L'innovation exige l’équilibre des financements publics/privés

31 janvier 2003 à 00h00
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L'ANVAR - Agence nationale de valorisation de la recherche, dite "Agence française de l'innovation", a organisé mi-janvier un point sur la situation du financement des projets innovants des PME et des créateurs d'entreprises en France.

A cette occasion, étaient présents certains des partenaires du capital-risque de l'Agence de l'innovation (l'AFG-ASFFI, l'AFIC, France Angels, SPEF Venture) avec qui l'organisation travaille pour répondre aux besoins en fonds propres des petites et moyennes entreprises innovantes.

L'Agence a présenté sur son portail (www.anvar.fr) la synthèse de cette journée consacrée au financement de l'innovation.

"Ces deux dernières années la conjoncture économique a pesé sur les niveaux d'investissements privés en amorçage/création. De plus, les tendances pour 2003 ne semblent pas être propices à une reprise suffisante des investissements en capital-risque", estime la direction de l'ANVAR.

Les nombreuses et "précieuses" aides publiques ne comblent pas "ce désengagement partiel". L'ANVAR estime par conséquent qu'une stratégie en faveur de l'équilibre des financements publics et privés est une nécessité, notamment en ce qui concerne la demande en capital d'amorçage.

L'Agence pour l'innovation rappelle que les moyens disponibles, dans leur ensemble, (autofinancement, aides publiques directes, capital d'amorçage et de proximité, sociétés de capital-investissement, prêts bancaires, mais aussi les incubateurs et le prêt d'impôt recherche) ne doivent pas être négligés.

Or, les investisseurs privés sont "fortement conditionnés par le niveau d'activité économique". Cette 'frilosité' est "antinomique avec le temps et les dépenses nécessaires pour mener à bien des programmes d'innovation - entre 5 et 10 ans", poursuit l'ANVAR.

Pour inciter ces investisseurs privés "à mieux prendre en compte les perspectives qu'offrent la création et l'innovation, moteur de la croissance économique de demain," le développement d'un environnement favorable doit être une priorité.

Ce sentiment est partagé par le gouvernement RAFFARIN, dont la ministre déléguée à l'industrie, Nicole FONTAINE, a présenté le 11 décembre dernier en Conseil des ministres une communication sur "la politique en faveur de l'innovation".

A l'heure actuelle, selon le Sessi (MINEFI), "les trois quarts du financement de l'innovation en France sont assurés par l'autofinancement. Viennent ensuite les aides publiques (11%) puis les autres modes de financement (dette, capitaux propres, etc.)"
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