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Le monde des ERP est en ébullition. Quelques jours après l'annonce du rachat amical de JD Edwards par PeopleSoft, c'est désormais au tour d'Oracle d'annoncer une OPA de 5.1 Md$ sur .. PeopleSoft. Oracle offre aux actionnaires de PeopleSoft 16 dollars par action, soit une prime de 6% sur le cours de clôture de jeudi soir sur le .
Cette OPA, que l'on pourrait qualifier d'hostile, a visiblement surpris les dirigeants de PeopleSoft et JD.Edwards, qui ont vertement critiqué l'action d'Oracle. Même si il est obligé par la loi d'étudier l'offre d'Oracle, le directeur général de PeopleSoft, Craig Conway, ne devrait pas la recommander à ses actionnaires.
Tout en souligant les synergies entre Oracle et PeopleSoft, les observateurs soulignent la faiblesse de l'offre d'Oracle et s'attendent à ce que son PDG Larry Elisson, l'un des hommes les plus riches des Etats-Unis, réhausse son offre à 20 voire 25 dollars.
Issu des logiciels de bases de données, Oracle entame depuis plusieurs années un virage stratégique en s'ouvrant aux serveurs d'applications et désormais aux logiciels applicatifs professionnels, n'hésitant plus à qualifier sa dernière suite de véritable ERP, un secteur jusqu'à présent dominé par l'allemand . En cas de réussite de l'OPA, Oracle pourrait ainsi prétendre à la première place du secteur, en offrant une panoplie complète à ses clients entreprises.
Cette OPA, que l'on pourrait qualifier d'hostile, a visiblement surpris les dirigeants de PeopleSoft et JD.Edwards, qui ont vertement critiqué l'action d'Oracle. Même si il est obligé par la loi d'étudier l'offre d'Oracle, le directeur général de PeopleSoft, Craig Conway, ne devrait pas la recommander à ses actionnaires.
Tout en souligant les synergies entre Oracle et PeopleSoft, les observateurs soulignent la faiblesse de l'offre d'Oracle et s'attendent à ce que son PDG Larry Elisson, l'un des hommes les plus riches des Etats-Unis, réhausse son offre à 20 voire 25 dollars.
Issu des logiciels de bases de données, Oracle entame depuis plusieurs années un virage stratégique en s'ouvrant aux serveurs d'applications et désormais aux logiciels applicatifs professionnels, n'hésitant plus à qualifier sa dernière suite de véritable ERP, un secteur jusqu'à présent dominé par l'allemand . En cas de réussite de l'OPA, Oracle pourrait ainsi prétendre à la première place du secteur, en offrant une panoplie complète à ses clients entreprises.