0
L'UFC met au "défi" les opérateurs de lui révéler l'écart entre le temps réel de communication et le temps facturé aux utilisateurs de cartes prépayées.
Fin février, l'Union fédérale des consommateurs (UFC-Que Choisir) dénonçait les pratiques tarifaires utilisées par les trois opérateurs mobiles français.
En France, signalait l'UFC, les opérateurs facturent une première minute "indivisible" puis des "paliers" de facturation de 30 secondes.
"Orange, SFR et Bouygues Télécom imposent aux 37 millions de possesseurs de portables le même mode de facturation quels que soient leurs forfaits ou leurs cartes prépayées", affirmait l'UFC qui réclame depuis "une tarification à la seconde."
Par ailleurs, pour obtenir plus de transparence de la part des opérateurs mobiles français, l'organisation de défense des consommateurs invitait les utilisateurs à se faire entendre dans le cadre d'une opération baptisée : "Téléphones mobiles : pas une seconde à perdre."
Mercredi 13 mars, l'UFC faisait savoir à la presse qu'elle mettait au "défi" les opérateurs de lui révéler "l'écart entre le temps réel de communication et le temps facturé pour les 19 millions de consommateurs qui utilisent le prépayé : Mobicarte, La Carte, Nomad."
L'UFC propose également à l'ART (Autorité de régulation des télécommunications) "de recueillir ces données, de les certifier conformes et de rendre public l'écart constaté."
L'ART n'a pas commenté cette proposition de l'UFC-Que Choisir.
Selon les opérateurs, l'écart entre le temps réel et le temps facturé est de 10 à 15%, alors que l'UFC estime qu'il est "facile" de vérifier sur les abonnements que l'écart est de 25 à 30% (Que Choisir n°391, mars 2002).
La vérification est plus difficile avec le système du prépayé, formule sans facture. Quoiqu'il en soit, l'UFC rappelle dans un communiqué que la suppression des paliers est "une exigence absolue" et devrait être appliquée "sans être le prétexte à une augmentation des tarifs."
L'Union fédérale des consommateurs est une association à but non lucratif installée dans le 11ème arrondissement de Paris.
Fin février, l'Union fédérale des consommateurs (UFC-Que Choisir) dénonçait les pratiques tarifaires utilisées par les trois opérateurs mobiles français.
En France, signalait l'UFC, les opérateurs facturent une première minute "indivisible" puis des "paliers" de facturation de 30 secondes.
"Orange, SFR et Bouygues Télécom imposent aux 37 millions de possesseurs de portables le même mode de facturation quels que soient leurs forfaits ou leurs cartes prépayées", affirmait l'UFC qui réclame depuis "une tarification à la seconde."
Par ailleurs, pour obtenir plus de transparence de la part des opérateurs mobiles français, l'organisation de défense des consommateurs invitait les utilisateurs à se faire entendre dans le cadre d'une opération baptisée : "Téléphones mobiles : pas une seconde à perdre."
Mercredi 13 mars, l'UFC faisait savoir à la presse qu'elle mettait au "défi" les opérateurs de lui révéler "l'écart entre le temps réel de communication et le temps facturé pour les 19 millions de consommateurs qui utilisent le prépayé : Mobicarte, La Carte, Nomad."
L'UFC propose également à l'ART (Autorité de régulation des télécommunications) "de recueillir ces données, de les certifier conformes et de rendre public l'écart constaté."
L'ART n'a pas commenté cette proposition de l'UFC-Que Choisir.
Selon les opérateurs, l'écart entre le temps réel et le temps facturé est de 10 à 15%, alors que l'UFC estime qu'il est "facile" de vérifier sur les abonnements que l'écart est de 25 à 30% (Que Choisir n°391, mars 2002).
La vérification est plus difficile avec le système du prépayé, formule sans facture. Quoiqu'il en soit, l'UFC rappelle dans un communiqué que la suppression des paliers est "une exigence absolue" et devrait être appliquée "sans être le prétexte à une augmentation des tarifs."
L'Union fédérale des consommateurs est une association à but non lucratif installée dans le 11ème arrondissement de Paris.
