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Maintenant que Thierry BRETON a sauvé de la faillite, le parlement a décidé de s'intéresser à la gestion de son prédécesseur dans le cadre de la commission d'enquête sur la situation financière des entreprises publiques.
Cette commission a été créée sur propositions de Jacques Barrot, Patrick Ollier et Pierre Méhaignerie tandis que la rédaction du rapport de synthèse de ses travaux a été confiée à Michel Diefenbach.
Sur le cas France Telecom, cette commission, supposée représenter l'Etat Actionnaire, est assez critique. Tout en soulignant la capacité du groupe à conserver sa part de marché (plus de 80% sur le fixe), ses marges et ses progression dans le haut-débit, le rapport dénonce les sur-effectifs, les échecs à l'international (NTL, MobilCom), le coûteux rachat d'Orange (en cash, faute de pouvoir payer en actions) et le salaire versé à Michel BON (environ 50 000 euros par mois) jusqu'au 30 juin 2003, alors que ce dernier avait annoncé sa démission au 1er septembre 2002...
La commission revient également sur la dette astronomique de 68 milliards d'euros constituée par France Telecom et sur le manque de communication entre l'entreprise publique et le ministère de l'Economie et des Finances, alors entre les mains du gouvernement de Lionel Jospin.
A part remuer le couteau dans la plaie, cette commission permet au moins de souligner le caractère anachronique d'une entreprise comme France Telecom, évoluant sur un marché mondialisé, déréglementé, mais dont le capital encore détenu à majorité par l'Etat ne lui a pas permis de payer en actions ses acquisitions étrangères. Il serait peut-être bon de mettre un terme à cette douteuse exception française qui permet à son Etat d'être à la fois juge et parti ...
Cette commission a été créée sur propositions de Jacques Barrot, Patrick Ollier et Pierre Méhaignerie tandis que la rédaction du rapport de synthèse de ses travaux a été confiée à Michel Diefenbach.
Sur le cas France Telecom, cette commission, supposée représenter l'Etat Actionnaire, est assez critique. Tout en soulignant la capacité du groupe à conserver sa part de marché (plus de 80% sur le fixe), ses marges et ses progression dans le haut-débit, le rapport dénonce les sur-effectifs, les échecs à l'international (NTL, MobilCom), le coûteux rachat d'Orange (en cash, faute de pouvoir payer en actions) et le salaire versé à Michel BON (environ 50 000 euros par mois) jusqu'au 30 juin 2003, alors que ce dernier avait annoncé sa démission au 1er septembre 2002...
La commission revient également sur la dette astronomique de 68 milliards d'euros constituée par France Telecom et sur le manque de communication entre l'entreprise publique et le ministère de l'Economie et des Finances, alors entre les mains du gouvernement de Lionel Jospin.
A part remuer le couteau dans la plaie, cette commission permet au moins de souligner le caractère anachronique d'une entreprise comme France Telecom, évoluant sur un marché mondialisé, déréglementé, mais dont le capital encore détenu à majorité par l'Etat ne lui a pas permis de payer en actions ses acquisitions étrangères. Il serait peut-être bon de mettre un terme à cette douteuse exception française qui permet à son Etat d'être à la fois juge et parti ...
