Domotique : avec Pluzzy, Toshiba se lance dans le pilotage énergétique

02 juillet 2013 à 09h55
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Toshiba France investira dans le courant de l'été un nouveau segment de marché : celui du smart metering, ou gestion intelligente de la consommation électrique de la maison, grâce à une nouvelle gamme de produits baptisée Pluzzy.

Si l'on connait principalement Toshiba en France pour ses ordinateurs et ses produits d'électronique grand public, la maison mère japonaise tire un quart de ses revenus d'activités liées à l'énergie, des centrales nucléaires aux dispositifs dits « intelligents » qui servent à piloter les équipements du quotidien. Partant du principe que ces derniers allaient connaître un important essor dans les années à venir, la filiale française s'est alliée à un spécialiste du genre, Ijenko, pour développer ses propres produits, réunis sous la marque Pluzzy. Ceux-ci devraient faire leur apparition dans la grande distribution spécialisée aux alentours de la rentrée de septembre.

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De quoi s'agit-il vraiment ? La gamme Pluzzy s'articule autour d'un boîtier central, une box, qu'on devra relier à son modem routeur pour qu'il accède à Internet. A cette box, on connectera sans fil une série d'appareils qui se chargeront de mesurer ou de piloter la consommation électrique d'une partie des équipements, ainsi qu'un module de communication prenant place au niveau du compteur du foyer. L'ensemble est administré par l'intermédiaire d'une interface Web, accessible donc depuis l'extérieur du domicile.

On pourra ensuite associer à l'unité centrale des prises électriques dédiées, qui se chargeront de mesurer la consommation exacte des appareils qu'elles alimentent. Via son navigateur, l'utilisateur accède ainsi à un tableau de bord détaillé de la consommation électrique des parties « connectées » de son foyer, avec une foule de statistiques (plages horaires, répartition heures pleines / heures creuses, relevés individuels pour chaque prise), l'idée sous-jacente étant de mettre à profit ces chiffres pour optimiser ses usages et réduire sa facture électrique globale.

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Pour ce faire, une dimension pilotage s'ajoute à la collecte des chiffres : on pourra ainsi couper à distance l'alimentation sur l'une ou l'autre de ses prises. D'autres équipements participent à cette logique, comme un détecteur de présence qui servira donc à couper les lumières lorsque personne n'est présent, ou des thermomètres communicants pour ajuster plus finement le chauffage du domicile. De quoi favoriser les économies d'énergie donc, mais aussi améliorer le confort général de la maison selon les représentants du fabricant.

Les différents appareils impliqués communiquent grâce à la norme Zigbee, qu'on retrouve derrière la plupart des équipements domotiques, du fait de ses vertus particulièrement adaptées : très faible consommation d'énergie, portée d'environ trente mètres, et capacité à interconnecter les différents éléments connectés de façon à constituer un réseau maillé. Toshiba, qui lance ces premiers produits sous ses propres couleurs, espère d'ailleurs que d'autres fabricants choisiront de faire certifier leurs accessoires, capteurs et autres prises, pour la plateforme Pluzzy.

« Nous sommes au début d'un marché de masse », estime, confiant, Alain Kergoat, directeur marketing de Toshiba France, en invoquant des chiffres Strategy Analytics selon lesquels cinq millions de foyers devraient s'équiper de solutions apparentées à la domotique d'ici 2017 en France. L'arrivée des compteurs électriques de nouvelle génération (Linky) est également perçue comme un facteur de bon augure.

Les équipements Pluzzy seront vendus prêts à l'emploi, sans que l'accès au service en ligne ne soit facturé. Toshiba évoque des prix publics conseillés de l'ordre de 199 euros pour l'unité centrale Pluzzy, 99 euros pour le boitier dédié au compteur électrique, 59 euros pour une prise électrique connectée et 129 euros pour un détecteur de mouvement. Un kit de départ réunissant box, liaison compteur et trois prises sera également proposé, à 469 euros.

Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...

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Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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