C'est la crise ! Le navigateur Brave coupe dans ses effectifs

Stéphane Ficca

Spécialiste hardware & gaming

12 octobre 2023 à 14h30

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En difficulté, Brave a pris la décision de se séparer de 9 % de ses effectifs © Shutterstock / Clubic

La société Brave Software a confirmé avoir licencié 9 % de son personnel, tous services confondus.

En août dernier, le navigateur Brave, réputé notamment pour son respect de la vie privée de ses utilisateurs, annonçait de nouvelles fonctionnalités pour son moteur Brave Search, dans une forte volonté de rompre avec les traditionnels Google et Bing. Tout récemment, il nous présentait aussi Leo, son nouvel assistant dopé à l'intelligence artificielle.

Brave en proie à un environnement économique difficile

Toutefois, malgré de nombreuses nouveautés et divers investissements visant à booster son navigateur web, la société Brave souffre de quelques difficultés, qui la contraignent aujourd'hui à licencier une partie de ses effectifs. Créé en 2016 par Brendan Eich, à l'origine d'un certain Firefox, Brave constitue pourtant un pionnier historique de la navigation web 3.0.

Lancé en 2016, Brave est un navigateur qui repose sur Chromium et qui met la protection de la vie privée au cœur de ses priorités © Bangoland / Shutterstock

« Brave a supprimé certains postes dans le cadre de sa gestion des coûts. Plusieurs départements ont été touchés », explique ainsi TechCrunch. Le média indique que Brave a dû se séparer de 9 % de ses effectifs.

Des revenus encore insuffisants

L'entreprise, pour qui les derniers mois ont été particulièrement intenses, n'a pas précisé tous les détails de cette vague de licenciements. Elle a néanmoins déclaré que la décision était motivée par un climat économique pour le moins difficile.

Twitter tweet

Bien que Brave soit parvenu à séduire de nombreux utilisateurs ces dernières années, le navigateur reste encore très loin dans la course aux browsers web, puisque si Chrome, Safari et Edge sont respectivement crédités de 63, 19 et 5 % de part de marché (selon Statcounter), celle de Brave oscille entre 0,05 et 0,10 % seulement.

Brave est disponible gratuitement sur Windows, macOS et Linux, mais existe également déclinaison mobile pour Android et iOS.

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Brave

Respect et protection de la vie privée
Interface et ergonomie soignée
Le plus rapide du marché

Brave se positionne comme le gardien de votre confidentialité sur le web. Doté d'un bloqueur de publicités et de traqueurs intégré, ce navigateur vous assure une navigation respectueuse de votre sphère privée. Mais Brave ne s'arrête pas là : il brille également par ses performances élevées, surpassant Google Chrome en vitesse d'affichage des pages jusqu'à trois fois. Multiplateforme, Brave est accessible sur Windows, macOS, Linux, Android et iOS, facilitant ainsi son adoption sur l'ensemble de vos appareils.

Source : TechCrunch

Stéphane Ficca

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Fervent amateur de jeux vidéo et de high-tech, spécialisé en Mega Man 2 et autres joyeusetés vidéoludiques ancestrales.

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Commentaires (15)

baazul

j’espère que ça ne perdra pas en qualité. Je l’utilise tous les jours et pour moi c’est le meilleur navigateur (avec Firefox)

themancool87_1_1

idem, j’espère que ça ne changera rien, j’utilise Edge et Chrome uniquement pour le travail, le perso, c’est Brave

youmetooandyou

quel est le modèle économique de Brave ? En d’autres termes, l’entreprise qui publie Brave gagne de l’argent sur quoi ?

Oracle1

Le classement des navigateurs montre bien l’ignorance de la masse et surtout la pratique anticoncurrentielle et sournoise de google avec chrome qui est d’ailleurs le navigateur a éviter par excellence, sinon j’était parmi les premiers a adopter Brave pour son respect de la vie privée, sa rapidité et son bloqueur intégré de pubs et autre saloperies, pour l’instant ça reste le meilleur.

Remoss

Je croise les doigts, ce navigateur est vraiment parfait pour moi (simple, adblock intégré…, interface neutre)

Loposo

pourquoi ? Peut-être que la masse ne souhaite pas avoir un browser basé énormément sur la crypto, qui modifie les sites pour mettre sa pub et donc se faire de l’argent et pas de neutralité du net. Parceque les bloqueurs existaient bien avant brave donc il a pas apporté grand chose. je prefere un ublock orign ou adguard ou j’ai un control des listes que je souhaite… Et maintenant que hors chrome ils proposent tous des bloqueurs natif. Bref je préfère encore un vivaldi qui a des partenariats car il faut bien vivre, mais aussi basé chromiun mais beaucoup plus de travail sur l’ergonomie, les options,…

Lawliet02

Tu peux tout à fait modifier tes listes de blocage dans brave. J’ai pas compris l’histoire des pubs qui seraient remplacées.

Oracle1

C’est ça cette meme masse qui y’a pas longtemps se ruait vers la crypto comme le nouvel eldorado, soudain elle a commencé a réfléchir et trouve que c’est pas bien, ok Sinon si les bloqueurs ont existé avant, Brave a le mérite de l’avoir en natif, et pi chacun fait ce qu’il veut pourquoi t’est un peu nerveux, tu travaille chez Vivaldi ou koi !?

DuxBellorum

Statcounter ne devrait pas être en mesure de différencier un Chrome d’un Brave, donc attention au crédit apporté à des stats basées sur le tracking pour évaluer un navigateur qui by design bloque le tracking.

frigolu

Les stats sont relativement fiables pour la masse, elles le sont moins pour les power user qui sont marginaux. Je change mon User Agent systématiquement et aléatoirement (entre autres modifications), faire des stats avec moi ne signifie rien du tout, car j’utilise principalement Brave, Vivaldi, Firefox et Safari, mais je les fais passer pour Edge, Chrome, Opera, Maxthon, Iron et j’en passe… (de même que je change mon OS, mes polices, la taille de mon écran, j’ai une dizaine de plugins pour réduire à néant mon empreinte) en plus d’utiliser constamment un VPN en changeant très souvent de serveur. Je vous souhaite à tous un bon appétit. Am I Unique ? - web-am-i-unique Brave est malheureusement, comme toutes les vraies bonnes choses en ce monde d’économie de marché, réduit à une extrême marginalité. C’est un très bon navigateur, très rapide, très agréable et regorgeant de fonctionnalités utiles. Tout l’inverse de Chrome, qui est, comme tout ce qui est le plus utilisé ou presque, une bouse infâme destinée à siphonner encore plus les lobotomisés qui l’utilisent, afin de rendre ses patrons et actionnaires encore plus milliardaires qu’ils ne le sont. Non, Gogole n’est l’ami de personne, vraiment personne. Mais dans notre monde merveilleux, ce sont les sal*pards qui gagnent toujours et attirent les foules, les vraies bonnes intentions et le vrai soucis du client c’est trop gnangnan pour les consommateurs.

Loposo

Business model[edit] Brave Rewards[edit] The Brave browser’s business model is based on its share of ad revenue. Unlike other browsers that only display websites, Brave earns revenue from ads by taking a 15% cut of publisher ads and a 30% cut of user ads. User ads are notification-style pop-ups, while publisher ads are viewed on or in association with publisher content. Brave expects to generate revenue from selling Basic Attention Tokens (BATs) to advertisers, letting users earn them while viewing ads and content.[4] Some critics considered the model controversial. In January 2016, in reaction to Brave Software’s initial announcement, Sebastian Anthony of Ars Technica described Brave as a « cash-grab » and a « double dip ». Anthony concluded, « Brave is an interesting idea, but generally it’s rather frowned upon to stick your own ads in front of someone else’s ».[26] TechCrunch, [27] Computerworld, [28] and Engadget [29] termed Brave’s ad replacement plans « controversial » in 2016. In April 2016, the CEO of the Newspaper Association of America, David Chavern, said that Brave’s proposed replacement of advertising « should be viewed as illegal and deceptive by the courts, consumers, and those who value the creation of content ».[30][31] Since April 2019, users of the Brave browser can opt in to the Brave Rewards feature. Users can earn BAT by viewing advertisements that are displayed as notifications by the operating system of their computer or device or as a native pop-up window. Advertising campaigns are matched with users by inference from their browsing history; this targeting is carried out locally, with no transmission of personally identifiable data outside the browser.[32] Brave (web browser) - Wikipedia

DuxBellorum

Justement, l’obfuscation du user agent fait partie des features de base de Brave, pas besoin d’être power user pour ça. C’est notamment la grande force de ce navigateur, être performant et sécurisé out of the box, sans devoir s’appuyer sur une ribambelle de plug-ins tiers. Alors on peut se dire que parce qu’ils n’apparaissent pas dans les stats ils sont marginaux, mais ceux qui font le moins de bruit ne sont pas forcément si peu nombreux que ça. En tout cas ce qui est sûr, c’est que la quantité de gens concernés par leur vie privée et données personnelles ne diminue jamais, une fois qu’on en a conscience on revient rarement en arrière, et je doute que la tendance soit à la baisse chez les utilisateurs de Brave.

Loposo

j’utilise firefox depuis la 3.0 et opera avant qu’il passe sous blink aujourd’hui, j’utilise toujours firefox , ou edge pour certains sites

Joeee

DuxBellorum: En tout cas ce qui est sûr, c’est que la quantité de gens concernés par leur vie privée et données personnelles ne diminue jamais Elles ne diminuent jamais mais cette population est très minoritaire, sinon il y aurait plus d’utilisateur aux utilisateurs des GAFAM. Malgré les gourdes à multiples reprises des GAFAM, ils ont toujours aussi la cote et la majorité des utilisateurs leur pardonnent de se faire pomper leurs données privés (et s’en fiche, mais peu importe). Ils s’en moquent limite. Il n’y a pas de gros gros scandale diffusés dans des médias généralistes … bon là, ou tu as raison, la part de marché des distributions Linux ne cessent d’augmenter mais à tout petit pas…

baazul

Tu as bien raison ça fait longtemps que je n’utilise plus Google à part le google play et je n’arrive pas à faire changer les autres, ils y voient un certain confort car ils estiment que c’est compliqué de changer. Google a encore de beaux jours devant eux.

EricARF

Ce n’est pas la crise. A la constitution d’un projet, il faut construire. Ça demande des bras et des têtes. Une fois que ça roule et qu’il n’est plus question que d’améliorer le socle, toutes les sociétés actuelles qui ne surfent que sur une seule idée sans en élaborer d’autres du même calibre se débarrassent des moins rentables et des moins forts. Brave est mûr, place à la cueillette des fruits.

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