On laissera les amateurs débattre sur le statut d'icône du WRT54G, et sa glorification éventuelle dans la série Southpark, pour s'intéresser à ce revival de la gamme WRT. Linksys remet donc au goût du jour les routeurs WRT avec le modèle WRT1900AC. On retrouve le code couleur du WRT54G et consorts avec une coque aux couleurs bleu et noir. Les équipes de design ont tout de même modernisé le châssis du routeur, qui reste empilable, alors qu'il est désormais pourvu d'un processeur à 1,2 GHz avec 256 Mo de mémoire et offre un Wi-Fi double bande, sur les plages de fréquences 2.4 et 5 GHz, avec quatre antennes déployables et amovibles.
Compatible avec la norme i802.11ac, le WRT1900AC est doté d'un port USB 3.0 et d'un connecteur USB/eSATA en plus du switch quatre ports intégrés en Gigabit ethernet. Linksys accompagne le routeur de fonctions logicielles Smart Wi-Fi alors qu'il est question de proposer aux développeurs de la communauté OpenWRT un accès au SDK et API du routeur pour développer son propre firmware. C'est bien ce point qui avait fait le succès du WRT54G, dans ses premières révisions, celui-ci et le suivi attentif du fabricant qui a proposé un certain nombre d'évolutions fonctionnelles via des mises à jour successives que l'on a pas revu sur les routeurs suivants. Linksys annonce une disponibilité pour le printemps au tarif, élevé, de 279 euros.
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Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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