En dépit d'un chiffre d'affaires en hausse de 29% sur un an, à 12,83 milliards de dollars, Amazon a fait état jeudi d'un bénéfice net en baisse de 96%, qui ressort à un cent par action. L'augmentation de ses dépenses opérationnelles laisse d'ailleurs anticiper des pertes sur le trimestre en cours.
Amazon a publié jeudi ses résultats financiers pour le deuxième trimestre de son exercice, clos au 30 juin dernier. Il affiche sur la période un bénéfice net de 7 millions de dollars, dont la baisse - de 96% sur un an - tient selon lui à des écarts de change défavorables, aux charges liées à l'acquisition de la logistique de Kiva Systems ainsi qu'à l'augmentation de ses dépenses opérationnelles.
Sur la période, le géant du e-commerce revendique un chiffre d'affaires de 12,83 milliards de dollars, en hausse de 29% sur un an, dont plus de la moitié (7,33 milliards de dollars) provient du sol américain (US et Canada).
Pour ce deuxième trimestre, Amazon se félicite tout particulièrement du succès de son Kindle Fire, de la signature de nouveaux accords en vue d'enrichir le service LoveFilm racheté début 2011 (VOD et vidéo sur abonnement) et de la mise en place, aux Etats-Unis, du service Prime, qui permet aux clients Amazon de profiter d'une livraison gratuite sous deux jours pour leurs achats ainsi que de contenus vidéo et de livres électroniques, en échange d'une souscription annuelle de 79 dollars.
Le troisième trimestre devrait selon les prévisions livrées jeudi délivrer un chiffre d'affaires compris entre 12,9 et 14,3 milliards de dollars, soit une croissance de 19 à 31% par rapport à 2011. La firme de Jeff Bezos indique toutefois tabler dans le même temps sur des pertes de l'ordre de 150 à 350 millions de dollars, principalement dues à des amortissements d'actifs et au versement de stock-options compensatoires.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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