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Elon Musk veut plus de contrôle sur Tesla afin d'en faire un leader dans l’IA et la robotique

16 janvier 2024 à 15h41
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Elon Musk veut une plus grande part du capital de Tesla. © Rokas Tenys / Unsplash
Elon Musk veut une plus grande part du capital de Tesla. © Rokas Tenys / Unsplash

Elon Musk souhaiterait voir sa participation au capital de Tesla doubler, pour mener à bien certains projets.

Être toujours le leader mondial des véhicules électriques, malgré la concurrence toujours plus acharnée de BYD, ne suffit pas pour l'homme le plus riche du monde, Elon Musk. Il vient en effet d'expliquer sur son réseau social X (ex-Twitter) qu'il souhaitait accroître son emprise sur la firme, qu'il dirige depuis maintenant une quinzaine d'années. Reste à savoir si les actionnaires seront d'accord.

Elon Musk voudrait avoir 25% du capital de Tesla

Tous les moyens sont bons pour apprendre des nouvelles. Ainsi, depuis quelques jours, Elon Musk a fait savoir qu'il souhaiterait un nouveau programme de rémunération pour son travail à la tête de Tesla. Une discussion sur X.com s'en est ensuite suivi, conversation à laquelle le milliardaire a fini par participer, en partageant ses ambitions pour l'avenir.

Et elles sont d'ampleur. Car l'homme d'origine sud-africaine a expliqué vouloir obtenir une participation beaucoup plus grande au capital de la firme californienne. Il souhaiterait en effet détenir 25% des parts de la société, alors qu'actuellement, il n'est propriétaire que de 12% des actions Tesla.

Le problème de l'IA

Cette nouvelle position lui permettrait ainsi d'être plus assuré alors qu'il ambitionne de mener de nouvelles réalisations dans des secteurs d'avenir, comme l'intelligence artificielle, ou la robotique. Pour rappel, Tesla travaille sur son supercalculateur Dojo, avec l'objectif de développer un outil à la puissance de calcul de 100 exaflops (100 milliards de milliards d'opérations) par seconde. Le géant américain a aussi présenté en décembre dernier la nouvelle génération de son robot, Optimus.

Pour Elon Musk, acquérir ces 25% des parts de Tesla sera « assez pour [qu'il] soit influent, mais pas au point de ne pas pouvoir être renversé. » « À 15% ou moins, le ratio pour/contre pour me renverser rend une prise de contrôle par des intérêts douteux trop facile » ajoute-t-il dans post suivant. S'il venait à ne pas obtenir ce qu'il propose, il chercherait alors plutôt à développer ces produits en dehors de Tesla. Ce qui serait une mauvaise nouvelle pour les actionnaires. Alors, doit-on s'attendre à du changement en 2024 chez Tesla ?

Source : Bloomberg

Samir Rahmoune

Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les q...

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Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les questions énergétiques, et l'astronomie. Souvent un pied en Asie, et toujours prêt à enfiler les gants.

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Commentaires (5)

Proutie66
Article critiquable.<br /> C’est ce que Elon dit.<br /> Si il le dit, est-ce vrai pour autant ?<br /> On peut aussi se poser la question quand au fait que Twitter a été saccagé par Musk, que Tesla a de nombreux shorter en bourse, et qu’ils ne vont pas aller si bien sur le marché pour 2024/2025 européen (Allemagne, France) et en Chine, la bataille est rude.<br /> On a déjà vu de gros leader se faire jarter… récemment.
pecore
C’est certainement de la com’ façon Elon. Il n’a pas vraiment l’intention de prendre 25%.<br /> Musk cherche plutôt à faire peur aux actionnaires, en leur disant : «&nbsp;laissez-moi faire ce que je veux ou je casse tout, comme pour Twitter.&nbsp;»
MisterDams
Pour moi, en tout cas pour l’instant, on peut pas considérer pareil la gestion de Tesla et celle de Twitter/𝕏 par Musk. A mon avis son vrai problème, c’est qu’il est déterministe technologique. C’est même plutôt normal s’il a vraiment un syndrome d’Asperger, il ne peut pas concevoir qu’on puisse avoir l’outil parfait, mais que ça ne fonctionne pas derrière.<br /> Une voiture, c’est «&nbsp;facile&nbsp;». On fait les plans, on mesure, on adapte, on teste. On déploie, on optimise, on mesure, et ça marche. L’usine pour produire ? Pareil. Et c’est pour ça qu’il performe dans ce domaine : les Tesla sont une révolution de la conception même de la voiture, elles ont fait voler en éclat des décennies de R&amp;D du marché. Il prend un peu de retard parce qu’il vise la lune, mais jusqu’à présent il arrive pas très loin de son but à chaque fois.<br /> Même sujet chez SpaceX.<br /> Sauf que c’est pas applicable à 𝕏, parce que c’est un outil «&nbsp;vivant&nbsp;». Pour un déterministe, c’est presque une aberration qu’un tel réseau ai pu marcher au départ (moi le premier ).<br /> Plus contraignant que des réseaux déjà en place (180 caractères max), pas hyper bien organisé (suivre une discussion a longtemps été une plaie par rapport aux commentaires Facebook par ex…) et on a toutes les chances de passer à côté d’un maximum d’informations tellement le tri/filtrage est compliqué pour un si gros volume d’informations (ce qui a généré des outils complémentaires à la TweetDeck).<br /> Pourtant ça a pris, car il y a eu des détournements de l’usage (les threads par exemple), que ça apportait une viralité inédite grâce aux hashtags, que c’était absolument génial pour l’échange «&nbsp;en direct&nbsp;» (époque Periscope notamment), et que ça a aussi permis un aplatissement complet de la sphère «&nbsp;médiatique&nbsp;», où le tweet de Beverly Dupond pouvait désormais peser plus que celui d’un Président Oftheworld, dans un univers où Beverly n’aurait jamais pu être entendue au-delà de son cercle proche, permettant de faire émerger des gens archi-compétents jusqu’ici inaudibles (plein de comptes qui font des threads d’analyse ou vulgarisation géniaux en politique/tech/histoire/économie/etc par exemple).<br /> Sauf que tout ça a aussi évolué, au début c’était plutôt un média, on y retrouvait les journalistes (micro-blogging qu’on disait), puis ça s’est élargi car les lecteurs sont devenus les participants. C’est devenu progressivement un forum, puis un chat, un service client, une place publique… un réseau social.<br /> Mais c’est aussi devenu un énorme fourre-tout, où le meilleur côtoie le pire, et où justement Beverly et le Président sont placés sur un plan d’égalité, sans personne pour vraiment orienter les «&nbsp;spectateurs&nbsp;» pour définir si Beverly, ou le Président, méritent d’être entendus… ou pas. Cumulant les phénomènes «&nbsp;sociaux&nbsp;» (effet Streisand, propagation des fakes news plus rapide qu’un démenti, etc.), c’est donc son principal atout qui devient son principal défaut aujourd’hui.<br /> Pour en revenir à Musk, ça me semble difficile avec son profil de comprendre tout ça. Pour lui, faut rajouter des features Premium (Twitter Blue, API payante, etc.), optimiser un peu pour économiser sur l’infrastructure, et ça repartira de plus belle. Bref, faut appliquer la méthode Musk, mais sur le code de 𝕏. On veut de la modération ? Ben il ajoute une fonction pour qu’on puisse nous-même modérer en rajoutant des commentaires. Les annonceurs quittent le navire à cause des contenus ? On modifie la mécanique pour aller chercher l’argent chez l’utilisateur qui payera puisqu’il veut s’exprimer. Bref, il est à la masse car le nerf de la guerre est pas là, que personne veut s’abonner à un réseau en perdition où les nouveaux services sont à des tarifs lunaires (lol).<br /> S’il fini pas par comprendre que le sujet c’est le contenu et l’image de marque qui pose problème aujourd’hui, il ne peut qu’échouer à relever 𝕏 avant que quelqu’un d’autre ne trouve le «&nbsp;truc&nbsp;» pour le détrôner (ce que tentent de faire Mastodon / Bluesky ou Threads).<br /> Pour Tesla, ça peut fonctionner très bien pendant encore longtemps, même si ça reste à voir sur les prochaines sujets de l’autonomie, de la robotique et de l’IA, car les sujets «&nbsp;sciences humaines&nbsp;» sont plus proches que jamais de l’industrie technologique, ne serait-ce que le dilemne du tramway appliqué au Full Self Driving. Et alors Neuralink…
Martin_Penwald
une prise de contrôle par des intérêts douteux<br /> Vas-y, bonhomme, développe. C’est qui l’intérêt douteux ?
Simon_Kenoby
Je suis loin d’être un spécialiste de la bourse, mais je me demande comment il va faire. La grande partie de sa fortune vient de ses parts dans Tesla. Il ne peut donc pas les vendre pour en acheter plus, et trouver des personnes prêtes a lui prêter de l’argent (beaucoup plus que pour twitter, la valeur est pas la même) je ne sais pas comment il va faire, après ce qu’il a fait de twitter.
MattS32
Il y a principalement deux options qui s’offrent à lui pour le faire sans acheter la moindre actions :<br /> rachat d’actions par Tesla : chaque action rachetée par l’entreprise augmente mécaniquement la part que représentent les nouvelles actions,<br /> émission par Tesla de nouvelles actions, données à Musk comme rémunération.<br /> La première est peu réaliste à court terme, puisque ça nécessiterait que Tesla ait beaucoup de cash à dilapider. Par contre elle ne gênera pas les actionnaires, car elle n’a théoriquement pas d’impact sur la valeur de l’action (si l’entreprise rachète pour 1 milliard d’action, sa valeur diminue mécaniquement d’autant, puisqu’elle a 1 milliard de cash en moins).<br /> La seconde est déjà plus jouable. Mais il faudra être très progressif pour ne pas provoquer la colère des actionnaires : l’émission de nouvelles actions distribuées gratuitement réduit la valeur des actions déjà en circulation.<br /> Faut voir aussi quels sont les accords nécessaires aux USA pour procéder à ces opérations. S’il faut une majorité en AG, ça peut être compliqué de l’obtenir (mais c’est peut-être pour ça qu’il communique en mettant en avant les avantages que ça aurait pour l’entreprise, donc pour ses actionnaires…). S’il suffit d’une majorité du CA, c’est déjà plus facile.
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