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Directeur de la rédaction d'EuropePlusNet, Stephen BUNARD présente son journal consacré à l'Europe et partage son analyse de la presse en ligne
JB - Stephen BUNARD, bonjour. Après des expériences journalistiques à la radio ou à la télévision, vous vous lancez dans la presse en ligne. Est-ce la synthèse de toutes ces expériences passées ?
SB - J'ai commencé par faire du journalisme sur le secteur de la nouvelle économie. Je connais bien la presse en ligne pour avoir travaillé aussi bien en start-up, sur la mise en place de rédactions, que dans les déclinaisons on-line de médias traditionnels (ARTE, Canal Numedia). Enfin, mon poste, quand la "bulle" Internet a éclaté, c'était chef du service économie et multimédia d'Europe1.fr.
Le magazine EuropePlusNet a fédéré autour de lui les compétences d'une vingtaine d'autres professionnels de l'information en ligne. L'intérêt aujourd'hui, c'est que la presse en ligne, qui n'est d'ailleurs pas encore très développée, peut plus facilement émerger.
JB - EUROPEPLUSNET est un magazine de société sur l'Europe. Pensez vous que les internautes soient une population particulièrement sensible aux questions européennes ?
SB - Il y a une communauté d'intérêts, de sensibilité et un même esprit de mobilité qui lient les mots Internet et Europe. L'Europe s'ouvre aux esprits ouverts, pour paraphraser Montesquieu, et les internautes le sont. De plus, l'esprit européen est un esprit de réseau, dans les deux sens du terme. Ajoutons à cela qu'Internet se démocratise, le bouche à oreille marche bien, pratiquement tout le monde a un mail, et parler de l'Europe au plus grand nombre, en associant pédagogie et réflexion et en donnant des pistes d'exploration qualifiées, est plus facile sur Internet que sur n'importe quel autre media.
JB - On parle de reprise de la publicité en ligne. Quel modèle économique avez vous retenu pour votre projet ? Quels sont vos objectifs ?
SB - Le modèle trouve son équilibre à moyen terme dans l'abonnement des lecteurs et c'est donc le confort et l'intérêt des lecteurs, dont le journal respecte strictement les données personnelles, qui est au centre de nos préoccupations, et notre objectif numéro un. A condition de respecter les utilisateurs, la publicité peut trouver sa place mais ne sera jamais au centre du modèle. Notre objectif est de ne jamais dépendre des revenus de la publicité. D'ailleurs, nous n'avons pas d'objectifs publicitaires, mais seulement des objectifs d'abonnement.
JB - Les investisseurs font-ils preuve d'intérêt pour des projets éditoriaux tels que EUROPEPLUSNET ?
SB - Il est probable en effet que tous les investisseurs ne sont pas égaux devant ce type de projet. Le fait que le projet trouve son équilibre à moyen terme est une bonne piste pour les investisseurs à court terme.
JB - Les élections européennes sont dans quelques semaines. Avez-vous prévu des opérations particulières pour imposer votre site à cette occasion ?
SB - La campagne va être extraordinairement courte (31 mai au 12 juin). Nous allons nous concentrer sur des formats éditoriaux pour rendre l'Europe palpable : suivre un eurodéputé en campagne par exemple, faire comprendre les enjeux des élections avec un chercheur du CNRS, être le lieu de rencontres entre ceux qui savent et ceux qui ont envie d'en savoir plus... Nous avons dès notre lancement en mars, opté pour un peu de pédagogie, et traité de sujets citoyens que l'on retrouve dans le dossier consacré aux élections. Nous allons continuer cette démarche citoyenne, pour donner au lecteur les moyens de s'accrocher au wagon de l'information européenne, de se faire une idée claire et Net de l'Europe, de se forger sa propre idée... Mais attention ! En conservant notre ton, sérieux sans être grave, léger sans être superficiel. Et en répondant à l'attente principale des lecteurs, celle d'une information réellement indépendante par des journalistes professionnels.
JB - Stephen BUNARD, je vous remercie.
JB - Stephen BUNARD, bonjour. Après des expériences journalistiques à la radio ou à la télévision, vous vous lancez dans la presse en ligne. Est-ce la synthèse de toutes ces expériences passées ?
SB - J'ai commencé par faire du journalisme sur le secteur de la nouvelle économie. Je connais bien la presse en ligne pour avoir travaillé aussi bien en start-up, sur la mise en place de rédactions, que dans les déclinaisons on-line de médias traditionnels (ARTE, Canal Numedia). Enfin, mon poste, quand la "bulle" Internet a éclaté, c'était chef du service économie et multimédia d'Europe1.fr.
Le magazine EuropePlusNet a fédéré autour de lui les compétences d'une vingtaine d'autres professionnels de l'information en ligne. L'intérêt aujourd'hui, c'est que la presse en ligne, qui n'est d'ailleurs pas encore très développée, peut plus facilement émerger.
JB - EUROPEPLUSNET est un magazine de société sur l'Europe. Pensez vous que les internautes soient une population particulièrement sensible aux questions européennes ?
SB - Il y a une communauté d'intérêts, de sensibilité et un même esprit de mobilité qui lient les mots Internet et Europe. L'Europe s'ouvre aux esprits ouverts, pour paraphraser Montesquieu, et les internautes le sont. De plus, l'esprit européen est un esprit de réseau, dans les deux sens du terme. Ajoutons à cela qu'Internet se démocratise, le bouche à oreille marche bien, pratiquement tout le monde a un mail, et parler de l'Europe au plus grand nombre, en associant pédagogie et réflexion et en donnant des pistes d'exploration qualifiées, est plus facile sur Internet que sur n'importe quel autre media.
JB - On parle de reprise de la publicité en ligne. Quel modèle économique avez vous retenu pour votre projet ? Quels sont vos objectifs ?
SB - Le modèle trouve son équilibre à moyen terme dans l'abonnement des lecteurs et c'est donc le confort et l'intérêt des lecteurs, dont le journal respecte strictement les données personnelles, qui est au centre de nos préoccupations, et notre objectif numéro un. A condition de respecter les utilisateurs, la publicité peut trouver sa place mais ne sera jamais au centre du modèle. Notre objectif est de ne jamais dépendre des revenus de la publicité. D'ailleurs, nous n'avons pas d'objectifs publicitaires, mais seulement des objectifs d'abonnement.
JB - Les investisseurs font-ils preuve d'intérêt pour des projets éditoriaux tels que EUROPEPLUSNET ?
SB - Il est probable en effet que tous les investisseurs ne sont pas égaux devant ce type de projet. Le fait que le projet trouve son équilibre à moyen terme est une bonne piste pour les investisseurs à court terme.
JB - Les élections européennes sont dans quelques semaines. Avez-vous prévu des opérations particulières pour imposer votre site à cette occasion ?
SB - La campagne va être extraordinairement courte (31 mai au 12 juin). Nous allons nous concentrer sur des formats éditoriaux pour rendre l'Europe palpable : suivre un eurodéputé en campagne par exemple, faire comprendre les enjeux des élections avec un chercheur du CNRS, être le lieu de rencontres entre ceux qui savent et ceux qui ont envie d'en savoir plus... Nous avons dès notre lancement en mars, opté pour un peu de pédagogie, et traité de sujets citoyens que l'on retrouve dans le dossier consacré aux élections. Nous allons continuer cette démarche citoyenne, pour donner au lecteur les moyens de s'accrocher au wagon de l'information européenne, de se faire une idée claire et Net de l'Europe, de se forger sa propre idée... Mais attention ! En conservant notre ton, sérieux sans être grave, léger sans être superficiel. Et en répondant à l'attente principale des lecteurs, celle d'une information réellement indépendante par des journalistes professionnels.
JB - Stephen BUNARD, je vous remercie.
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