L'offre publique d'achat lancée par Lagardère sur LeGuide.com a finalement porté ses fruits : lundi matin, le groupe média a annoncé avoir pris le contrôle de sa cible. Son offre avait été révisée à 28 euros par titre.
Dévoilées le 7 mai dernier, les ambitions de Lagardère sur LeGuide.com ont finalement été couronnées de succès. « Le groupe Lagardère annonce avoir recueilli plus de la majorité du capital de la société LeGuide.com, selon les résultats provisoires qui lui ont été communiqués par NYSE Euronext, en clôture de son offre publique volontaire d'achat », a fait savoir le géant des médias lundi matin, par l'intermédiaire d'un communiqué.
« En se renforçant sur le marché de la monétisation à la performance, Lagardère Active acquiert pour un montant raisonnable LeGuide.com, n°1 en Europe des comparateurs de prix, confortant ainsi sa stratégie de digitalisation et son positionnement sur la création et la valorisation d'audience », indique encore le groupe, tout en précisant qu'il entend « maintenir la culture entrepreneuriale de la société LeGuide.com, conforter son leadership et accélérer son développement international ».
L'offre initiale, à 24 euros par titre LeGuide.com, avait été rejetée par le conseil d'administration de la cible. Lagardère avait alors formulé une nouvelle offre, à 28 euros par titre, elle aussi dénigrée, au motif qu'elle ne reflétait pas suffisamment la valeur de LeGuide.com. Les actionnaires en ont toutefois décidé autrement.
LeGuide.com a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 28,2 millions d'euros, assorti d'un résultat net de 4,5 millions d'euros. La société a par ailleurs finalisé en mars dernier le rachat de son concurrent Ciao, précédemment propriété de Microsoft.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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