Adobe a aujourd'hui présenté la « Creative Suite 5.5 », avec laquelle il répond principalement à « la percée spectaculaire des smartphones et des tablettes ». Cette première mise à jour intermédiaire de l'histoire de la Creative Suite inaugure au passage un nouveau rythme de développement, qui prévoit une mise à jour majeure tous les 24 mois et une mise à jour intermédiaire à mi-cycle.
L'éditeur instaure pour l'occasion une nouvelle tarification par abonnement, permettant de bénéficier en permanence de la dernière version. Le cout de la tranquillité ? Un abonnement donnant droit à la dernière version de Photoshop coutera par exemple 39 euros HT/mois, soit 936 euros HT au bout de 24 mois, contre 689 euros HT pour la version complète.
La « Creative Suite 5.5 » met le cap sur « tout type d'écran »
La suite « Web Premium » embrasse pour ce faire le standard HTML5 et inclut les derniers outils de création Flash (Flash Builder 4.5 et Flex 4.5) dans l'optique de « créer et diffuser des contenus et applications pour la quasi-totalité des écrans » : smartphones et tablettes Android, BlackBerry, iOS ou webOS et même téléviseurs.
La nouvelle version d'InDesign incluse à la suite « Design Premium » permet quant à elle d'exploiter le potentiel offert par les tablettes. La palette d'outils Folio Producer permet d'incorporer des séquences vidéo et audio, des panoramas et des contenus HTML.
Photoshop n'est pas mis à jour mais il bénéficie d'un SDK (kit de développement) permettant d'interfacer une tablette avec le logiciel. Les applications Adobe Color Lava, Adobe Eazel et Adobe Nav pour Photoshop permettent ainsi respectivement de manipuler les couleurs à la manière d'une véritable palette, de peindre et de piloter les outils.
Cette mise à jour intermédiaire apporte en outre de multiples optimisations, notamment dans l'interaction entres les applications ou dans la prise en charge de l'accélération matérielle.
L'« Adobe CS 5.5 » sera disponible à partir du 3 mai pour des tarifs variables.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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