A l'approche des jeux olympiques de Londres en 2012, plusieurs voix s'élèvent, pointant les faiblesses supposées du réseau de téléphonie mobile anglais. Les appels et les échanges de data pourraient bien être sévérement perturbés par le nombre d'usages simultanés. Le maire de la capitale anglaise se veut rassurant.
Tout le monde a déjà expérimenté le phénomène à son insu. Lors d'événements comme Noël ou la Saint Sylvestre, il arrive que les SMS soient parfois envoyés avec un large différé avec des problèmes de réception à la clé. Ce scénario catastrophe pourrait se retrouver lors de la tenue des jeux olympiques de Londres l'an prochain. En cause, un trop grand nombre d'usagers connectés en simultané aux antennes-relais comme le relate The Telegraph. La capitale londonienne se prépare dès à présent à l'afflux de données.
L'impact d'une telle situation serait dévastateur pour les adeptes du tweet et les blogueurs passionnés d'athlétisme. Mieux vaut prévenir que guérir a dû penser Boris Johnson, le maire de Londres, puisqu'il déclare préparer un maximum le terrain pour proposer une couverture réseau solide. Avec l'accroissement des besoins en matière de data allant de pair avec les ventes florissantes de smartphones, il est certain que le réseau aux abords des sites sportifs sera soumis à rude épreuve.
Le maire est néanmoins confiant, persuadé d'être en mesure de relever le défi avec une infrastructure capable de supporter le gigantesque flux d'informations prévu. Pour décharger les réseaux mobiles, le partenaire des J.O. BT Openzone prévoit la mise à disposition de 500 000 hotspots WiFi disséminés dans la ville. L'initiative sera-t-elle suffisante pour désengorger les traditionnels réseaux GSM ?
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