Xiaomi MI4 : le plus redoutable des smartphones chinois ?

10 octobre 2014 à 17h46
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Véritable poids lourd en Chine avec des ambitions d'expansion mondiale non dissimulées, Xiaomi a-t-il avec son MI4 de quoi parvenir à ses fins ? Avant toute chose, nous devons signaler qu'il s'agit là de la version du MI4 qui n'est pas compatible avec notre 4G française. Celle dotée de la bonne norme de LTE doit arriver d'ici la fin d'année.



Le premier contact avec le MI4, c'est une boîte d'une grande sobriété, parsemée d'inscriptions chinoises (au dos), dans laquelle on trouve le téléphone, une doc dans la langue de Mao, un câble micro USB, l'habituel accessoire pour ouvrir le logement de la micro SIM, et un chargeur complété d'un adaptateur branlant très douteux (et même dangereux, n'ayons pas peut des mots). On est loin du soin apporté par OnePlus. Mais passons, ceci n'est - presque - que du packaging. La mise en route s'effectue, elle, simplement, puisque passées les chinoiseries de la protection d'écran, l'interface bascule sur de l'anglais par défaut, et après sélection de la langue, sur du français. Malgré la nature de la ROM éditée par Xiaomi, MIUI, le processus reste à peu près habituel. Vous n'aurez qu'à éventuellement vous créer un compte MI (pour le MiCloud et le MiCredit). La mise à jour qui nous a été proposée la première fois, en OTA, ne correspondait pas à la dernière version existante de l'OS. La 4.8.22 c'est MIUI 5, alors qu'en allant sur le site de MIUI France ou sur Xiaomi.eu, on peut télécharger la 4.10.11, c'est-à-dire MIUI 6.

Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4
Déballage et première mise en route du MI4


Un Galaxy qui aurait copulé avec un iPhone

Pourquoi ne copier qu'un modèle quand on peut en singer deux d'un coup ? Oui le MI4 fait d'abord penser à un iPhone (de 4 à 5s, au choix), avec le cerclage métallique caractéristique qu'Apple a mis à la mode. Mais de face et de dos, le plastique reprend le dessus, avec sur la coque arrière un motif à croisillons et une finition nacrée qui rappelle davantage Samsung. Bref, le design est tout sauf original. En revanche, Xiaomi semble aussi s'être inspiré de la pomme en matière de finition : le MI4 est rigide à souhait (bon courage à qui voudrait faire un « bend test »), parfaitement bien assemblé. Il procure une sensation agréable en main, renforcée par les dimensions harmonieuses de l'appareil (quasi comme un Nexus 5) et la coque arrière légèrement bombée.

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A peu de choses près, c'est le même gabarit que le Nexus 5

Question commandes, la distribution se fait entre deux touches physiques situées sur la même tranche droite (bascule pour le volume et bouton marche arrêt) et les trois commandes tactiles sous l'écran. On retrouve ici le défaut constaté sur le OnePlus One, à savoir un rétro-éclairage bien trop faible. Et l'inversion entre le retour arrière et le menu contextuel ne fait pas vraiment sens, là non plus. Sur l'autre tranche, le constructeur a logé la trappe de carte micro SIM (intégralement en métal), tandis que sur le dessus du smartphone, on descelle un capteur infrarouge, transformant le terminal en télécommande (attention, l'application XMRemoteController pré-installée par Xiaomi est en chinois). Notez que la fiche micro USB est de type A (rectangulaire) et non pas de type B (trapézoïdale), mais les câbles B sont compatibles (et pas l'inverse).

MI4 en détails
MI4 en détails
MI4 en détails
MI4 en détails
MI4 en détails
MI4 en détails
MI4 en détails
MI4 en détails

Des composants résolument haut de gamme

La configuration du MI4 est assez proche de celle du OnePlus One : SoC Qualcomm Snapdragon avec CPU quadruple cœurs cadencé à 2,5 GHz, GPU Adreno 330, 3 Go de RAM et un stockage interne non extensible décliné en 16 ou 64 Go. La différence tient essentiellement dans le choix d'un écran de 5 pouces, en 1 920 x 1 080 pixels (soit 441 dpi). Une belle dalle IPS Sharp avec, comme chez OnePlus, une conception intégrant la couche tactile à la vitre (One Glass Solution). Les angles de vision latéraux sont un peu moins bons que chez les concurrents (ceux inférieurs et supérieurs sont spectaculaires !), et l'écran très brillant n'est pas toujours bien visible. Mais Xiaomi évoque une couche tactile Ultra sensitive, qui permet comme chez Nokia d'utiliser son smartphone avec des gants. Effectivement, même avec une bonne épaisseur de tissu sur les doigts, on peut utiliser son téléphone. Une option permet d'ailleurs de contrecarrer cette grande sensibilité génératrice d'appels de poche, en verrouillant le téléphone quand le capteur de proximité est occulté.

La dalle occupe 71,5 % de la face du téléphone, ce qui correspond à une bonne intégration. Niveau rendu, Xiaomi s'en sort très bien, avec une forte luminance (496 cd/m²) et un taux de contraste de 972 : 1 (point noir à 0,51 cd/m²). Par défaut, la température de couleur n'est pas très loin du compte (6 980 K pour un idéal à 6 500 K), mieux que lorsqu'on active le rendu chaud ou froid des paramètres d'affichage.

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Autant les couches audio de Meizu et OnePlus nous ont impressionnés, autant celle de Xiaomi s'avère très banale. Notre morceau de test enregistré via la carte son externe M-Audio Fast Track C400 est « flashé » à 86,6 dB seulement. Dans la pratique, avec notre casque de test (Audio-Technica ATH-ES10), il faut mettre le volume dans le dernier quart de puissance pour obtenir le niveau d'écoute pêchu souhaité (type utilisation métro). Sur des enregistrements faibles, ça ne suffira même pas. Xiaomi propose un « Contrôle Dirac » (comme Meizu d'ailleurs), une sorte de DSP audio, mais qui est ici réservé à des écouteurs spécifiques. Rien de très probant, même si les rendus de l'égaliseur sont moins mauvais que chez Meizu.

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Le MI4 existe en 16 et 64 Go, avec assez peu d'écart entre les deux versions (une douzaine d'euros sur certains sites, même si les prix fluctuent beaucoup, une quarantaine d'euros plus raisonnablement). L'absence de slot micro SD pourra donc être compensée en privilégiant la version 64 Go. Pour le reste, le tableau est plutôt élogieux. En dehors de l'absence d'une 4G compatible sur ce modèle (la version qui sortira en fin d'année sera LTE catégorie 4), tout est là : Wi-Fi ac, Bluetooth 4.0, NFC, HSPA+ à 42 Mbps, infrarouge, radio FM et même un baromètre ! Ce dernier est exploité par l'application maison boussole, en donnant la pression atmosphérique mais aussi l'altitude. La géolocalisation se fait sans encombre. Enfin, à la manière du OnePlus One, le MI4 peut manifester ses notifications par le biais d'une LED multicolore, paramétrable.

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MIUI 6 et usage

MI exploite logiquement sa ROM maison MIUI, fort appréciée de la communauté Android. Et on comprend assez bien pourquoi. D'une certaine manière, on peut dire que MIUI se situe à mi-chemin entre les OS d'Apple et de Google, plus encore qu'avec Flyme OS de Meizu. D'iOS, elle reprend le bureau sans tiroir d'applications, les menus sur fond blanc, la gestion centralisée des notifications ou encore le menu « Ne pas déranger ». Et bien sûr, l'interface est très très fortement inspirée d'iOS 7 : flat design, transparence et coloris pêchus (moins que la version de Johnny Ive). D'Android, MIUI conserve le volet de notification (bien qu'un peu différent), l'organisation globale du menu des paramètres et le Play Store.

MI4 interface
MI4 interface
MI4 interface
MI4 interface
MI4 interface
MI4 interface
MI4 interface
MI4 interface
MI4 interface
MI4 interface

Mais MIUI apporte surtout ses touches personnelles, dont certaines s'avèrent pertinentes. Par exemple, le mode d'alimentation normal, qui préserve davantage de batterie par rapport au mode performances, la possibilité d'enregistrer ses appels et de prendre des notes facilement pendant les conversations, ou le paramétrage des touches menu, accueil et retour. Et encore le centre de sécurité, sorte de portail de gestion du stockage, de la RAM, de l'énergie et de la sécurité. Mais aussi certains raccourcis sur l'écran de verrouillage, sans égaler CyanogenMod 11S et son excellente gestuelle. Toutes les applications sont maison ici, si vous utilisez la suite Google, il vous faudra la télécharger.

Y a-t-il des choses que l'on regrette ? Quelques-unes. D'abord, la gestuelle à deux doigts sur le volet de notifications a disparu (pour les raccourcis, il faut tirer le volet à un doigt, puis cliquer sur raccourcis). Ensuite, il subsiste des applications inutiles (ou étranges) dans le lot et des éléments d'interface qui n'ont pas été traduits en français : le gestionnaire de thèmes en chinois, MiKey, KuaiPan... Enfin, difficile de nous créer un compte MI : l'e-mail d'activation a mis du temps à arriver, malgré moult tentatives.

Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI
Les spécificités de MIUI

Le MI4 reste un téléphone assez plaisant à utiliser. En particulier parce qu'il est d'une fluidité à toute épreuve. En dehors de Sun Spider, où le très bon score est deux fois moins élevé que sur un iPhone 6, tous les bench placent le MI4 en tête des appareils que nous avons testés. Geekbench explose même les plafonds en dépassant allègrement la barre des 3 000 points ! Asphalt 8 et Real Racing 3 tournent avec une réactivité parfaite. En revanche, en mode performance (que le smartphone conseille d'activer avant de jouer), le téléphone se met à chauffer sérieusement : après deux courses sur Asphalt 8, nous avons relevé des pointes à 47° à l'arrière du téléphone (vers le capteur photo) et 42° sur les tranches métalliques. Les hivers peuvent être rudes en Chine, mais tout de même, ça en fait presque mal aux mains.

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Côté téléphonie, nous sommes un peu plus mitigés. Si la reproduction de la voix et sa captation sont correctement effectuées (un peu dans l'aigu mais propres), le mode mains libres, lui, souffre d'écho et même de sifflements de la voix. Qu'on règle l'atténuation sur un micro anti-bruit ou deux, ça ne change rien. Enfin, le haut-parleur principal se montre un peu faiblard à côté des deux autres smartphones de cet article : 73,9 dB seulement.


Test des haut-parleurs des trois smartphones


Test des micros des trois smartphones

Photo et vidéo

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Autant la section audio nous déçoit un peu, autant la couche photo nous conquiert. Xiaomi utilise le même capteur que OnePlus, un CMOS Sony IMX 214 Exmor (rétro-exposé) de type 1/3 pouces, avec 13 mégapixels et des photosites de 1,12 µ. Fait rare, l'ouverture atteint ici F:1,8, un record de luminosité sur un téléphone. Mais surtout, le capteur est pleinement exploité, par une couche photo efficace et un autofocus très réactif. En termes de rendu, le capteur lisse tout en saisissant davantage de détails que le OnePlus One en Jpeg. Ce dernier remet tout le monde d'accord en RAW, moyennant un peu de patience pour post-traiter. Le MI4 vise donc un compromis qui donne des photos prêtes à l'emploi, car peu bruitées, à 100 comme 3200 ISO, le MI4 se débrouillant très bien jusqu'à 800 ISO environ.


Là où le MI4 surpasse la plupart de ses rivaux, c'est dans la rapidité de son autofocus et dans la qualité de sa couche photo. On adore par exemple la correction d'exposition intégrée à la zone de mise au point choisie, comme sur iOS 8 : on touche une zone de l'écran, et une fois la mise au point effectuée, on fait glisser son doigt vers le haut ou le bas pour sur ou sous-exposer.

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Dans un autre registre, le suivi de l'autofocus bluffe : il suffit de dessiner une zone à l'écran et l'appareil suit cette zone à la trace. Le pictogramme situé en haut à droite de l'interface fait apparaître le menu photo qui comprend : paramètres de l'appareil photo (moult réglages dont netteté, saturation et contraste), balance des blancs, exposition manuelle (sensibilité et vitesse d'obturation), mode de mise au point (normal, macro et manuel), effets, ReFocus, rafale, HDR, annotation vocale et panoramique !

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Sans HDR puis avec HDR

Le mode ReFocus adopte le même principe que le UFocus de HTC (possibilité de modifier sa mise au point a posteriori), sauf que là, un seul capteur est nécessaire et que les résultats sont beaucoup plus probants. Impressionnant ! Seule la panoramique fait un peu tâche dans le lot, avec une prise de vue très sensible aux mouvements et une définition limitée à 1 256 pixels dans la hauteur. Et le mode RAW pourtant annoncé figure nulle part dans les menus. Peut-être sur une prochaine mise à jour.

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La même photo avec différentes mises au point, via l'option ReFocus.

Dernier détail qui nous a autant étonnés qu'amusés : la caméra frontale de 8 mégapixels détecte les visages... et donne l'âge de la personne ! Si si... Et c'est presque réaliste. Enfin, selon la lumière et les angles : j'ai 33 ans, mais parfois 25, et parfois 40.

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La vidéo tire bien parti de ce capteur. L'image est plus compressée, donc moins belle que sur le OnePlus One (40 Mbps en UHD quand le One monte à 60 Mbps, sur le même codec H.264). Mais l'autofocus avec mise au point continue constitue un réel plus. On retrouve peu ou prou les mêmes modes : UHD (3 840 x 2 160 pixels), FullHD (à 30 im/s et 15 Mbps), mode accéléré (avec intervalle réglable) et ralenti (juste en 720p). La stabilisation électronique ne fait guère mieux que sur le OnePlus One.




Performances et autonomie

Rien à redire ici, le MI4 est une petite fusée ! Tous les scores sont au niveau des protagonistes, sous Android comme iOS, et ils les surclassent même parfois. Du vrai haut de gamme, à prix de milieu de gamme.

Benchmark : 393-4351

Benchmark : 393-4353

Benchmark : 393-4357


Côté autonomie, nous avons désactivé le mode performances avant de lancer la lecture en continu de The Art of Flight : l'épreuve a duré 6 h 55 (soit 415 minutes). C'est plutôt bien, même si là aussi, le téléphone est largement alimenté, par une batterie de 3 080 mAh. Ce qui signifie que l'optimisation n'est pas au niveau de ce qui est accompli sur les plus endurants du genre, à savoir les Galaxy S5 et Sony Xperia Z2. Avec un écran de 5 pouces, on aurait pu espérer mieux, mais bon, c'est déjà un score honorable.

Benchmark : 393-4355

Conclusion

Qu'on se le dise, le MI4 est un téléphone très séduisant. En dehors du design très convenu de l'appareil, d'inspiration « Apple-o-samsungesque », de la section audio peu puissante et de l'absence de 4G (lacune en passe d'être résolue), le MI4 cumule les superlatifs. Très bel écran, finition irréprochable, performances de haut niveau, excellente couche photo, bonne autonomie et interface MIUI réussie (même si je préfère CyanogenMod 11S), le MI4 impose un nouveau standard dans cette gamme de prix. Soulignons toutefois que le MI4 en 16 Go est un peu plus cher que le OnePlus One en 64 Go (300 €), lequel conserve donc un rapport qualité-prix imbattable. A 400 € en 64 Go, le MI4 est finalement au prix d'un Nexus 5 (en 32 Go) : ça le rend théoriquement plus intéressant, mais l'offre demeure moins spectaculaire qu'avec le OnePlus One. Dans cette bataille de smartphones chinois où le prix est LE critère de base, le MI4 est donc finalement un peu moins impressionnant. Et des efforts restent à faire pour évacuer les « chinoiseries » de l'interface, chose que OnePlus gère parfaitement avec sa ROM CyanogenMod personnalisée (version 11S).

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Xiaomi MI4

8

Les plus

  • Superbe écran - finition sérieuse
  • Perf à revendre - couche photo efficace
  • Interface MIUI réussie - personnalisations
  • Bon gabarit - autonomie très correcte

Les moins

  • Volumes audio - Prix + élevé que One
  • Adaptateur secteur pourri - pas de 4G
  • Rétro-éclairage des touches - chauffe
  • Quelques élément d'interface en chinois

Finition9

Ergonomie8

Autonomie7

Puissance10

Interface8

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