, en se développant par exemple dans des domaines comme le recyclable.

Source : Neowin

Samir Rahmoune

Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les q...

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Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les questions énergétiques, et l'astronomie. Souvent un pied en Asie, et toujours prêt à enfiler les gants.

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Commentaires (16)

ayaredone
L’opérateur avait-il la possibilité d’outrepasser la non-souscription d’abonnement ?<br /> Si oui, n’est-ce pas une mise en danger de la vie d’autrui ?<br /> Si non il va falloir revoir les procédures (tout en s’assurant que c’est bien un appel d’urgence des services de police et pas un plan foireux pour ne pas payer)
jcc137
En France, la police réquisitionne la société pour un cas grave de violences à personne, et l’Etat paye les frais. Entre temps, tout se fait immédiatement.<br /> Incroyable que pour 150 dollars, Wv n’ait pas aidé la police à géolocaliser un enfant victime de rapt.
ayaredone
Après ce sont les USA, il ne faut s’étonner de rien.<br /> On est habitué en France mais je lisais les conseils aux voyageurs sur le site diplomatie.gouv.fr pour je ne sais plus quel pays et ils disaient : souscrivez une assurance, car sans assurance pas de soins, même en cas d’urgence vitale : je traduis : assure-toi ou crève <br /> On ne se rend pas compte en Europe comme on est privilégiés par rapport à beaucoup de pays.
MisterDams
Non mais clairement, c’est lié à cette nouvelle mode des procédures figées avec des cases à cocher sur un logiciel. On met des gens sans aucune qualification au téléphone, payés à appuyer sur le bouton A si le client dit A, ou B si le client dit B.<br /> Le jour où le client dit SOS, y’a pas de case donc il peut rien faire.<br /> A mon avis, avant de trouver quelqu’un qui est capable d’outrepasser le système pour forcer l’activation ou relancer un essai, il doit s’écouler 2 semaines (et encore, sous réserve d’avoir un opérateur et une chaîne d’interlocuteurs consciencieux…).<br /> Pour peu, la seule solution est d’aller modifier directement dans la BDD de Car-Net pour l’activer manuellement… Autant dire que dans l’urgence d’une telle situation, c’est fichu.<br /> Comme côté Police c’est pareil, il y a sûrement 12 formulaires pour engager la dépense, 3 personnes pour la valider, fournir la CB puis réaliser la dépense.
MattS32
C’est effectivement sans doute une limite du logiciel de gestion, qui n’a pas du tout été pensé pour ce genre de cas, plus qu’une volonté de faire payer, d’où le fait aussi que même après paiement, ça ait encore pirs du temps pour activer.<br /> Maintenant, faut espérer que suite à cette affaire Volkswagen, mais aussi les autres, feront en sortes que leur procédures permettent d’activer ça en urgence sur requête des autorités habilités à le faire (et en l’occurrence, je dirai plutôt qu’il faut une demande d’un juge ou d’un procureur plutôt que simplement de la police).
eagle6
Vu que c’est aux US, ça va se régler entre avocats et billets verts… En espérant que la balance entre sauver des vies et gratter du pognon sur le dos de ses clients penche du bon coté
promeneur001
Ça arrive dans n’importe quelle entreprise. Les gens sont pris par la routine et ne savent pas en sortir. Ils n’auront même pas l’idée de dire c’est un cas non prévu, j’en réfère à mon supérieur hiérarchique. C’est à vous de demander à contacter la personne qui peut résoudre le cas particulier non prévu par la routine.<br /> A La FNAC, je demande l’échange d’un appareil. Ah non ce n’est pas possible vous avez dépassé les 15 jours après l’achat. Oui, je suis immédiatement parti en vacances après l’achat. Je lui ai demandé le téléphone de son supérieur. J’ai eu gain de cause.<br /> Ce genre de chose est typique chez Boursorama par exemple.<br /> A l’ouverture du compte, on m’a dit que mon adresse ne correspondait pas à celle indiquée sur la CI. Impossible de lui faire comprendre que c’est normal. J’ai renoncé. Au deuxième essai, mon document IBAN contenait deux fiches IBAN au lieu d’une seule. La personne m’a dit que ce n’était pas normal. Je lui ai répondu "où est le problème, vous avez deux fois la même fiche et alors ? Rien à faire.
xryl
Il faut bien récupérer l’amende pour le dieselgate, non ?
Celoi
Ils ont raison , vu comment le gouvernement américain s’est comporté envers Volkswagen.
Bondamanmanw
Choquant, écœurant et n’inspirant que du dégoût envers la marque.
zoup01
je suis allé plusieurs fois aux usa en vacances…<br /> prendre une assurance maladie est le b.a.-ba à savoir pour y aller.<br /> ou payer avec une carte bancaire qui couvre (premier ou gold).
philumax
Aucune chance !
philumax
Ce n’est pas un cas isolé et ça se produit, partout.<br /> Vous allez tomber dessus, faites-moi confiance…<br /> Tout un tas de procédures, ont été mises en place, ces derniers mois, partout !<br /> Cerise sur le gâteau, elles ont toutes un point commun : vous empêcher de communiquer, avec la boite.<br /> Rien qu’une bête demande d’aide pour un jeu, devient un parcours du combattant, même chez les grosses boites.<br /> Lisez.
Laurent_Marandet
Attention une carte Premier n’a pas le même assureur suivant la banque émettrice !<br /> C’est arrivé à une personne qui a eu un AVC au Brésil, la carte Premier était celle de La Banque Postale et l’assureur tellement nul qu’il envoyait des fax en espagnol depuis son représentant au Canada, semblant ignorer qu’on parle portugais au Brésil !<br /> Heureusement la personne avait des amis qui ont avancé l’argent sinon il restait sur le trottoir devant la clinique.
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