En direct de Las Vegas. Tendance majeure de cette édition 2010 du CES, le livre électronique compte désormais un nouvel acteur. Samsung profite en effet de l'événement pour présenter deux nouveaux terminaux, le E6 et le E101, équipés d'un accès direct à la bibliothèque numérique de Google. Faisant appel à une dalle monochrome servie par une technologie d'encre électronique, ils offrent de surcroit la possibilité d'écrire directement sur l'écran au moyen d'un stylet magnétique.
Le E6 offre un écran d'une diagonale de 6 pouces, tandis que le E101 monte à 10 pouces. Tous deux proposent un mini clavier coulissant, qui dévoile les quelques touches susceptibles de compléter le clavier pour la navigation. Equipés d'un module WiFi, ils sauront donc automatiquement se connecter à Google Books, et télécharger les livres qui y sont mis à disposition. L'utilisateur aura toutefois la possibilité de charger ses propres contenus via son ordinateur, par l'intermédiaire d'une connexion USB. Du côté des formats, Samsung annonce la prise en charge de l'Epub, du PDF et TXT.
L'élément de différenciation par rapport à une offre de plus en plus riche sera donc, selon le fabricant, la possibilité d'écrire directement sur sa tablette ou d'annoter les ouvrages consultés. Cette fonctionnalité se traduit toutefois pas un surcoût non négligeable, puisque Samsung évoque un prix de 399 dollars pour le modèle 6 pouces, contre 699 dollars pour la version 10 pouces. Un tarif bien supérieur à ceux que pratiquent les acteurs déjà établis dans le domaine, à commencer par Amazon dont le Kindle se négocie à moins de 300 dollars dans sa version de base. Samsung ne compte en tout cas pas en rester là : d'autres lecteurs sont déjà en préparation. L'un d'entre eux comportera un clavier physique complet.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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