Paramount vient d'annoncer aux États-Unis ses premiers Blu-ray Ultra HD, et le studio est à la fois timide et audacieux. Il ne lance effectivement que deux titres, d'une même saga, Star Trek et Star Trek Into Darkness, aux prix exorbitant de 50 dollars pièce. Les mêmes films en Blu-ray standard sont vendus 10 et 15 dollars pièce. Paramount vend donc l'ultra haute définition quatre fois plus chère que la haute définition.
À titre de comparaison, les premiers Blu-ray Ultra HD des trois premiers studios, y compris des films récemment oscarisés tels que The Revenant, Mad Max: Fury Road ou Seul sur Mars, sont vendus environ 30 euros en France.
Les deux films seront quoi qu'il en soit disponibles en France à partir du 2 août.
Un studio chercherait l'échec d'un support qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Paramount édite pourtant beaucoup de films à succès propices à une sortie en Blu-ray Ultra HD, tels que la saga Mission Impossible, la saga Transformers, des blockbusters comme Terminator Genisys ou Le loup de Wall Street.
Mais certains acteurs de l'industrie souhaitent visiblement déposséder le consommateur de ses films, en prévoyant un DRM fort contraignant pour ces nouveaux Blu-ray Ultra HD, et en privilégiant la vidéo à la demande, qui promet des revenus plus importants, par le biais d'abonnements mensuels ou de locations multiples d'un seul et même titre. Rappelons pour conclure que plusieurs grands studios, tels qu'Universal ou Disney, n'ont encore rien annoncé en matière d'Ultra HD Blu-ray, et que seulement deux fabricants commercialisent des lecteurs.
Plus que jamais, il parait légitime de prendre la température encore quelques mois avant d'envisager de s'équiper pour le Blu-ray Ultra HD. Même si on risque ainsi d'entretenir le phénomène de l'œuf ou de la poule... (Pourquoi l'industrie s'intéresserait-elle à ce marché si personne n'investit ?).
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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