En mars 2012, Zynga annonçait avoir effectué un rachat de taille, à savoir celui de son concurrent OMGPOP, l'éditeur du jeu Draw Something. A l'époque, le montant de la transaction n'avait pas été communiqué mais plusieurs spécialistes estimaient que le groupe dirigé par Mark Pincus avait déboursé environ 200 millions de dollars dont une grande partie en cash.
While this is the last day at @zynga for many @omgpop staff, we want to thank you for all love and awesomeness over the years!
— omgpop (@omgpop) June 3, 2013
Plus d'une année après, la situation est clairement différente pour Zynga. En difficulté financière, la société est sommée de faire des choix stratégiques et de se séparer de certains de ses actifs. En ce sens, l'éditeur a indiqué cette semaine se séparer de 18% de ses effectifs, ce qui représente environ 520 collaborateurs.
Dans la foulée, le compte Twitter d'OMGPOP a indiqué que la journée de lundi serait la dernière pour un bon nombre de personnes de la société rachetée depuis. Il ne précise par contre pas ce qu'il adviendra des jeux développés par ce même éditeur. D'autres, comme la vice-présidente de ce même éditeur a précisé avoir été avertie de son licenciement via Facebook.
L'aventure OMGPOP sous la bannière Zynga ne restera pas dans les annales du marché des réseaux sociaux. Une année après le rachat, des observateurs estiment la perte de Zynga à 528 000 dollars par jour pour ne pas avoir su monétiser suffisamment les actifs de l'éditeur, comme Draw Something mais également son portail de jeu en ligne. Zynga utilisera tout de même la marque OMGPOP pour ses prochains services.
Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.
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