0
Serial entrepreneur, Gilles Babinet revient sur le développement d'Eyeka, une plate-forme de vidéo désormais au service des marques et du « marketing conversationnel »....
JB -Gilles Babinet, bonjour. Comment va Eyeka en ce début d'année 2009 ?
GB -Très bien ! Après deux ans et demi de tâtonnements, Eyeka a enfin trouvé son modèle économique : Nous aidons les marques ou les agences de communication à réussir leurs opérations de marketing participatif. Cette conversation avec les internautes donne ainsi une véritable crédibilité au message. Nous nous appuyons sur une communauté de 40 000 « conso-créatifs » et nous avons généré plus de 170 appels à création en 2008, au delà des 100 fixés initialement.
JB -Et ces créatifs acceptent de réaliser bénévolement des spots vidéo pour vos clients ? Quel est leur intérêt ?
GB -Au lieu de monétiser les contenus vidéo par la publicité, nous préférons en effet rémunérer les meilleurs créatifs. Pour une campagne comme Macif, plus de 7 personnes ont été primée par l'annonceur et ont reçu de l'argent. Mais je pense que la première motivation pour nos créatifs est tout simplement de pouvoir présenter leur travail à de grandes marques, qui pourront par la suite faire appel à leurs services. Au delà de l'aspect financier, beaucoup de compétences et de talents n'ont tout simplement plus l'opportunité de s'exprimer car les marchés sont bien souvent fermés.
JB -Pourquoi ne pas miser sur un modèle publicitaire comme YouTube, Dailymotion ou Wat ?
GB -Nous sommes proches du concept initial : monétiser les contenus produits par les internautes. Mais a lieu de miser sur un modèle de monétisation d'audience, nous préférons parier sur la monétisation des talents. Beaucoup de nos créateurs ont d'ailleurs abandonné les plates-formes vidéo grand public et préfèrent un environnement qualifié comme celui d'Eyeka.
JB -Êtes vous néanmoins en mesure de diffuser à large échelle les vidéos primées par vos clients ?
GB -Nous avons des relais pour les appels à création et des relais pour la diffusion de ces vidéos. Certaines d'entre elles ont déjà été vues plus de 100 000 fois et nous comptons encore optimiser cette phase de diffusion du marketing conversationnel.
JB -A quoi ressemblera Eyeka dans 3 ans ?
GB -Eyeka couvrira sans doute d'autres secteurs comme l'éditorial, l'architecture ou le design. La dynamique du marketing conversationnel et ses appels à création à vocation à être déclinée dans tous les secteurs de l'économie.
JB -Gilles Babinet, je vous remercie.
JB -Gilles Babinet, bonjour. Comment va Eyeka en ce début d'année 2009 ?
GB -Très bien ! Après deux ans et demi de tâtonnements, Eyeka a enfin trouvé son modèle économique : Nous aidons les marques ou les agences de communication à réussir leurs opérations de marketing participatif. Cette conversation avec les internautes donne ainsi une véritable crédibilité au message. Nous nous appuyons sur une communauté de 40 000 « conso-créatifs » et nous avons généré plus de 170 appels à création en 2008, au delà des 100 fixés initialement.
JB -Et ces créatifs acceptent de réaliser bénévolement des spots vidéo pour vos clients ? Quel est leur intérêt ?
GB -Au lieu de monétiser les contenus vidéo par la publicité, nous préférons en effet rémunérer les meilleurs créatifs. Pour une campagne comme Macif, plus de 7 personnes ont été primée par l'annonceur et ont reçu de l'argent. Mais je pense que la première motivation pour nos créatifs est tout simplement de pouvoir présenter leur travail à de grandes marques, qui pourront par la suite faire appel à leurs services. Au delà de l'aspect financier, beaucoup de compétences et de talents n'ont tout simplement plus l'opportunité de s'exprimer car les marchés sont bien souvent fermés.
JB -Pourquoi ne pas miser sur un modèle publicitaire comme YouTube, Dailymotion ou Wat ?
GB -Nous sommes proches du concept initial : monétiser les contenus produits par les internautes. Mais a lieu de miser sur un modèle de monétisation d'audience, nous préférons parier sur la monétisation des talents. Beaucoup de nos créateurs ont d'ailleurs abandonné les plates-formes vidéo grand public et préfèrent un environnement qualifié comme celui d'Eyeka.
JB -Êtes vous néanmoins en mesure de diffuser à large échelle les vidéos primées par vos clients ?
GB -Nous avons des relais pour les appels à création et des relais pour la diffusion de ces vidéos. Certaines d'entre elles ont déjà été vues plus de 100 000 fois et nous comptons encore optimiser cette phase de diffusion du marketing conversationnel.
JB -A quoi ressemblera Eyeka dans 3 ans ?
GB -Eyeka couvrira sans doute d'autres secteurs comme l'éditorial, l'architecture ou le design. La dynamique du marketing conversationnel et ses appels à création à vocation à être déclinée dans tous les secteurs de l'économie.
JB -Gilles Babinet, je vous remercie.
