No Man's Sky : 10 infos à connaître sur ce jeu d'exploration spatiale

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Attendu de longue date, No Man's Sky débarque le 10 août sur PS4 et le 12 août sur PC. Ce titre, particulièrement intrigant, invite à l'exploration de planètes à travers l'Espace, avec un potentiel quasiment infini. Voici ce qu'il faut savoir sur le jeu du studio Hello Games, l'une des sorties majeures de l'été.

Explorer l'Espace en solitaire dans son propre vaisseau spatial, telle est l'expérience promise par No Man's Sky. Rarement un jeu aura aussi bien porté le qualificatif d'open world puisqu'il est quasiment infini ! Mais ce n'est pas la seule chose à connaître. Les informations qui suivent vous permettront d'en savoir plus sur le jeu d'Hello Games avant de vous lancer - ou de vous décider, ou non, d'en faire l'acquisition.

18 quintillions de planètes à visiter

L'immensité de l'univers de No Man's Sky se mesure en quintillions de planètes à visiter. Ce sont 18 446 744 073 709 551 616 mondes différents qui attendent les joueurs. Aucune partie ne ressemble à une autre puisque les joueurs partent d'un endroit différent. Pour arriver à un tel choix, les développeurs ont utilisé le procédé de génération procédurale, qui permet de créer du contenu numérique en temps réel et de façon automatisée. Les règles de base sont définies par des algorithmes qui prennent en compte une série de paramètres pour construire les mondes, au fur et à mesure du périple du joueur. Dans le cas de No Man's Sky, cela inclut la faune et la flore des planètes, les ennemis en place, le climat, les bâtiments à explorer...

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Un jeu immense de seulement 10 gigaoctets

Malgré l'étendue de son univers, qui compte donc de très nombreuses galaxies, No Man's Sky ne pèse que 10 Go, et une grande partie de ces données se résument à de la musique. Par rapport au poids qu'affichent des jeux bien moins vastes, on peut se demander comment on arrive à une telle prouesse. Il s'agit, en réalité, de l'une des conséquences de la génération procédurale mise en place : comme le jeu génère au fur et à mesure les planètes visitées par le joueur, rien n'est stocké en dur sur le disque, que l'on joue sur PS4 ou PC.

Néanmoins, comme la construction du monde est mathématique, son développement n'est pas aléatoire et s'avère être le même pour tous les joueurs : il est donc possible - rare, mais possible - de visiter une planète qui a déjà été découverte par un autre. Malgré cet aspect connecté, pas besoin d'être relié à Internet pour jouer : tout le nécessaire est installé de base, il ne faut rien de plus pour générer l'infinité de l'univers du jeu. Si l'on décide de jouer sans connexion, alors seules les très discrètes fonctions en ligne disparaissent.

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Aucune histoire n'est imposée

No Man's Sky ne s'encombre pas d'un scénario, ni de personnages secondaires. Le seul et unique objectif : se rendre au centre de l'univers. « Nous ne voulons pas vous raconter une histoire, nous voulons que vous racontiez la vôtre » expliquent les développeurs. Si aucune quête scénarisée n'est proposée, le jeu impose cependant des missions, notamment au début d'une partie où l'on commence par effectuer des réparations sur le vaisseau de base. Il faut, par la suite, construire certains modules spécifiques comme un hyperpropulseur pour passer d'un système solaire à l'autre. Récolter du carburant et des matériaux permet également d'optimiser le vaisseau mais également la combinaison et le système de survie, qui sont primordiaux sur des planètes majoritairement hostiles.

De fait, le jeu d'Hello Games invite à la découverte et à l'exploration de mondes vierges. No Man's Sky propose tout de même de devenir pionnier, d'être le premier explorateur à poser les pieds sur une planète, à trouver un abris abandonné ou pas ou à terrasser une créature spécifique. Là, le joueur peut marquer de son nom l'histoire en laissant sa griffe dans les endroits qu'il a visités, en les renommant et en les indexant dans l'Atlas - ce qui rapporte, au passage, de l'argent virtuel.

No Man's Sky fait partie de ces titres où l'expérience est totalement personnelle, et où l'on rencontre des situations que personne d'autre n'a pu vivre. Le potentiel est incroyable, et les conversations entre les joueurs s'annoncent réellement passionnantes.

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Une expérience solitaire

L'immensité de No Man's Sky dépasse celle de la totalité des MMORPG aujourd'hui disponibles sur le marché. Pour autant, il se joue en solo : il n'y a aucun mode multijoueur à proprement parler, qui permette de rejoindre un compagnon et d'explorer avec lui. C'est relativement logique puisque, comme on l'a dit un peu plus haut, il est jouable sans connexion à Internet. Mais on pourrait se demander, simplement, s'il n'est pas trop grand pour un seul joueur.

Le titre même donne un indice sur ses intentions : No Man's Sky fait écho à No Man's Land, qui désigne un endroit où il n'y a personne. Être seul dans l'Espace et découvrir des planètes, sans avoir de coéquipier, fait partie intégrante du gameplay, et permet de vivre autrement son expérience au sein de ce vaste univers. Par ailleurs, cela ne signifie pas que l'on est totalement seul : il existe de nombreuses formes de vie sur ces différentes planètes, ainsi que des convois que l'on croise dans l'Espace, ou encore, une police spatiale qui peut intervenir en cas de conflit. Et il est possible de partager ses découvertes en ligne, avec les autres joueurs, par le biais de l'Atlas, une sorte de cartographie de l'univers.

Cela signifie-t-il pour autant qu'il soit impossible de rencontrer un autre joueur dans le jeu ? La possibilité existe bel et bien, mais compte tenu de l'immensité du jeu, il s'avère assez peu probable de croiser un autre explorateur. Hello Games a cependant décidé d'augmenter ce qu'il appelle « les chances de collision » via le patch day one du titre, qui permet de scanner les systèmes solaires et de déceler la présence d'un autre explorateur éventuel. Mais ça ne fait pas de No Man's Sky un jeu multijoueur pour autant, aucune fonctionnalité de groupe n'étant proposée.

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L'équipe de développement se résume à 13 personnes

Hello Games est un studio dont la création remonte à 2009. A l'origine, on trouve quatre développeurs britanniques : Sean Murray, Grant Duncan, Ryan Doyle et David Ream. Leur premier jeu, Joe Danger, est sorti en juin 2010 d'abord sur PlayStation 3. Le succès de ce jeu dans lequel on incarne un cascadeur a été tel que le studio l'a ensuite sorti sur Xbox 360 en 2011, sur PC en 2013 et enfin sur iOS, Android et PS Vita en 2013.

Entre-temps, en 2012, les quatre Britanniques ont commencé à développer le concept d'origine de No Man's Sky. A l'époque, le titre portait le nom de code Project Skyscraper. « Notre projet était à la fois si ambitieux, naïf et inspirant qu'il n'était presque pas réel dans nos esprits » a raconté Sean Murray à IGN.

Le succès de Joe Danger a permis au studio de s'agrandir et de recruter six nouveaux employés. Joe Danger 2 a alors été mis en chantier. C'est durant l'été 2012 que les premières lignes du code procédural de No Man's Sky ont été écrites, et le développement a débuté avec une équipe très réduite qui travaillait dans le plus grand secret. Au final, le titre a été officialisé en décembre 2013. L'équipe d'Hello Games s'est légèrement agrandie par la suite, mais le jeu n'a été développé que par 13 personnes au total.


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Les développeurs eux-mêmes ne savent pas tout

Comme ils ont conçu l'univers avec le système de génération procédurale, les développeurs eux-mêmes ne savent pas ce que cache l'étendue de No Man's Sky.

Ils ont, certes, développé les différents environnements, les créatures, ou les ennemis que l'on peut croiser dans le jeu, mais il est bien évidemment impossible pour eux d'inspecter les 18 446 744 073 709 551 616 planètes éparpillées dans des milliers de galaxies.

Alors, les développeurs ont eu l'idée de concevoir des sondes virtuelles, qui explorent les différentes planètes et génèrent des gifs animés pour que l'équipe à l'origine du jeu puisse visualiser les différents mondes. C'est le seul moyen de procéder : il faudrait plus de 500 milliards d'années pour tout découvrir manuellement !

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La distance du soleil influence l'écosystème des planètes

Comme on l'a déjà évoqué, les planètes sont différentes les unes des autres, et leur génération est déterminée mathématiquement. Tout cela est régi par une série de règles précises. Parmi elles, on trouve le fait que l'écosystème des mondes à visiter dépend en partie de leur distance du soleil - ou de l'un des soleils, plutôt. Si une planète est proche du soleil, elle sera sèche, aride, avec une température insupportable, nécessitant un équipement adéquat pour ne pas mourir calciné en parcourant sa surface. Si elle est trop loin du soleil, c'est l'effet inverse, la planète est glaciaire avec des conditions de vie tout aussi difficiles et des zones quasiment inaccessibles.

Dans les deux cas, trouver de la vie sur ce type de planète ne sera pas chose aisée : les développeurs expliquent d'ailleurs que si des ressources sont disponibles dans la plupart des mondes visités, la majorité des planètes sont stériles, sans faune et sans flore. Pour trouver des mondes luxuriants avec des animaux et de la végétation à foison, il faut viser juste et trouver des planètes où les compromis climatiques le permettent. Et cela ne signifie pas pour autant que ce genre de planète vous réservera un bon accueil, les dangers ne se résumant ni au climat, ni à la faune ou la flore...

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Tout se visite

Chaque planète peut être visitée, mais aussi chaque endroit qui s'y trouve. No Man's Sky ne se contente pas de générer l'environnement immédiat du joueur : toute la planète peut être parcourue. Il est possible de se poser n'importe où avec son vaisseau, et de marcher littéralement des kilomètres en mode exploration. Évidemment, on peut utiliser le vaisseau pour se rapprocher d'un point spécifique, des montagnes par exemple, pour se faciliter la vie. Les fonds marins se visitent également, à condition d'être correctement équipé.

On peut clairement passer des heures sur une seule planète en allant d'un point d'intérêt à un autre, et en récoltant des ressources parfois bien cachées. Le jeu propose, en somme, une multitude d'open worlds dans un univers infini. La durée de vie est incalculable, pour peu qu'on ne se lasse pas d'inspecter des mondes nouveaux.

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Différents types de vaisseaux sont proposés

No Man's Sky intègre une partie gestion, qui permet d'améliorer son équipement, mais aussi son vaisseau. C'est un détour obligatoire pour pouvoir aller de plus en plus loin dans l'Espace, et visiter des mondes qui sont assez souvent hostiles. La vitesse, la maniabilité ou la puissance des armes sont autant d'éléments perfectibles.

S'il n'est possible de disposer que d'un seul vaisseau à la fois, on peut en acquérir un nouveau moyennant finance. Il en existe différents types, en fonction de ce que le joueur veut privilégier durant son expérience : s'il veut se focaliser sur le commerce, il choisira un vaisseau avec une grande capacité de chargement. Pour le combat, il faut compter sur un vaisseau rapide et correctement armé. Pour l'exploration, c'est davantage la longueur des sauts spatiaux qui sera privilégiée. Quelle que soit l'option choisie, on peut gagner des crédits du jeu pour améliorer son vaisseau spatial... ou bien en acquérir un autre, pour varier les plaisirs. Il faudra également penser à faire le plein de carburant !

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La mort n'est pas définitive, mais elle est pénalisante

Le fait de mourir dans No Man's Sky n'entraîne pas la fin de l'aventure... Néanmoins, contrairement à d'autres jeux, où cela signifie seulement qu'une sauvegarde précédente se recharge, ici, elle s'avère assez pénalisante : si vous mourez sur une planète, en pleine exploration, vous revenez à votre vaisseau spatial... sauf que tout ce que vous aurez récupéré sur la planète, sans avoir le temps de le stocker dans le vaisseau, sera perdu. Heureusement, il est possible de transférer des ressources dans son vaisseau à distance, mais attention à la capacité de l'inventaire !

Et lorsque vous mourez dans l'Espace, vous revenez à la station spatiale la plus proche, en ayant perdu votre vaisseau et ce qu'il contient. Si vous n'avez pas d'argent pour racheter un vaisseau, vous pouvez disposer d'un modèle gratuit, mais basique... On l'aura compris, mieux vaut être prudent lorsqu'on parcourt la galaxie, car les erreurs ne font pas de cadeau !

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Des informations parmi d'autres, à connaître au sujet de No Man's Sky, un jeu résolument à part, dont la sortie durant les vacances d'été s'avère être un timing bien choisi pour s'y plonger durant les vacances... Bon voyage !

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