Vimeo : pourboires et vidéos payantes, grand virage vers la monétisation

19 septembre 2012 à 17h39
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Vimeo amorce aujourd'hui le plus grand virage de son histoire en mettant de l'argent en jeu. Le service lance effectivement une fonction de pourboire et annonce l'arrivée de vidéos payantes.

« Tip Jar » (littéralement « pot à pourboire ») est une nouvelle fonction permettant à ceux qui publient des vidéos d'afficher un bouton « Tip this video » sous leurs créations, pour permettre aux internautes de les récompenser financièrement, en leur versant le montant de leur choix (compris entre 1 et 500 dollars). Les internautes peuvent payer par carte bancaire ou PayPal, qu'ils disposent d'un compte Vimeo ou non, puis Vimeo leur verse 85 % du total une fois par mois, empochant les 15 % restant.

Vimeo lancera dans un second temps la fonction « Pay-to-view », qui en fera un service de vidéo à la demande conventionnel, en permettant aux créateurs de vidéo de rendre obligatoire le paiement avant la lecture de leurs contenus.

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Face à YouTube qui génère l'essentiel de son trafic avec des productions commerciales, Vimeo ciblait plutôt les créatifs. Dépourvu de bannières publicitaires, il ne générait jusqu'à présent des revenus qu'avec les abonnements « Plus » et « Pro » des créateurs de vidéos, ainsi qu'avec quelques contenus sponsorisés.

On peut craindre qu'en mettant de l'argent au premier plan, les créateurs ne publient plus leurs vidéos seulement pour la gloire, et qu'ils réclament des « tips » comme on réclame des J'aime ou des abonnements sur YouTube. Le règlement de Vimeo a beau être strict, interdisant les pourboires pour des vidéos politiques, commerciales (dont la production fut facturée), ou pour du troc, on peut craindre des dérives.

L'activation des Tips est d'ores et déjà accessible aux détenteurs d'un compte Vimeo Plus ou Vimeo Pro. Les détails de leur fonctionnement, pour les créateurs comme pour les internautes, sont livrés sur cette page.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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