Le Collectif des Plateformes d'Affiliation (CPA) a fait état mercredi d'investissements publicitaires en hausse de 15% sur un an, dopés principalement par le secteur du commerce électronique.
S'ils restent modestes au regard des 2,5 milliards d'euros dépensés en publicité sur Internet en France tout au long de l'année 2011, les 226 millions d'euros investis dans l'affiliation consacrent l'intérêt de ce marketing à la performance, selon les principaux acteurs concernés. Réunis au sein du Collectif des Plateformes d'Affiliation, ils soulignent en effet, à l'occasion du salon E-Marketing Paris, la part croissante que représente l'affiliation dans l'e-commerce français.
147 millions d'euros auraient ainsi été investis par les acteurs du commerce électronique, avec pour résultat la validation de 30 millions de paniers d'achat validés, à un montant moyen de 91 euros. L'affiliation aurait donc favorisé la génération de 2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Pour le CPA, 2011 a notamment été marquée par l'essor du display à la performance, soit les bannières de publicité facturées non pas à l'affichage, mais à la conversion (achat, dépôt d'un formulaire, etc.). Il souligne également la montée en puissance des réseaux sociaux et du phénomène du couponing. Le mobile reste quant à lui sous-exploité, mais pourrait se développer en 2012.
Amaury Delloye, président du CPA France, a invité mercredi à ne pas simplement considérer l'affiliation comme un palliatif, mais à bel et à bien construire une stratégie autour de cette méthode qui englobe « tous les formats publicitaires possibles, et toutes les typologies de canaux ».
Comme dans toute stratégie à la performance, l'argument phare côté annonceur reste bien sûr la lisibilité immédiate du retour sur investissement. Pour séduire les éditeurs cette fois, le CPA estime nécessaire de travailler sur l'analyse du canal d'acquisition, de façon à ce que l'affiliation ne profite pas uniquement au dernier maillon de la chaîne, celui qui a déclenché le clic final vers le site marchand.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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