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JB - Jean-Marc HOLDER, bonjour. En quelques mots, pourriez vous présenter votre parcours ?
JMH - bonjour. Je suis britannique, élevé en France et aux Antilles. Après des études de génie en architecture navale, je suis entré un peu par hasard chez , où après avoir travaillé en Californie, j'ai rejoint la filiale française pour développer des produits grand public. J'ai ensuite créé la société IdealNet, spécialisée dans le voyage en ligne (prix internet au Milia en 1996), puis j'ai travaillé chez PacketVideo et j'ai enfin créé une société spécialisée dans le service géolocalisé. Depuis juillet 2002, je suis directeur marketing pour l'Europe de PalmSource.
JB - PalmSource est un "spin-off" de Palm. Pourquoi ne pas, à l'instar d'Apple, avoir conservé les deux branches dans une même entreprise ?
JMH - Cela fait quelques années déjà que Palm Inc. signe des contrats de licences avec d'autres fabricants afin de couvrir des segments complémentaires. Depuis, le nombre de fabricants sous licence Palm OS est en augmentation constante. Outre Palm SG, PalmSource travaille ainsi avec des constructeurs comme Sony, Handspring, Samsung, Symbol, Fossil ou encore Legend pour atteindre plus de 15 au total aujourd'hui.
La séparation était une étape logique qui nous permet de mieux adresser les besoins de la communauté de plus en plus grande et diversifiée de fabricant sous licence et ainsi d'améliorer les perspectives de croissance de la plateforme. Depuis la séparation des deux branches, chaque société peut désormais se focaliser sur son propre marché.
JB - Palm OS est de plus en plus concurrencé par Windows et Symbian. Quelle est la
part de marché de votre système d'exploitation ?
JMH - Nous décomposons le marché en 4 segments : les PDA, les PDA communicants, les Smartphones et les "Feature phones". PalmSource est présent sur les 3 premiers segments, qui concernent des machines sur lesquelles l'utilisateur peut charger des applications et faire de la messagerie. Nous pensons que le segment des "feature phones", qui se limitent bien souvent à une simple consultation d'agenda ou de photos sans réelle possibilité d'interaction, se développera dans un deuxième temps au fur et à mesure que la maturité du marché mènera les utilisateurs à rechercher des fonctionnalités plus sophistiquées sur ce type de terminaux.
PalmSource représente près de 90% du marché des smartphones aux Etats-Unis et environ 60% du marché des PDA en Europe. Plus de 26 millions de terminaux sous Palm OS ont déjà été vendus et nous évaluons à 21 millions le nombre de produits encore utilisés à l'heure actuelle.
Pour répondre sur nos concurrents, nos estimons que la plate-forme Windows ayant été pensée pour les PC, elle reste encore inadaptée aux problématiques des utilisateurs de PDA et de SmartPhones et qu'elle doit encore faire ses preuves.
Quant à Symbian, même si nous reconnaissons la qualité du kernel, hérité de Psion, nous estimons qu'il existe un flou au niveau de la couche applicative en raison des ambitions de Nokia avec sa suite Series60. Les hésitations de , qui se tourne vers Java/linux, montrent l'importance de distinguer le monde du hardware et du software. Enfin, j'ajouterais que nous n'avons identifié que 500 applications sous SymbianOS contre près de 17.000 pour Palm OS.
Aujourd'hui, PalmSource est incontestablement la meilleure plate-forme mobile pour le grand public et les entreprises.
JB - PalmSource a dévoilé PalmOS 5 en 2002. Quels sont les avantages de ce nouvel
environnement ?
JMH - Pour vous répondre, je propose de réaliser une petite vidéo à l'aide du dernier Clié de Sony ! Le nouveau Palm OS 5 est désormais multimédia grâce à des Processeurs ARM et permet non seulement de lire des fichiers audiovisuels mais également d'en créer. Il offre également de nouvelles fonctionnalités en matière de cryptographie et de sécurité, ce qui est très important pour les entreprises. Enfin, nous avons su créer un environnement économe en énergie, ce qui reste une des attentes essentielles de la part de nos clients.
JB - Palm OS est présent sur des Montres, des ordinateurs de poche d'entrée de gamme et haut de gamme, des médiaphones. Quelle est votre vision du développement des terminaux ?
JMH - Aujourd'hui, PalmSource est surtout présent sur le marché des terminaux de saisie de données (PDA, PDA communicants, Smartphones et pourquoi pas tablettes) mais nous souhaitons également couvrir le marché des terminaux essentiellement dédiés à la consultation de données (Feature Phones, Montres, baladeurs, etc...).
Il faut se rappeler que les produits mobiles sont utilisés dans de très nombreuses situations et pour des besoins très variés. La croissance à long terme d'un OS mobile nécessite donc une flexibilité qui permet aux fabricants de créer un produit qui puisse répondre aux besoins de chaque emploi spécifique tout en disposant d'une interface utilisateur et d'un environnement d'applications cohérent. On peut trouver Palm OS sur des produits aussi différents que la montre Fossil, le PDA industriel Symbol ou le Smartphone Treo, ce qui démontre que nous compris cela.
Les annonces faites cette semaine par Palm Solutions Group concrétisent également les possibilités de flexibilité de Palm OS. Le nouveau Tungsten C qui comprend des fonctions WiFi intégrées, un processeur ARM cadencé à 400 MHz et une mémoire RAM de 64 Mo grâce à des évolutions récentes de l'OS qui permettent d'accroître la mémoire supportée, est l'outil mobile par excellence des utilisateurs professionnels. En revanche, le Zire 71 qui est muni d'un appareil photo numérique et de lecteurs vidéo et MP3 stéréo, est quant à lui parfait pour le grand public.
Nous nous adressons essentiellement à l'utilisateur nomade, qui veut notamment un petit produit avec une grande autonomie. On constate qu'à plus long terme les modes d'utilisation pourront encore évoluer comme le témoignent des sociétés comme IXI, qui entendent relier une panoplie d'équipement mobile et d'accessoires : Ecran, oreillette, clavier, caméra, montre, stylo, téléphone, etc...en un seul système distribué.
Grâce à la souplesse de notre OS, nous pensons avoir un rôle important à jouer quelles que soient les évolutions du marché.
JB - Outre le système d'exploitation, Microsoft a ses propres formats et logiciels dans de nombreux domaines (audiovisuel, eBook, navigation, messagerie et messagerie instantanée). Est-ce que PalmSource a vocation à développer tous ces logiciels elle-même ?
JMH - PalmSource ne se limite pas au système d'exploitation puisque nous proposons des applications de base comme le carnet d'adresses ou le calendrier. Nous pensons qu'il faut répondre aux attentes de nos clients mais nous pouvons nous appuyer sur des éditeurs tiers pour cela. Il existe ainsi plusieurs navigateurs et plusieurs logiciels de messagerie sous PalmOS.
Pour le marché des eBooks, PalmSource a effectivement sa propre solution héritée de PeanutPress rebaptisée Palm Digital Media. Aujourd'hui, il existe plus de 10.000 eBooks à ce format mais nous restons ouverts aux formats comme le Acrobat d'Adobe.
Notre ambition est de proposer le plus grand choix et la plus grande flexibilité à nos partenaires et à nos clients.
JB - Ne craignez vous pas que, à l'instar de procès de Netscape contre Microsoft, on vous reproche le bundle d'applications de base sur votre OS ?
JMH - Le principal reproche qui a été fait à Microsoft n'était pas d'installer son navigateur web par défaut mais surtout d'interdire aux constructeurs d'installer autre chose que son propre navigateur.
Au contraire, PalmSource offre une grande souplesse à ses partenaires constructeurs et leur permet de se différencier. Bien que basés sur Palm OS, les produits de Palm, Sony ou Handspring sont très différents !
JB - Suite au rapprochement Orange et Microsoft sur le SPV, cherchez vous à travailler plus étroitement avec les opérateurs cellulaires ?
JMH - Tout à fait. Ils font preuve d'un grand intérêt pour notre solution logicielle en raison de son succès auprès des consommateurs. Nous cherchons à établir un bon équilibre entre l'opérateur, le constructeur et notre plate-forme pour proposer au plus vite des solutions intégrées aux consommateurs. Ainsi Handspring, et Orange viennent d'annoncer le développement d'un téléphone en commun. qui sera disponible en Europe au 4ème trimestre 2003. Le modèle développé par Handspring pour Orange sera équipé de Palm OS 5.
JB - Aux Etats-Unis, les internautes disposent du bureau virtuel Palm.net. Ce type de service en ligne pourrait-il cannibaliser les logiciels embarqués sur ordinateurs de poche ?
JMH - Palm.net appartient à Palm Solutions Group et non à PalmSource. Il est donc difficile pour moi de m'exprimer en leur nom. Ce type de service à valeur ajoutée ne fait en tout cas pas partie du coeur d'activité de PalmSource et nous préférons, du moins sur le marché européen, laisser les opérateurs mettre en place des services analogues.
JB - Que pensez vous de RIM et de son blackberry ? Son approche "tout-en-un" du marché professionnel est-elle la bonne ?
JMH - RIM a réussi un certain "buzz" médiatique autour de sa solution en ciblant les dirigeants et cadres supérieurs d'entreprise mais leur part de marché est très faible et ils ne sont pas profitables.
Leur solution de messagerie d'entreprise est intéressante mais leur terminal ne peut pas rivaliser avec les produits de nos partenaires constructeurs. Ils ont annoncé des accords avec Microsoft et Nokia, ils devraient peut-être choisir Palm OS !
JB - Quel est l'avenir de PalmSource ? La bourse ? on a également parlé de l'intérêt de Sony
JMH - Sony détient 6% de PalmSource mais je ne pense pas qu'il soit dans leur intérêt, ni dans celui de PalmSource, qu'une telle opération se réalise. Nous allons par contre introduire PalmSource en bourse, probablement cet été.
JB - Souhaitez vous ajouter quelque chose ?
JMH - Je tiens juste à souligner que PalmSource est également leader sur le marché des entreprises. Nous avons réalisé un listing d'une centaine d'applications verticales afin de démontrer la pertinence de notre solution. Particuliers ou Entreprises, avec ou sans-fil, il y aura toujours un produit utilisant la plate-forme de PalmSource pour répondre aux besoins de nos utilisateurs.
JB - Jean-Marc Holder, je vous remercie.
JMH - bonjour. Je suis britannique, élevé en France et aux Antilles. Après des études de génie en architecture navale, je suis entré un peu par hasard chez , où après avoir travaillé en Californie, j'ai rejoint la filiale française pour développer des produits grand public. J'ai ensuite créé la société IdealNet, spécialisée dans le voyage en ligne (prix internet au Milia en 1996), puis j'ai travaillé chez PacketVideo et j'ai enfin créé une société spécialisée dans le service géolocalisé. Depuis juillet 2002, je suis directeur marketing pour l'Europe de PalmSource.
JB - PalmSource est un "spin-off" de Palm. Pourquoi ne pas, à l'instar d'Apple, avoir conservé les deux branches dans une même entreprise ?
JMH - Cela fait quelques années déjà que Palm Inc. signe des contrats de licences avec d'autres fabricants afin de couvrir des segments complémentaires. Depuis, le nombre de fabricants sous licence Palm OS est en augmentation constante. Outre Palm SG, PalmSource travaille ainsi avec des constructeurs comme Sony, Handspring, Samsung, Symbol, Fossil ou encore Legend pour atteindre plus de 15 au total aujourd'hui.
La séparation était une étape logique qui nous permet de mieux adresser les besoins de la communauté de plus en plus grande et diversifiée de fabricant sous licence et ainsi d'améliorer les perspectives de croissance de la plateforme. Depuis la séparation des deux branches, chaque société peut désormais se focaliser sur son propre marché.
JB - Palm OS est de plus en plus concurrencé par Windows et Symbian. Quelle est la
part de marché de votre système d'exploitation ?
JMH - Nous décomposons le marché en 4 segments : les PDA, les PDA communicants, les Smartphones et les "Feature phones". PalmSource est présent sur les 3 premiers segments, qui concernent des machines sur lesquelles l'utilisateur peut charger des applications et faire de la messagerie. Nous pensons que le segment des "feature phones", qui se limitent bien souvent à une simple consultation d'agenda ou de photos sans réelle possibilité d'interaction, se développera dans un deuxième temps au fur et à mesure que la maturité du marché mènera les utilisateurs à rechercher des fonctionnalités plus sophistiquées sur ce type de terminaux.
PalmSource représente près de 90% du marché des smartphones aux Etats-Unis et environ 60% du marché des PDA en Europe. Plus de 26 millions de terminaux sous Palm OS ont déjà été vendus et nous évaluons à 21 millions le nombre de produits encore utilisés à l'heure actuelle.
Pour répondre sur nos concurrents, nos estimons que la plate-forme Windows ayant été pensée pour les PC, elle reste encore inadaptée aux problématiques des utilisateurs de PDA et de SmartPhones et qu'elle doit encore faire ses preuves.
Quant à Symbian, même si nous reconnaissons la qualité du kernel, hérité de Psion, nous estimons qu'il existe un flou au niveau de la couche applicative en raison des ambitions de Nokia avec sa suite Series60. Les hésitations de , qui se tourne vers Java/linux, montrent l'importance de distinguer le monde du hardware et du software. Enfin, j'ajouterais que nous n'avons identifié que 500 applications sous SymbianOS contre près de 17.000 pour Palm OS.
Aujourd'hui, PalmSource est incontestablement la meilleure plate-forme mobile pour le grand public et les entreprises.
JB - PalmSource a dévoilé PalmOS 5 en 2002. Quels sont les avantages de ce nouvel
environnement ?
JMH - Pour vous répondre, je propose de réaliser une petite vidéo à l'aide du dernier Clié de Sony ! Le nouveau Palm OS 5 est désormais multimédia grâce à des Processeurs ARM et permet non seulement de lire des fichiers audiovisuels mais également d'en créer. Il offre également de nouvelles fonctionnalités en matière de cryptographie et de sécurité, ce qui est très important pour les entreprises. Enfin, nous avons su créer un environnement économe en énergie, ce qui reste une des attentes essentielles de la part de nos clients.
JB - Palm OS est présent sur des Montres, des ordinateurs de poche d'entrée de gamme et haut de gamme, des médiaphones. Quelle est votre vision du développement des terminaux ?
JMH - Aujourd'hui, PalmSource est surtout présent sur le marché des terminaux de saisie de données (PDA, PDA communicants, Smartphones et pourquoi pas tablettes) mais nous souhaitons également couvrir le marché des terminaux essentiellement dédiés à la consultation de données (Feature Phones, Montres, baladeurs, etc...).
Il faut se rappeler que les produits mobiles sont utilisés dans de très nombreuses situations et pour des besoins très variés. La croissance à long terme d'un OS mobile nécessite donc une flexibilité qui permet aux fabricants de créer un produit qui puisse répondre aux besoins de chaque emploi spécifique tout en disposant d'une interface utilisateur et d'un environnement d'applications cohérent. On peut trouver Palm OS sur des produits aussi différents que la montre Fossil, le PDA industriel Symbol ou le Smartphone Treo, ce qui démontre que nous compris cela.
Les annonces faites cette semaine par Palm Solutions Group concrétisent également les possibilités de flexibilité de Palm OS. Le nouveau Tungsten C qui comprend des fonctions WiFi intégrées, un processeur ARM cadencé à 400 MHz et une mémoire RAM de 64 Mo grâce à des évolutions récentes de l'OS qui permettent d'accroître la mémoire supportée, est l'outil mobile par excellence des utilisateurs professionnels. En revanche, le Zire 71 qui est muni d'un appareil photo numérique et de lecteurs vidéo et MP3 stéréo, est quant à lui parfait pour le grand public.
Nous nous adressons essentiellement à l'utilisateur nomade, qui veut notamment un petit produit avec une grande autonomie. On constate qu'à plus long terme les modes d'utilisation pourront encore évoluer comme le témoignent des sociétés comme IXI, qui entendent relier une panoplie d'équipement mobile et d'accessoires : Ecran, oreillette, clavier, caméra, montre, stylo, téléphone, etc...en un seul système distribué.
Grâce à la souplesse de notre OS, nous pensons avoir un rôle important à jouer quelles que soient les évolutions du marché.
JB - Outre le système d'exploitation, Microsoft a ses propres formats et logiciels dans de nombreux domaines (audiovisuel, eBook, navigation, messagerie et messagerie instantanée). Est-ce que PalmSource a vocation à développer tous ces logiciels elle-même ?
JMH - PalmSource ne se limite pas au système d'exploitation puisque nous proposons des applications de base comme le carnet d'adresses ou le calendrier. Nous pensons qu'il faut répondre aux attentes de nos clients mais nous pouvons nous appuyer sur des éditeurs tiers pour cela. Il existe ainsi plusieurs navigateurs et plusieurs logiciels de messagerie sous PalmOS.
Pour le marché des eBooks, PalmSource a effectivement sa propre solution héritée de PeanutPress rebaptisée Palm Digital Media. Aujourd'hui, il existe plus de 10.000 eBooks à ce format mais nous restons ouverts aux formats comme le Acrobat d'Adobe.
Notre ambition est de proposer le plus grand choix et la plus grande flexibilité à nos partenaires et à nos clients.
JB - Ne craignez vous pas que, à l'instar de procès de Netscape contre Microsoft, on vous reproche le bundle d'applications de base sur votre OS ?
JMH - Le principal reproche qui a été fait à Microsoft n'était pas d'installer son navigateur web par défaut mais surtout d'interdire aux constructeurs d'installer autre chose que son propre navigateur.
Au contraire, PalmSource offre une grande souplesse à ses partenaires constructeurs et leur permet de se différencier. Bien que basés sur Palm OS, les produits de Palm, Sony ou Handspring sont très différents !
JB - Suite au rapprochement Orange et Microsoft sur le SPV, cherchez vous à travailler plus étroitement avec les opérateurs cellulaires ?
JMH - Tout à fait. Ils font preuve d'un grand intérêt pour notre solution logicielle en raison de son succès auprès des consommateurs. Nous cherchons à établir un bon équilibre entre l'opérateur, le constructeur et notre plate-forme pour proposer au plus vite des solutions intégrées aux consommateurs. Ainsi Handspring, et Orange viennent d'annoncer le développement d'un téléphone en commun. qui sera disponible en Europe au 4ème trimestre 2003. Le modèle développé par Handspring pour Orange sera équipé de Palm OS 5.
JB - Aux Etats-Unis, les internautes disposent du bureau virtuel Palm.net. Ce type de service en ligne pourrait-il cannibaliser les logiciels embarqués sur ordinateurs de poche ?
JMH - Palm.net appartient à Palm Solutions Group et non à PalmSource. Il est donc difficile pour moi de m'exprimer en leur nom. Ce type de service à valeur ajoutée ne fait en tout cas pas partie du coeur d'activité de PalmSource et nous préférons, du moins sur le marché européen, laisser les opérateurs mettre en place des services analogues.
JB - Que pensez vous de RIM et de son blackberry ? Son approche "tout-en-un" du marché professionnel est-elle la bonne ?
JMH - RIM a réussi un certain "buzz" médiatique autour de sa solution en ciblant les dirigeants et cadres supérieurs d'entreprise mais leur part de marché est très faible et ils ne sont pas profitables.
Leur solution de messagerie d'entreprise est intéressante mais leur terminal ne peut pas rivaliser avec les produits de nos partenaires constructeurs. Ils ont annoncé des accords avec Microsoft et Nokia, ils devraient peut-être choisir Palm OS !
JB - Quel est l'avenir de PalmSource ? La bourse ? on a également parlé de l'intérêt de Sony
JMH - Sony détient 6% de PalmSource mais je ne pense pas qu'il soit dans leur intérêt, ni dans celui de PalmSource, qu'une telle opération se réalise. Nous allons par contre introduire PalmSource en bourse, probablement cet été.
JB - Souhaitez vous ajouter quelque chose ?
JMH - Je tiens juste à souligner que PalmSource est également leader sur le marché des entreprises. Nous avons réalisé un listing d'une centaine d'applications verticales afin de démontrer la pertinence de notre solution. Particuliers ou Entreprises, avec ou sans-fil, il y aura toujours un produit utilisant la plate-forme de PalmSource pour répondre aux besoins de nos utilisateurs.
JB - Jean-Marc Holder, je vous remercie.
