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Bol.fr, co-détenue par Bertelsmann et Vivendi Universal Publishing, va fermer ses portes à la fin du mois. Les librairies en ligne sont loin d'être rentable.
Vivendi Universal Publishing et l'allemand Bertelsmann ont annoncé leur décision de fermer le site Bol.fr, la librairie en ligne qu'ils détiennent à 50/50.
Cela confirme les propos de l'hebdomadaire Livres-Hebdo qui avait déjà révélé que la librairie en ligne avait annoncé à ses salariés sa fermeture en septembre, propos non confirmés alors par les intéressés.
La fermeture du site sera en fait effective dès le 1er août prochain mais les commandes seront traitées jusqu'au 15 septembre et le service assuré "aussi longtemps que nécessaire". Les deux groupes « se sont engagés dans une démarche commune visant au reclassement des 30 salariés de l'entreprise ».
« L'horizon est sombre » pour les librairies en ligne françaises, avait écrit l'hebdomadaire Livres-Hebdo en soulignant que ces entreprises, souvent lancées à grand bruit, sont « à des années-lumière de leurs objectifs commerciaux et financiers ».
Dans un marché très concurrencé où rivalisent la filiale du géant américain amazon.fr, alapage.com, propriété de Wanadoo ou encore l'indépendant chapitre.com, et emporté par le leader Fnac.com, le cabinet d'études Forrester Research prévoit que la vente sur Internet ne pèsera pas plus de 7% du marché français du livre en 2003 !
La France pourrait être « le premier échec » d'Amazon, qui avait pourtant retardé son lancement jusqu'en octobre dernier, note Livres-Hebdo tandis que le site de la Fnac, même s'il génère un tiers des ventes de livres en ligne (soit 60 à 80 MF), reste « loin de la rentabilité, si l'on s'appuie sur les 300 MF d'investissement sur le web », annoncé par la direction.
« S'il ne s'agissait pas de filiales de groupes, voilà plusieurs mois que ces sociétés auraient mis la clé sous la porte », conclut la revue.
Vivendi Universal Publishing et l'allemand Bertelsmann ont annoncé leur décision de fermer le site Bol.fr, la librairie en ligne qu'ils détiennent à 50/50.
Cela confirme les propos de l'hebdomadaire Livres-Hebdo qui avait déjà révélé que la librairie en ligne avait annoncé à ses salariés sa fermeture en septembre, propos non confirmés alors par les intéressés.
La fermeture du site sera en fait effective dès le 1er août prochain mais les commandes seront traitées jusqu'au 15 septembre et le service assuré "aussi longtemps que nécessaire". Les deux groupes « se sont engagés dans une démarche commune visant au reclassement des 30 salariés de l'entreprise ».
« L'horizon est sombre » pour les librairies en ligne françaises, avait écrit l'hebdomadaire Livres-Hebdo en soulignant que ces entreprises, souvent lancées à grand bruit, sont « à des années-lumière de leurs objectifs commerciaux et financiers ».
Dans un marché très concurrencé où rivalisent la filiale du géant américain amazon.fr, alapage.com, propriété de Wanadoo ou encore l'indépendant chapitre.com, et emporté par le leader Fnac.com, le cabinet d'études Forrester Research prévoit que la vente sur Internet ne pèsera pas plus de 7% du marché français du livre en 2003 !
La France pourrait être « le premier échec » d'Amazon, qui avait pourtant retardé son lancement jusqu'en octobre dernier, note Livres-Hebdo tandis que le site de la Fnac, même s'il génère un tiers des ventes de livres en ligne (soit 60 à 80 MF), reste « loin de la rentabilité, si l'on s'appuie sur les 300 MF d'investissement sur le web », annoncé par la direction.
« S'il ne s'agissait pas de filiales de groupes, voilà plusieurs mois que ces sociétés auraient mis la clé sous la porte », conclut la revue.
