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Sur le blog de CloudStack, Mark Hinkle, le responsable de la communauté de Citrix, voit la nouvelle comme une étape majeure du développement du framework. Il va même jusqu'à affirmer qu'il s'agit de « l'une des plus significatives mises-à-jour du projet à cette date. »
Pour lui, le projet CloudStack vivait à l'ombre de Cloud.com, et sa renommée n'atteignait pas jusqu'à maintenant ses performances sur le marché, où le framework est utilisé par plus de 60 clouds à grande échelle, dont GoDaddy, Zynga, Nokia ou Tata Communications, selon Hinkle.
Pour la communauté, l'avancée est réelle : le code est désormais intégralement disponible sous licence GPU GPL v3, qui permet de le réutiliser, de le modifier, et de le redistribuer librement. Cela met fin de fait à la double version de CloudStack : l'une, communautaire et gratuite, et l'autre, payante et fermée. « Il y aura une base de code open-source » unique, précise Hinkle pour être clair. « Cela nous permet de supprimer les redondances et de nous concentrer sur la création d'un unique et excellent produit. Avec cette fusion du code, nous avons aussi ajouté quelques nouvelles fonctionnalités. »
Parmi les plus importantes, on peut simplement noter la volonté de neutralité de CloudStack : VMware, XenServer, Xen Cloud Platform, KVM, Oracle... Les principaux hyperviseurs propriétaires ou open-source sont pris en charge. Et l'utilisation d'hyperviseurs multiples est possible. Citrix a également annoncé la convergence future de certaines fonctionnalités de CloudStack avec celles d'OpenStack, le système d'exploitation pour le cloud open-source développé par RackSpace et la NASA, et soutenu par Citrix.
Une préversion est disponible au téléchargement sur la page dédiée du site CloudStack.
