Un développeur de Megaupload arrêté aux Etats-Unis

10 février 2015 à 11h51
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Andrus Nomm, l'un des anciens employés de Megaupload recherché par les autorités américaines, vient d'être arrêté. Un accord avec le FBI pourrait être établi.

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Alors que Kim Dotcom est toujours réfugié en Nouvelle-Zélande, dans l'attente d'une audience visant à déterminer s'il doit être, ou non, extradé vers les Etats-Unis, l'un de ses anciens collègues vient d'être arrêté. Le FBI a mis la main sur Andrus Nomm, l'un des développeurs de Megaupload, alors qu'il se trouvait à Alexandria en Virginie.

Jusque-là, Andrus Nomm se trouvait aux Pays-Bas, où il attendait lui aussi l'audience concernant son extradition vers les Etats-Unis. Le fait que son arrestation ait eu lieu dans un Etat américain peut laisser penser que le développeur a pu conclure un accord avec le FBI, en vue de témoigner contre son ancien patron, Kim Dotcom.

C'est en tout cas ce que pense Ira Rothken, qui était l'avocat de Kim Dotcom jusqu'à l'année dernière : « Le fait qu'il ait accepté de venir aux Etats-Unis laisse entendre qu'il est impliqué dans un accord. » Pour Rothken, le blocage par le FBI des comptes des personnes impliquées dans l'affaire Megaupload a entraîné un assèchement progressif de leurs ressources qui peut désormais les pousser vers la justice américaine. « Etant donné qu'il n'avait plus d'argent, les Etats-Unis en ont profité. C'est à prévoir dans ce genre de situation inédite, où le ministère américain de la Justice cherche à effrayer les gens pour les pousser à témoigner » explique-t-il au NZ Herald.

Kim Dotcom lui-même avait déclaré en novembre 2014 qu'il n'avait plus d'argent. Le gel de ses comptes, combiné aux frais de justice et à son train de vie, auraient ainsi eu raison des liquidités qui lui restaient. L'ancien patron du site de téléchargement Megaupload, fermé en 2012, bénéficie depuis de l'aide gratuite de l'avocat néozélandais Ron Mansfield.

Andrus Nomm est le premier des sept anciens employés de Megaupload à être arrêté par les autorités américaines. Quatre personnes, dont Kim Dotcom, se sont réfugiées en Nouvelle-Zélande, d'où une extradition est possible sur décision de justice. Les deux autres se sont installées en Slovaquie et en Allemagne, et ne peuvent pas en être extradées.

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Audrey Oeillet

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