Mars One : en 2025, aura-t-on marché sur la planète rouge ?

Guillaume Belfiore
Lead Software Chronicler
05 décembre 2014 à 17h00
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Aller sur Mars, voilà sans doute l'un des principaux rêves de l'humanité symbolisant l'objectif ultime de la conquête spatiale ces dernières décennies. L'homme n'a pas encore foulé le sol de la planète rouge, mais pour certains l'idée ne paraît pas si saugrenue.

Aujourd'hui, la NASA retentera d'envoyer sa capsule Orion pour un vol de plus de 4h autour de la Terre. Ces tests sont relativement importants puisqu'ils pourraient permettre un jour d'envoyer des humains au-delà du système Terre-Lune. L'idée est de savoir si l'alliage utilisé saura résister à une température montant jusqu'à 2 200°C, lorsque la capsule reviendra sur Terre et entrera dans l'atmosphère à 30 000 km/h. L'ambition du projet de la NASA pourrait bien viser la planète rouge...

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Un peu plus tôt cette semaine, la communauté des scientifiques s'est tournée vers Tissaint, une météorite provenant de Mars après une collision avec un astéroïde voici 700 000 ans. Tissaint est tombée dans le désert du Maroc en 2011. Après une analyse détaillée de cette roche, il semblerait que celle-ci soit un composé de carbone présentant des fissures microscopiques causées par un ruissellement d'eau. La matière organique repérée aurait pu être formée sur Mars et l'on se demande alors si elle résulte d'une activité biologique.

La conquête spatiale fascine et évolue un peu plus chaque jour mais les Martiens, sont-ils de petits bonhommes verts ou gris ? Si l'on ne saurait s'aventurer sur ce sujet délicat, la réponse sera peut-être donnée en 2025, lorsque le premier homme posera le pied sur cette planète. C'est du moins l'objectif très sérieux du projet Mars One, malgré les critiques de la communauté scientifique.

Mars : quelques caractéristiques[/anchor]

Pour aller sur Mars, une fenêtre de lancement est disponible environ tous les deux ans. La planète peut se trouver à 400 millions de kilomètres de la Terre, lorsqu'elle est située derrière le Soleil, ou à 56 millions de kilomètres dans le meilleur cas de figure. Afin d'économiser un maximum de carburant, l'aller sur Mars ne se réalise pas en ligne droite. La trajectoire s'appuie sur un jeu de mises sur orbite à un moment précis où la Terre, Mars et le Soleil offrent les conditions les plus favorables ; une situation qui n'a lieu que tous les 26 mois. Selon ces paramètres, le temps du voyage est estimé à 258 jours.

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Pourquoi Mars ? Parce que d'après les spécialistes, il s'agit de la plus grande opportunité qui s'offre à nous au sein du système solaire. Mars est plus ou moins de la même taille que la Terre. Les journées y sont très similaires aux nôtres ; elle durent entre 24h et 25h. On y retrouve quatre saisons, mais sa rotation autour du soleil est plus lente : une année martienne équivaut à deux années sur Terre. Sur Mars, la gravité est différente. Une personne de 100 kg n'y pèserait que 38 kilos. Aussi, il sauterait trois fois plus haut.

Cependant, tout n'est pas rose sur la planète rouge. Sur Mars, il fait froid, les températures oscillent entre -5°C dans le meilleur des cas, et -87°C. Le paysage est très rocailleux et nous y retrouvons la plus grosse montagne du système solaire : le Mont Olympus, qui culmine à ... 21 kilomètres ! Mais surtout, l'atmosphère est principalement composée de dioxyde de carbone avec une pression très basse. Sans équipement spécifique, l'oxygène de notre corps commencerait à former des bulles et entraînerait alors une mort directe.

La conquête de Mars : l'histoire en bref[/anchor]

La conquête de Mars débute dans les années 60. Les Russes sont les premiers à envoyer une série de sondes pour une mise en orbite autour de la planète, avec pour objectif de prendre une série de clichés. Mais toutes leurs tentatives échouent, et c'est finalement Mariner 4, envoyée par les États-Unis en 1964, qui réussit à capturer une vingtaine de photos. On y découvre un paysage lunaire formé de cratères : c'est la désillusion. Contrairement aux descriptions des œuvres de science-fiction, la planète n'est donc pas tout à fait la sœur jumelle à la Terre.

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Les recherches sont approfondies au cours des décennies suivantes avec, en 1971, le lancement de Mariner 9, le premier orbiteur et donc, le premier satellite artificiel de Mars. Pour la première fois de l'Histoire, Le sol martien est touché le 20 juillet 1976 par la sonde Viking. Celle-ci ne détecte pas de formes de vie (où sont donc ces petits bonhommes ?!), mais les données récoltées permettent de supposer la présence d'eau sur la surface martienne par le passé - et l'eau n'est-elle pas la source de la vie ?

En 2003, après une période relativement calme d'une vingtaine d'années, l'agence spatiale américaine lance deux missions MER (Mars Exploration Rover). En 2007, l'atterrisseur Phoenix permet de découvrir une couche de glace sous le sable rouge. En août 2012, le rover Curiosity est déposé sur Mars embarquant toute une panoplie d'outils d'analyse.

Mars One : quand l'homme foulera le sol martien[/anchor]

Envoyer quatre hommes sur Mars pour amorcer une colonie, tel est l'ambitieux projet de la société Mars One ; une mission estimée à 6 milliards de dollars afin de mettre en œuvre toute l'infrastructure nécessaire pour envoyer les premiers hommes. Par la suite, les frais sont estimés à environ 4 milliards de dollars en vue d'envoyer d'autres pionniers galactiques .

Tout commence en 2011, au Pays-Bas lorsque Bas Lansdorp et Arno Wielders initient des discussions avec divers fournisseurs du marché aérospatial aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Italie. Le projet prend forme, tout comme la feuille de route.

En avril 2013, Mars One lance son Astronaut Selection Program, le premier d'une série de quatre volets sur deux ans, avec à la fin, six équipes de quatre individus qui seront entrainés dès 2015. Au final, quatre participants seront sélectionnés pour un aller sur Mars. Un aller simple, car il n'est pas possible d'en revenir. Ces hommes finiront donc leur vie à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de millions de kilomètres de la Terre. Il est donc nécessaire de les y préparer et pour ce faire, Mars One entend reconstituer le paysage martien, à savoir un désert froid. La première zone sera relativement accessible d'accès tandis que la seconde sera localisée dans le désert arctique. Cet entrainement durera une dizaine d'années. Les participants devront faire face à leur solitude, apprendre à réparer leurs habitacles ainsi que les rovers, être formés aux pratiques médicales ou savoir faire pousser leur nourriture en terrain hostile.


L'atterrisseur de 2018


En 2018, Mars One prévoit de lancer la première mission privée vers la planète rouge avec un nouvel atterrisseur fabriqué par Lockheed Martin. Pour la société, il s'agit de montrer les appareils qui seront conçus pour 2025. Pour financer les études technologiques, Mars One a ouvert une campagne IndieGogo et a récolté 313 749 dollars auxquels s'ajoutent les ventes de produits marketing dérivés. Par ailleurs, Mars One prévoit de lancer un satellite de communication assurant une connexion 24/7. Il sera placé en orbite autour de Mars et permettra d'envoyer des images et des vidéos vers la Terre.

La société enverra un rover en 2020, chargé de trouver la meilleure localisation pour établir un camp de base. Celui-ci devra surtout être localisé au Nord pour s'assurer que les sols contiennent assez d'eau, mais assez proche de la ligne équatoriale pour être suffisamment exposé au soleil. Enfin, ce terrain devra être plat afin de faciliter l'installation du camp. Le Rover sera chargé de préparer le terrain, notamment aux endroits où seront positionnés les panneaux solaires.

Par la même occasion, Mars One lancera un second satellite de communication, qui sera placé en orbite autour du Soleil. Ce sera lui qui assurera les transferts de communication avec ComSat, lancé en 2018. Pourquoi autour du Soleil et non pas de la Terre ? Parce que de cette façon, si le Soleil est positionné entre la planète bleue et la planète rouge, les communications seront assurées sans aucune interruption.

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A la prochaine fenêtre de lancement, en 2022, Mars One enverra toute son infrastructure composée de deux habitacles, deux conteneurs de vie et deux unités de stockage. Ceux-ci arriveront à destination en 2023. Le camp commencera ainsi à prendre forme. Les habitacles seront positionnés par les rovers et remplis d'air respirable fourni par les conteneurs de vie avant l'arrivée des spationautes. Ces derniers disposeront des outils nécessaires pour construire leurs chambres et effectuer les installations électriques.

Si l'électricité sera produite via des panneaux solaires souples faciles à transporter, d'où provient donc l'oxygène ? De l'eau bien sûr ! Les conteneurs de vie seront en mesure de récupérer jusqu'à 60 kg de roche renfermant de la glace, afin de la réchauffer. Une partie sera transformée en eau tandis qu'une autre apportera l'oxygène nécessaire. On estime que sur 500 jours, ce mécanisme pourra générer 1500 litres d'eau et 120 kg d'oxygène. Par ailleurs, les habitacles seront capables de filtrer le nitrogène et l'argon présents dans l'atmosphère martienne au sein des cabines. Actuellement, 80% de l'air que nous respirons sur Terre est précisément constitué de nitrogène (diazote). Le mécanisme est alors très similaire à celui utilisé au sein de la station spatiale internationale.

En 2023, le rover sera donc chargé d'établir le camp, de positionner chacun des conteneurs et de commencer la production d'eau et de nitrogène. Mars One estime qu'avant l'arrivée des premiers humains, 3 000 litres d'eau et 120 kg d'oxygène seront disponibles.

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En 2024, Mars One enverra sur orbite autour de la Terre un habitacle temporaire avec une équipe chargée d'y greffer les atterrisseurs, le temps qu'une fenêtre de lancement soit disponible . Cette équipe sera remplacée par les participants du programme Mars One qui prendront place dans la capsule. Quelques semaines plus tard, l'équipement permettant d'accueillir une seconde équipe sera également envoyé. Après un voyage de plusieurs centaines de jours, la première équipe approchera de Mars. 24 heures avant l'arrivée, elle transvasera de l'habitacle temporaire vers le module d'atterrissage, le seul élément qui se posera sur la planète, l'autre étant éjecté et mis sur orbite autour du Soleil.

C'est en 2025 que les premiers humains arriveront sur Mars, suivis de peu par l'infrastructure nécessaire à la réception d'une autre équipe (production d'eau et d'oxygène). Il y aura donc quatre habitacles, quatre conteneurs et quatre unités de stockage, de quoi subvenir aux besoins de 16 spationautes selon Mars One. Cette seconde équipe débarquera en 2026 et le processus sera ainsi répété tous les deux ans.

La mission est-elle réalisable ?[/anchor]

Le professeur Gerard 't Hooft, ayant partagé un prix Nobel de physique en 1999 soutient l'initiative de Mars One « Ce projet me semble être une bonne manière d'accomplir le rêve de l'expansion de l'humanité vers l'espace », déclare-t-il dans une vidéo promotionnelle. Mars One a également convaincu Ed Sedivy, directeur de l'ingénierie spatiale chez Lockheed Martin et ayant précédemment travaillé sur l'atterrisseur Phoenix.

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Mais la communauté scientifique n'est pas complètement d'accord avec ce projet. Pour des chercheurs du MIT, la faisabilité-même de la mission n'est pas possible. Dans une analyse très complète et davantage... terre à terre... (PDF) - dont on vous épargnera les détails scientifiques - ils estiment que le cercle vertueux consistant à faire pousser des végétaux qui rejetteront de l'oxygène (principe de la photosynthèse) au sein des conteneurs n'a pas été étudié en détails. La salade et le blé, considérés comme des végétaux indispensables, rejettent après quelques semaines une quantité d'oxygène trop importante pouvant poser alors de gros risques d'incendies. Il n'est en outre pas possible de ventiler cet oxygène tout en retenant le nitrogène.

Les scientifiques soulignent par ailleurs que si l'équipement utilisé par Mars One a fait ses preuves au sein de la station spatiale internationale, il n'est pas pour autant approprié au degré de gravité de Mars. Un composant d'une certaine masse sur Terre ou sur l'lSS s'usera donc moins vite que sur Mars. En conséquence, les chercheurs du MIT estiment que les pièces de remplacement prendront 62% des cargaisons sur une période de 130 mois, diminuant ainsi les apports en médicaments, vêtements, voire l'arrivée de nouvelles personnes.

Face aux résultats de cette étude, le professeur Gerard 't Hooft, interrogé par nos soins, explique :

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Effectivement, je suis un "ambassadeur" pour Mars One.
J'ai pris connaissance des investigations d'un groupe au MIT concernant le projet Mars One. J'ai demandé à la société Mars One d'analyser ces recherches et de formuler une réponse. Nous sommes tous conscients des défis techniques soulevés par le projet visant à faire atterrir un groupe de personnes sur Mars tout en leur offrant des conditions de vie décentes. Personne ne quittera la Terre pour Mars tant que nous n'y avons pas installé une station prête à les recevoir, où des abris, de l'air, de l'eau, de l'énergie et de la nourriture les attendent.

Mars One fait savoir que les données du MIT ne sont pas correctes. Des recherches approfondies par Mars One ainsi que par les sociétés embauchées pour ce projet concluent que ces problèmes peuvent être facilement surmontés. Personnellement, je répondrais : nous verrons bien. Si ce qu'affirme le MIT est correct, ou trop proche de la vérité, nous le saurons bien assez tôt, et personne ne se rendra sur Mars.

Aujourd'hui je pense toujours que la préparation devrait continuer ; une voie vers une colonisation humaine de Mars devrait être amorcée. Il se peut qu'il y ait des freins, des obstacles, des problèmes techniques ou financiers, que sais-je encore, mais pour l'heure, Mars One a le scénario le plus réaliste que je connaisse.


Thomas Appéré, docteur en planétologie, émet également des doutes sur le financement et la feuille de route de Mars One. Il rappelle par ailleurs qu'il nous est aujourd'hui déjà très difficile d'envoyer à nouveau des humains sur la Lune. Un flou subsiste concernant la conservation des plans détaillant les atterrisseurs lunaires de la fusée Saturn V. Mais selon M. Appéré, « c'est même plus grave, tous ceux qui travaillaient sur les missions Apollo ne sont plus là, c'est toute une expertise que nous avons perdue ».

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Certes, nous savons aujourd'hui déposer des robots sur le sol martien, mais lorsqu'il s'agit d'envoyer des humains, d'autres éléments entrent en compte : problématiques de température, de pression, de sas, de vivres ou de freinage dans l'atmosphère (le poids d'une fusée habitée étant bien plus important). En outre, le module lunaire devait être capable de redécoller pour rapatrier l'équipe vers la Terre. Avec Mars One, le problème ne se pose pas réellement, les candidats ayant signé pour un aller-simple. Toutefois, à l'heure actuelle, les atterrisseurs martiens sont davantage utilisés pour des crashs contrôlés et pas appropriés pour de effectuer vrais atterrissages.

Mars One : une vaste supercherie ?[/anchor]

Un astrophysicien souhaitant rester anonyme et travaillant au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) explique qu'au sein de la communauté, le projet Mars One n'est pas vraiment pris au sérieux.« Ça ressemble plus à un coup de pub bien ficelé pour monter une émission de télé aguichante qu'à un projet maîtrisé », affirme-t-il ainsi.

Mais les pratiques-mêmes de Mars One seraient surtout très discutables. En mars 2014, le groupe avait annoncé avoir signé un partenariat avec Uwingu, une société proposant aux consommateurs de nommer les exoplanètes et les cratères de Mars moyennant une somme entre 5 et 5 000 dollars selon leur taille. Uwingu explique qu'après le paiement, la personne recevra un certificat au format PNG avec les coordonnées du cratère en question. Le processus de nomination est complètement ouvert et Uwingu affirme qu'il mettra à disposition une base de données ; l'argent récolté étant utilisé pour faire avancer les recherches scientifiques.

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Uwingu a été créé par toute une équipe de scientifiques, notamment cinq docteurs spécialisés dans l'astronomie, la physique, les planètes ou l'astrophysique. Parmi ces derniers, nous retrouvons le Dr. Alan Stern ayant précédemment dirigé tous les programmes et missions scientifiques de la NASA. Malgré les apparences, le projet reste complètement illégal.

L'Union astronomique internationale, regroupant les astronomes professionnels, a souhaité répondre aux pratiques mises en oeuvre par Uwingu en expliquant : « Récemment une organisation a invité le public à acheter des propositions de nommage pour les exoplanètes et des droits permettant de voter pour la suggestion de noms (...) ces certificats sont trompeurs puisque ces campagnes n'ont aucun poids sur le processus de nommage officiel ».

Face à cette situation, l'astrophysicien que nous avons interrogé affirme alors :

Bref, une alliance avec une compagnie qui vend des choses qui ne lui appartiennent pas à ses "clients/pigeons", et qui est clairement dans la truande et le mensonge, ne plaide pas en faveur de la crédibilité de ce projet. On a donc toutes les raisons de craindre que leur but ne soit pas vraiment d'aller sur Mars mais de faire suffisamment de bruit pour vendre des goodies ou des fausses propriétés de cratères martiens, etc...


Aller sur Mars, mais pour y faire quoi ?[/anchor]

A l'heure actuelle, nous sommes capables d'envoyer des robots sur la planète rouge, faut-il alors réellement envoyer des hommes ? Les conditions de vie semblent en tout cas s'y opposer. Et qu'apporterait réellement la présence humaine ?

Selon Thomas Appéré, il est clair que les rovers peuvent supplanter le travail, mais qu'il serait réalisé bien plus rapidement par un homme. Ce dernier saurait par exemple d'emblée vers quel rocher ou quel terrain se tourner pour l'analyser. Le travail serait ainsi plus pertinent. Mais au-delà de la recherche scientifique, il précise qu'il existe bel et bien une dimension humaine à ce projet:

L'humanité a continuellement besoin de repousser ses frontières et d'avoir des objectifs toujours plus ambitieux. Nous avons été sur la Lune, il est logique que nous souhaitions aller encore plus loin, c'est très important.

Guillaume Belfiore

Lead Software Chronicler

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Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.

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