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Dotée d'un nouvel exécutif et d'un nouveau site web, la Commission nationale informatique et libertés (www.cnil.fr) fait le point sur les enjeux technologiques en matière de protection des données personnelles.
Dans une communication datée du 4 mars 2004, le commissaire Philippe LEMOINE a identifié sur ce dossier « sensible » quatre enjeux technologiques majeurs pour la CNIL : cryptologie, anonymisation et personnalisation, biométrie, géolocalisation.
Lors de la séance, Philippe LEMOINE a souligné que la sécurisation des données par cryptage « n'est pas complètement banalisée même si des propositions techniques existent pour le contrôle des droits de propriété intellectuelle ou la protection de la plate-forme PC. »
Le commissaire a par ailleurs rappelé que l'anonymisation (naviguer sur les réseaux et effectuer des paiements en ligne sans faire circuler de données personnelles) est parfois imposée par la CNIL (« double hachage avec clé ») mais qu'elle pose « un problème compliqué » sur le temps réel.
Quant à la personnalisation (accéder à des services personnalisés à travers une identité authentifiée en une seule opération), elle est l'objet « d'une bataille majeure entre le numéro un mondial du logiciel, Microsoft, et la Liberty Alliance. » Le commissaire a ajouté que l'administration électronique française (Adele) est elle-même très impliquée.
La CNIL a également insisté sur le fait que le développement de la biométrie pose « le problème de la sécurisation du titre d'identité par signature électronique, et de l'interconnexion entre le titre et une base de données. »
Enfin, pour « le sans fil et la géolocalisation », Philippe LEMOINE a conclu que ces technologies (téléphonie mobile, WiFi, puces RFID) sont « à surveiller de très près. » Il a notamment rappelé que le téléphone cellulaire permet la localisation des personnes « même quand le téléphone est en veille. »
Dans une communication datée du 4 mars 2004, le commissaire Philippe LEMOINE a identifié sur ce dossier « sensible » quatre enjeux technologiques majeurs pour la CNIL : cryptologie, anonymisation et personnalisation, biométrie, géolocalisation.
Lors de la séance, Philippe LEMOINE a souligné que la sécurisation des données par cryptage « n'est pas complètement banalisée même si des propositions techniques existent pour le contrôle des droits de propriété intellectuelle ou la protection de la plate-forme PC. »
Le commissaire a par ailleurs rappelé que l'anonymisation (naviguer sur les réseaux et effectuer des paiements en ligne sans faire circuler de données personnelles) est parfois imposée par la CNIL (« double hachage avec clé ») mais qu'elle pose « un problème compliqué » sur le temps réel.
Quant à la personnalisation (accéder à des services personnalisés à travers une identité authentifiée en une seule opération), elle est l'objet « d'une bataille majeure entre le numéro un mondial du logiciel, Microsoft, et la Liberty Alliance. » Le commissaire a ajouté que l'administration électronique française (Adele) est elle-même très impliquée.
La CNIL a également insisté sur le fait que le développement de la biométrie pose « le problème de la sécurisation du titre d'identité par signature électronique, et de l'interconnexion entre le titre et une base de données. »
Enfin, pour « le sans fil et la géolocalisation », Philippe LEMOINE a conclu que ces technologies (téléphonie mobile, WiFi, puces RFID) sont « à surveiller de très près. » Il a notamment rappelé que le téléphone cellulaire permet la localisation des personnes « même quand le téléphone est en veille. »
