Le groupe précise que le montant de l'opération s'élève à 150 millions d'euros, prix qui comprend un droit d'utilisation temporaire de la marque Philips pendant 5 années (le contrat étant renouvelable). L'accord sera finalisé à la fin du second semestre 2013, par contre certains droits relatifs à des brevets vidéo ne seront transférés à Funai Electric qu'en 2017.
Frans van Houten, p-dg de Philips précise que cette opération permet au groupe de : « franchir une nouvelle étape dans la réorganisation de notre portefeuille. Je suis convaincu que l'accord d'aujourd'hui avec Funai, notre partenaire depuis plus de 25 ans, va assurer un avenir prometteur pour ces divisions ».
Philips est toutefois forcé de rationaliser la gestion de ses actifs puisqu'il publie à nouveau une perte nette de 355 millions d'euros. Un mauvais chiffre principalement dû à la provision de 509 millions d'euros effectuée sur ses comptes suite à la condamnation de la Commission européenne pour entente sur les prix sur le marché des écrans à tubes cathodiques.
Le virage désormais pris par Philips a été salué par les marchés boursiers. Ces derniers ont également noté que le groupe a publié un résultat opérationnel en nette progression, à 875 millions d'euros, ainsi qu'un chiffre d'affaires de 7,16 milliards d'euros (en hausse de 3%). D'autant que 2013 s'annonce plutôt intéressant pour le groupe puisqu'il prévoit une croissance de son chiffre d'affaires de 4 à 6% ainsi qu'une économie de 800 millions d'euros.
Le processus de vente des activités de Philips vient d'être annulé. Le géant néerlandais invoque une rupture de contrat pour motiver sa décision et précise qu'il cherche désormais un nouveau repreneur pour ses activités audio et vidéo.
L'histoire avec Funai devrait désormais prendre une tournure judiciaire puisque Philips va réclamer des dommages et lancer un procès à l'encontre de cet ex-acquéreur.
Publication initiale le 29/01/2013 à 16h43
Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.
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