En dépit d'un chiffre d'affaires record, Amazon a déçu sur son quatrième trimestre 2011. Les investissements liés au développement et à la promotion de nouveaux produits compromettent les marges et son bénéfice net s'établit à 177 millions de dollars, contre 416 millions de dollars un an plus tôt.
Amazon a bouclé l'année 2011 avec un chiffre d'affaires de 17,43 milliards de dollars pour le quatrième trimestre, en hausse de 35% sur un an. La croissance est sensible aussi bien sur le marché principal du géant (Etats-Unis et Canada réalisent 9,90 milliards de dollars) qu'à l'international. Pour autant, la firme emmenée par Jeff Bezos a déçu les marchés, en annonçant un bénéfice net en baisse de 57% sur un an, à 177 millions de dollars, soit 0,38 dollar par action.
Comme toujours, Amazon profite de l'annonce de ses résultats financiers pour louer le succès des différents terminaux Kindle, sans toutefois donner de chiffres de vente. Sur les neuf dernières semaines de l'année, la tablette Kindle Fire aurait toutefois été le produit le plus vendu, le plus demandé par les internautes et le plus offert du catalogue.
Sur l'année, les recettes se montent à 48,08 milliards de dollars, en hausse de 37% sur un an hors effets de change. Le revenu net perd quant à lui 45%, passant de 1,15 milliard de dollars en 2010 à 631 millions de dollars en 2011.
Les dépenses générales de fonctionnement enregistrent quant à elles une progression significative, quel que soit le poste envisagé : investissements technologiques, pour le développement des nouveaux Kindle, infrastructures avec le lancement des services cloud (Amazon Web Services) sur de nouveaux marchés ou frais de personnel, puisqu'Amazon fait état de 22 500 recrutements nets sur l'année !
Pour le premier trimestre 2012, Amazon envisage des revenus compris entre 12 et 13,4 milliards de dollars (soit de +22% à +36% sur un an, mais table sur une marge négative, avec de 100 à 200 millions de dollars de perte.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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