0
Aux Etats-Unis, une faille système rend vulnérable 40 millions de Comptes Bancaires. En France, la banque centrale met en garde contre le vol d'identité.
Les éditeurs de "credit cards" et les établissements bancaires ne rigolent plus.
MasterCard a confirmé le 17 juin 2005, le piratage d'un système de transactions entre services marchands et institutions financières, géré par CardSystems Solutions Inc. (Tucson, USA)
La faille critique aurait été signalée par CardSystems dès le 23 mai dernier au FBI (Bureau fédéral des investigations). Selon MasterCard, la faille aurait "permis à des individus d'infiltrer le réseau et d'accéder aux données des porteurs de cartes".
Le risque de détournement de données pèse sur 40 millions de comptes ouverts aux Etats-Unis. 14 millions de comptes MasterCard seraient concernés, les autres seraient des Visa, American Express, Discover, etc.
Pour tenter d'apaiser les esprits, MasterCard a signalé que moins de 70.000 comptes sont exposés à "un haut niveau de risque". Ses clients sont néanmoins invités à vérifier de près l'évolution de leurs comptes et à signaler tout "mouvement" suspect.
Outre-Atlantique, selon Gartner, le vol d'identité bancaire aurait coûté aux consommateurs, éditeurs de cartes, et établissements bancaires américains 11,7 milliards de dollars sur un an, entre avril 2003 et avril 2004.
Les sociétés Bank of America, ChoicePoint, DSW, LexisNexis, PayMaxx, les universités Boston College, California State (Chico) et Berkeley, comptent parmi "les infortunées".
En France, le "phishing" (vol d'identité et fraude à la carte bancaire) prend également de l'ampleur. Le 20 juin 2005, la Banque de France a signalé que ses "nom et logo sont utilisés sans accord dans un courrier électronique vantant un 'nouveau système de paiement par Internet' où elle est citée comme partenaire".
La Banque de France alerte : "Aucun crédit ne doit être accordé à cet e-mail reçu par de nombreux internautes français, et qui cherche visiblement à les abuser".
Les éditeurs de "credit cards" et les établissements bancaires ne rigolent plus.
MasterCard a confirmé le 17 juin 2005, le piratage d'un système de transactions entre services marchands et institutions financières, géré par CardSystems Solutions Inc. (Tucson, USA)
La faille critique aurait été signalée par CardSystems dès le 23 mai dernier au FBI (Bureau fédéral des investigations). Selon MasterCard, la faille aurait "permis à des individus d'infiltrer le réseau et d'accéder aux données des porteurs de cartes".
Le risque de détournement de données pèse sur 40 millions de comptes ouverts aux Etats-Unis. 14 millions de comptes MasterCard seraient concernés, les autres seraient des Visa, American Express, Discover, etc.
Pour tenter d'apaiser les esprits, MasterCard a signalé que moins de 70.000 comptes sont exposés à "un haut niveau de risque". Ses clients sont néanmoins invités à vérifier de près l'évolution de leurs comptes et à signaler tout "mouvement" suspect.
Outre-Atlantique, selon Gartner, le vol d'identité bancaire aurait coûté aux consommateurs, éditeurs de cartes, et établissements bancaires américains 11,7 milliards de dollars sur un an, entre avril 2003 et avril 2004.
Les sociétés Bank of America, ChoicePoint, DSW, LexisNexis, PayMaxx, les universités Boston College, California State (Chico) et Berkeley, comptent parmi "les infortunées".
En France, le "phishing" (vol d'identité et fraude à la carte bancaire) prend également de l'ampleur. Le 20 juin 2005, la Banque de France a signalé que ses "nom et logo sont utilisés sans accord dans un courrier électronique vantant un 'nouveau système de paiement par Internet' où elle est citée comme partenaire".
La Banque de France alerte : "Aucun crédit ne doit être accordé à cet e-mail reçu par de nombreux internautes français, et qui cherche visiblement à les abuser".
