0
Lors de la réunion du Forum sur la gouvernance de l'Internet, l'UE a réaffirmé qu'Internet doit rester un moteur pour la démocratie et le développement
La première réunion de l'Internet Governance Forum est l'occasion pour Bruxelles de rappeler que le Réseau doit rester "un moteur démocratique et économique".
Conformément au calendrier fixé lors de la phase II du Sommet mondial sur la société de l'information, et à la volonté de l'ONU, la réunion inaugurale du Forum (IGF) a débuté le 30 octobre 2006 en Grèce, soit un mois après la révision du contrat passé entre les Etats-Unis et l'ICANN.
Arrivé à terme fin septembre dernier, le volet le plus sensible de l'accord entre Washington et l'ICANN (Internet Corp. For Assigned Names and Numbers) a été remplacé "par un accord de gouvernance plus souple qui prendra fin en 2009."
Désormais, le Département américain du commerce qui, en 1998, a créé l'ICANN pour superviser Net et noms de domaine, est censé accorder plus d'autonomie à l'organisation. A terme, la gouvernance de l'Internet devrait être uniquement gérée par le secteur privé, conformément aux voeux de l'ONU.
L'IGF, nouvel espace international d'échanges entre représentants des gouvernements, des entreprises et de la société civile, devra veiller aux grains. Sans pouvoir décisionnel, le Forum sur la gouvernance de l'Internet aura-t-il les moyens de limiter l'influence étatsunienne sur le Net ?
"Internet peut continuer à alimenter la démocratie et le développement économique si la liberté d'expression et le libre accès à l'information sont garantis", a déclaré lundi depuis Athènes Viviane Reding, commissaire européenne en charge de la société de l'information. Avant d'ajouter : "Les gouvernements et les entreprises du monde entier tolérer ni les restrictions d'accès, ni la cyber-répression."
Cette référence directe aux pratiques de sociétés Internet américaines en Chine (Google, , MSN) sera-t-elle entendue ? Viviane Reding veut y croire : "La possibilité d'établir des communications à l'échelle planétaire via Internet est l'un des aspects les plus positifs de la mondialisation."
La première réunion de l'Internet Governance Forum est l'occasion pour Bruxelles de rappeler que le Réseau doit rester "un moteur démocratique et économique".
Conformément au calendrier fixé lors de la phase II du Sommet mondial sur la société de l'information, et à la volonté de l'ONU, la réunion inaugurale du Forum (IGF) a débuté le 30 octobre 2006 en Grèce, soit un mois après la révision du contrat passé entre les Etats-Unis et l'ICANN.
Arrivé à terme fin septembre dernier, le volet le plus sensible de l'accord entre Washington et l'ICANN (Internet Corp. For Assigned Names and Numbers) a été remplacé "par un accord de gouvernance plus souple qui prendra fin en 2009."
Désormais, le Département américain du commerce qui, en 1998, a créé l'ICANN pour superviser Net et noms de domaine, est censé accorder plus d'autonomie à l'organisation. A terme, la gouvernance de l'Internet devrait être uniquement gérée par le secteur privé, conformément aux voeux de l'ONU.
L'IGF, nouvel espace international d'échanges entre représentants des gouvernements, des entreprises et de la société civile, devra veiller aux grains. Sans pouvoir décisionnel, le Forum sur la gouvernance de l'Internet aura-t-il les moyens de limiter l'influence étatsunienne sur le Net ?
"Internet peut continuer à alimenter la démocratie et le développement économique si la liberté d'expression et le libre accès à l'information sont garantis", a déclaré lundi depuis Athènes Viviane Reding, commissaire européenne en charge de la société de l'information. Avant d'ajouter : "Les gouvernements et les entreprises du monde entier tolérer ni les restrictions d'accès, ni la cyber-répression."
Cette référence directe aux pratiques de sociétés Internet américaines en Chine (Google, , MSN) sera-t-elle entendue ? Viviane Reding veut y croire : "La possibilité d'établir des communications à l'échelle planétaire via Internet est l'un des aspects les plus positifs de la mondialisation."
