Les meilleurs Hack'n slash en attendant Diablo IV (2022)

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Les meilleurs Hack'n slash en attendant Diablo IV (2022)

Robin Lamorlette

15 octobre 2021 à 10h01

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Alors que nous avons eu la chance de renouer avec le père du hack & slash en vue isométrique, Diablo II, dans toute sa gloire remastérisée, il est de bon ton de revenir sur l'héritage de plus de 20 ans que le Rôdeur Noir a laissé dans son sillage. Particulièrement friands de ce genre prolifique chez Clubic, nous vous proposons notre sélection du meilleur de la progéniture du Seigneur de la Terreur.

Il ne s'agit bien sûr ni d'une liste exhaustive ni d'une liste objective, les goûts et les couleurs de chacun pouvant être si différents. Si plusieurs de ces titres sont aujourd'hui datés, le genre ayant finalement peu évolué depuis 20 ans, cela n'enlève en rien le bonheur qu'ils ont apporté aux fans de hack & slash en leur temps, et sont absolument à découvrir pour les néophytes. Nombre des titres présentés sont exclusifs au PC, mais certains sont également accessibles sur consoles, le genre s'invitant de plus en plus sur ces plateformes.

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Path of Exile : le digne héritier illégitime

Path of Exile
  • Une durée de vie à s'exiler
  • Un gameplay profond et complexe
  • Une formule free-to-play extrêmement généreuse
Si vous êtes un féru de theory-crafting, si vous adorez passer des heures à optimiser votre personnage, et si vous ne jurez que par Diablo II, alors Path of Exile est fait pour vous. Proposé dans un format free-to-play dépourvu de mécaniques pay-to-win, le titre de Grinding Gear Games se place comme la référence hack & slash de ces dernières années.

L'expérience la plus proche de l'originale

Sans conteste le jeu ayant le mieux rendu hommage à l'œuvre originale, Path of Exile se place pour beaucoup comme LA nouvelle référence du hack & slash depuis sa sortie en octobre 2013, courtoisie de Grinding Gear Games.

Proposé dans un format free-to-play où les microtransactions sont majoritairement cosmétiques, il s'agit pour ainsi dire d'un titre extrêmement généreux sous bien des aspects. Proposant six archétypes de personnages au départ, c'est à nous de choisir la voie de notre classe, dans une liberté à donner littéralement le tournis.

Les adeptes de theory-crafting ont fort à faire avec une fresque de talents passifs colossale et un système de gemmes à incruster dans son équipement pour créer des combinaisons de sorts et bonus toujours plus fous. Combiné à cela un système de ressources servant autant au craft qu'au commerce avec les PNJ et les joueurs (les fans du commerce de Diablo II seront ravis), et vous avez un puits sans fond duquel peu repartent indemnes, et qui peut rebuter plus d'un néophyte.

En plus de proposer une durée de vie de base à s'exiler, Path of Exile se renouvelle sans cesse grâce à des saisons venant encore ajouter de nouveaux contenus, objets, quêtes et boss, pour ne plus jamais vous laisser repartir.

Après 8 ans de bons et loyaux services, Path of Exile continue de brandir le flambeau d'un lourd héritage, qu'il s'apprête à tendre à son successeur, Path of Exile 2, que nous attendons avec grande impatience au vu de ce qu'il promet.

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Diablo III : l'enfant terrible

Diablo III
  • Une durée de vie infernale
  • Un contenu démoniaque
  • Un gameplay frénétique
S'il aura fallu attendre douze ans pour voir une suite à l'iconique Diablo II, son rejeton n'aura pas fait l'unanimité, la faute notamment à une direction artistique controversée et un hôtel des ventes très malvenu. Cependant, l'extension Reaper of Souls est parfaitement venue corriger ces errements pour offrir une expérience, certes différente, mais non moins très plaisante et addictive.

Une moisson d'âmes vers la rédemption

Dire que Diablo III à sa sortie en 2012 (soit 12 ans après son illustre père) était controversé relève de l'euphémisme. Entre des serveurs qui ont littéralement explosé au lancement face à une horde de héros assoiffés de sang de démon, une direction artistique qui n'a pas mis tout le monde d'accord et un hôtel des ventes in-game et en argent réel qui a fait couler beaucoup d'encre, les fans de la première heure ont été très déçus.

Malgré tout, la direction prise par ce troisième opus en termes de gameplay a mine de rien rafraîchi quelque peu le genre et l'a surtout grandement dynamisé. La flexibilité constante offerte pour construire son personnage permettait de s'adapter à toutes les situations, au grand dam des plus férus de theory-crafting parfait. Le craft se montrait également plutôt réussi et peu envahissant.

Mais c'est surtout grâce à son extension, Reaper of Souls, que Diablo III a pu connaître une véritable rédemption. Exit le très controversé hôtel des ventes, nous y découvrions un nouvel acte reprenant les codes d'ambiance de son illustre paternel, l'arrivée du Croisé et plus tard du Nécromancien (via DLC). Diablo III retrouvait ainsi le droit chemin en gardant sa propre identité. L'ajout de la mystique, du Cube de Kanai revisité de Diablo II, de cette très chère Kadala, fille du bien connu Gheed de Diablo II, et des primes ont donné un nouveau souffle à la recherche du loot parfait et à une rejouabilité permanente.

Le endgame s'est aussi vu agrémenté d'un système de failles permettant aux adeptes du classement de prouver leur valeur en montant toujours plus haut en difficulté, afin de parfaire leur build grâce aux équipements les plus puissants. Un système de saisons rajoutant de nouvelles règles et nouveaux sets d'équipement ont également permis de renouveler à chaque fois l'expérience de jeu et de repartir de 0 pour une nouvelle aventure.

Il sera malheureusement rapidement surclassé lorsque son cher papa passé chez les esthéticiens de Vicarious Visions refera son entrée triomphale, et à terme par Diablo IV, qui se veut le meilleur des mondes entre les deux premiers opus et ce troisième épisode qui n'a pas fait l'unanimité.

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Grim Dawn : croisement entre Diablo et Cthulhu

Grim Dawn
  • Une délicieuse et angoissante ambiance lovecraftienne
  • Un gameplay profondément complexe et varié
  • Une très solide durée de vie
Fort d'inspirations lovecraftiennes et d'une ambiance nous plongeant dans une sombre ère victorienne, Grim Dawn reprend à la perfection les codes établis en son temps par Diablo II. Au-delà d'une construction de personnage faisant la part belle au theory-crafting intense et une direction artistique résolument gore et sombre, le titre de Crate Entertainment apporte une incroyable profondeur dans son gameplay. Un jeu qui s'adresse toutefois aux plus avertis, la moindre erreur pouvant s'avérer fatale dans ce monde impitoyable.

Une ambiance crasse avec des tentacules en plus

En 2016, Crate Entertainment créait la surprise avec Grim Dawn, qui a pris le choix de se départir de l'ambiance fantasy jusqu'alors inhérente au genre hack & slash, pour ajouter un peu de Lovecraft dans une formule déjà bien distillée. Crate Entertainment n'en était d'ailleurs pas à son premier coup d'essai, composé de développeurs vétérans d'un autre classique du genre sur lequel nous reviendrons juste après.

Grim Dawn nous plonge donc dans une ambiance victorienne mâtinée du sinistre et crasse propre à l'univers de Cthulhu, pour le plus grand bonheur des fans de l'ambiance de Diablo I et II. Au-delà d'une direction artistique aussi somptueuse que dérangeante, Grim Dawn proposait également un gameplay qui avait fait ses preuves dans le titre précédent des vétérans de Crate Entertainment.

Il était en effet possible de combiner deux classes parmi les six proposées de base, puis avec de nouvelles rajoutées via des extensions. En digne héritier de Diablo II, le theory-crafting de son personnage était crucial dès le départ afin d'avancer au mieux dans une campagne qui pouvait s'avérer particulièrement retorse. La moindre erreur dans son build pouvait en effet nous bloquer complètement, les one-shot contre des ennemis basiques pouvant se montrer fréquents.

Grim Dawn se démarquait également de ses frères grâce à un système de faction et de choix à prendre lors des quêtes principales, qui pouvaient par la suite influencer le monde autour de nous. Une mécanique empruntée aux RPGs plus classiques comme The Witcher 3, certes moins étoffée, mais qui avait le mérite d'exister.

Dans l'ensemble, l'un des meilleurs hack & slash de ces dernières années, à condition d'apprécier la difficulté, le sordide et les tentacules.

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Titan Quest Anniversary Edition : une portée titanesque

Titan Quest Anniversary Edition
  • La mythologie, un thème indémodable
  • Un gameplay divin pour l'époque
  • Une durée de vie titanesque
Mélanger hack & slash et mythologie, c'est le pari qu'a pris Titan Quest en 2006. Un jeu qui avait en son temps marqué les esprits grâce à une direction artistique de haut vol, un gameplay profond et un bestiaire tout bonnement mythique. Dix ans plus tard, le titre édité par THQ Nordic a eu droit à une édition Anniversaire venant principalement en moderniser la résolution et les graphismes, pour notre plus grand bonheur. Une référence indémodable du genre.

Un voyage homérique

Nous nous attaquons ici à un autre monument du genre, développé par Iron Lore Entertainment, devenu ensuite Crate Entertainment. Sorti initialement en 2006, Titan Quest nous proposait non pas d'affronter des démons à la pelle, mais des créatures mythologiques. De la Grèce Antique à la mythologie scandinave en passant par la mythologie égyptienne et l'Atlantide, c'est un véritable voyage titanesque que nous proposait ce titre.

Un titre à l'époque somptueux et aux mécaniques bien huilées, notamment avec un système de double classe qui sera repris avec maestria dans Grim Dawn. Fort de nombreux actes traitant à chaque fois d'une mythologie différente, Titan Quest proposait une durée de vie absolument colossale et un gameplay divin, en solo comme en multijoueur.

En 2016, Titan Quest s'est paré d'une édition Anniversaire de haute volée, nous permettant de renouer avec ce titre de légende dans les meilleures conditions possibles. Pour une somme modique, cette édition nous permettant de retraverser l'entièreté du jeu, extensions incluses, avec une meilleure gestion du multijoueur, un support des résolutions plus récentes, et des graphismes déjà superbes revus à la hausse.

Au-delà du simple lifting, Titan Quest Anniversary Edition se permettait également un rééquilibrage complet des classes, talents et objets. De quoi décupler une rejouabilité déjà énorme pour les vétérans du jeu original.

Un hack & slash hors du temps, qui s'adresse autant aux fans du genre qu'aux férus de mythologies.

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Sacred 2 Gold : une marque de naissance indélébile

Sacred 2 Gold
  • Une direction artistique magnifique
  • L'expérience ultime Sacred 2 avec toutes les extensions
  • Un gameplay profond
Sacred 2 fait partie de ces jeux qui marquent durablement, même plusieurs années après y avoir joué. Doté d'une direction artistique absolument somptueuse et pleine de charme, l'édition Gold est venue parfaire la formule en offrant l'expérience ultime d'un titre hack & slash de légende. Encore aujourd'hui, ce jeu est une pure merveille que tout fan du genre se doit d'avoir essayé une fois dans sa vie.

Un enchantement de tous les instants

Il est des jeux qui marquent profondément les joueurs au premier regard. Sacred 2, développé par Ascaron et édité par THQ Nordic en 2008, est de ceux-là. Ce titre empruntant autant à l'heroic fantasy qu'à la dark fantasy habituelle des Diablo-Like disposait d'un charme incroyable, qu'il s'agisse des décors ou de l'interface, qui laissait difficilement indifférent.

Proposant sept classes disposant de forces, faiblesses et équipements propres, le gameplay de Sacred 2 se montrait particulièrement bien huilé et offrait une grande diversité et rejouabilité. Comme de nombreux autres titres du genre, une bonne idée de build dès le départ était primordiale pour s'en sortir dans la myriade de quêtes proposées à travers de nombreux actes à la direction artistique toujours plus variée.

Sacred 2 se démarquait également par une carte proprement immense, qu'il était possible de parcourir plus aisément en s'offrant une coûteuse, mais indispensable, monture, élément rarement vu dans le genre hack & slash.

Fort d'un énorme succès, Sacred 2 a eu droit à une édition Gold en 2012, compilant la gargantuesque aventure originale et les deux extensions sorties par la suite, offrant ainsi une durée de vie absolument gigantesque.

Une véritable référence du hack & slash, malgré son grand âge, que tout fan du genre se doit d'essayer, ne serait-ce que pour sa direction artistique somptueuse, même encore aujourd'hui.

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Torchlight II : le rejeton cartoonesque et inventif

Torchlight II
  • Une direction artistique Steampunk mignonne et colorée
  • Un gameplay efficace et de bonnes nouvelles idées
  • Une excellente rejouabilité
La série Torchlight, et plus remarquablement Torchlight II, montre beaucoup d'originalité dans le genre hack & slash, et ce à plus d'un titre. Tout d'abord grâce à une ambiance Steampunk très colorée, loin des canons gore et sombres du genre, mais aussi avec l'ajout de mécaniques de gameplay originales comme un animal de compagnie. Une alternative très séduisante à celles et ceux qu'une ambiance trop sombre rebutent.

Steampunk et animaux de compagnie

Torchlight est en soit un petit phénomène dans la sphère du hack & slash. Ayant connu des hauts et des bas, c'est surtout le deuxième opus de Runic Games qui a sorti son épingle du jeu, grâce à sa direction artistique cartoonesque, son ambiance Steampunk et quelques bonnes petites idées à poil et à plumes.

Au-delà d'une ambiance rendant le genre accessible à celles et ceux rebutés par le sinistre et le gore, Torchlight II proposait des archétypes de classes relativement uniques en leur genre. Bien que peu nombreuses, il était possible de les spécialiser dans différentes branches changeant radicalement la manière de les appréhender.

Là où la série s'est particulièrement démarquée de ses pairs, c'est notamment grâce à la présence d'animaux de compagnie. Ceux-ci servaient autant de mules pour nous éviter des aller-retours en ville pour vider notre inventaire, que de compagnons secourables au combat grâce à un système d'équipement spécialement dédié.

La série Torchlight offrait également une rejouabilité plutôt classique dans le genre hack & slash, nous demandant une fois l'histoire terminée de la recommencer, avec des ennemis plus retors et résistants. De quoi rebattre quelque peu les cartes et revoir constamment notre stratégie afin de progresser.

Si Torchlight III a connu un développement chaotique pour un résultat en deçà de son aîné, le titre propose malgré tout une mécanique rarement vue dans le genre hack & slash : le housing. Il est en effet possible de créer son propre havre de paix afin d'y stocker son équipement et obtenir différents avantages. Une idée dans l'exécution quelque peu perfectible, mais à saluer tout de même.

Wolcen Lords of Mayhem : le petit français aux grandes ambitions

JVFR
Wolcen : Lords of Mayhem
  • L'un des plus beaux hack & slash du moment
  • Un gameplay complexe avec quelques belles trouvailles
  • Une durée de vie conséquente
Si Wolcen a encore besoin d'être peaufiné pour être digne de s'assoir au côté du père des hack & slash, il ne manque pas grand-chose pour en faire un titre incontournable du genre. Actuellement l'un des plus beaux hack & slash jamais conçus, le gameplay de Wolcen s'avère particulièrement intéressant et profond, avec des éléments qui lui sont propres. Dans l'ensemble un jeu très solide de la part du studio niçois éponyme, à peu de choses près de l'excellence.

Le hack & slash à la niçoise

En parlant de développement chaotique, le tout premier jeu du studio niçois éponyme Wolcen en est un bel exemple. Lancé initialement via une campagne Kickstarter et en Accès Anticipé sous le nom d'Umbra, ce titre ambitieux a connu de nombreux chamboulements, et plusieurs promesses au cours du développement n'ont pas fait leur chemin dans la version finale.

Si sa mention dans cette liste peut faire tiquer tant le jeu manque encore malheureusement de finition, il serait cruel de renier le travail abattu par le studio indépendant français. Wolcen affiche en effet l'une des plus belles plastiques que le hack & slash puisse proposer aujourd'hui grâce au Cryengine, ainsi qu'un gameplay assez atypique.

Il s'agit en effet d'un des rares titres du genre à proposer un système sans classe. Il est ainsi tout à fait possible de créer un personnage empruntant autant aux arcanes qu'à l'art de la guerre ou de la filouterie, le tout de manière très fluide. Sans compter sur les Aspects d'Apocalypse nous transformant en un monstre de puissance pendant quelques instants.
Wolcen reprend également la fresque de talents passifs de Path of Exile, mais attachée à plusieurs roues que l'on peut faire tourner afin de véritablement créer son archétype propre, et non être cantonné à un chemin de départ prédéterminé.

Le endgame se montre également très bien pensé, avec un système de gestion de ville nous permettant contre des ressources données de débloquer tout un pan alors inconnu lors de la campagne. Pour amasser ces ressources, il nous faudra parcourir des failles similaires à celles de Diablo III, mais nous demandant de choisir des bonus aléatoires aux ennemis ou des boss supplémentaires pour de meilleures récompenses.

La route est encore toutefois longue pour Wolcen, qui continue à recevoir de nouveaux contenus et correctifs depuis sa sortie en février 2020, mais qui se montre à peu de choses de devenir un nouveau canon du genre.

Warhammer 40,000 Inquisitor Martyr : le millénial sanglant et belliqueux

Warhammer 40,000 : Inquisitor - Martyr
  • Un univers Warhammer 40,000 très bien retranscrit
  • Un gameplay dynamique et délicieusement violent
  • Une durée de vie stellaire
Habituellement cantonné à une ambiance dark ou heroic fantasy, le hack & slash se tourne grâce à Inquisitor - Martyr vers un sombre futur où il n'y a que la guerre. Et il le fait très bien, grâce à un gameplay varié et dynamique entraînant la délicieuse effusion du sang des ennemis de l'Empereur. Si vous êtes fan de hack & slash et de Warhammer 40,000, ce titre de Neocore Games est à essayer de toute urgence. Attention toutefois à ne pas être happé par le Warp et une boucle de gameplay très addictive.

Il n'y a que le loot

Si Grim Dawn et Torchlight se démarquaient en s'intéressant à une ambiance plus futuriste que les classiques du genre, Inquisitor Martyr va encore plus loin en nous emmenant dans le généreux univers de Warhammer 40,000. Développé par NeocoreGames, ce titre a également connu des débuts chaotiques avant de stabiliser sa trajectoire dans le Warp et nous offrir une excellente adaptation hack & slash.

Nous proposant d'incarner quatre styles d'inquisiteurs reprenant les canoniques classes Guerrier, Mage, Assassin et Invocateur, chacune disposant de trois spécialisations très différentes, Inquisitor Martyr propose un gameplay bien abouti et sanglant à souhait. Il s'agit également d'un des rares jeux du genre à proposer un système de couverture, les échanges de coups de feu étant naturellement monnaie courante au 41e millénaire. Dans l'absolu, cette mécanique se montre assez perfectible, mais l'effort reste à saluer.

Côté durée de vie, Inquisitor Martyr se montre aussi gigantesque qu'un vaisseau cathédrale, nous offrant de nombreuses missions à parcourir contre divers xénos et autres créatures inféodées au Chaos. Les systèmes de loot et de craft ne sont pas en reste, nous promettant de nombreuses heures afin de construire l'instrument de mort idéal au service de l'Empereur.

Depuis sa sortie en 2018, Inquisitor Martyr s'est nettement bonifié, notamment grâce à une refonte du gameplay le rendant bien plus dynamique et ergonomique. L'arrivée assez récente d'une extension standalone ajoutant la célèbre classe du Technoprêtre et d'autres adversaires n'a fait qu'améliorer une formule déjà très solide.

Un titre qui s'adresse donc tout autant aux fans du genre qu'aux adorateurs de l'Empereur-Dieu, prêts à faire parler les armes pour anéantir la corruption sous toutes ses formes en Son nom.

Last Epoch : une gestation très prometteuse

JVFR
Last Epoch
  • Une direction artistique sublime
  • Un gameplay profond et dynamique
  • Un endgame déjà bien calibré
Bien qu'encore en Accès Anticipé, Last Epoch rassemble déjà tout ce qui peut en faire l'un des meilleurs hack & slash de ces dernières années. Graphiquement superbe, doté d'un gameplay complexe et dynamique, ainsi que d'un endgame aussi corsé que plaisant, ce titre d'Eleventh Hour Games est sans conteste à surveiller de très près pour tout fan du genre.

Une boucle temporelle de gameplay bien huilée

En Accès Anticipé depuis le 30 avril 2019 et passé relativement inaperçu pour le grand public, Last Epoch montre pourtant un énorme potentiel pour se placer comme une nouvelle référence du genre lors de sa sortie. Développé par le studio indépendant Eleventh Hour Games, ce titre respire l'amour du hack & slash et la volonté du travail maîtrisé.

Nous permettant d'incarner cinq classes uniques disposant de trois spécialisations bien distinctes, Last Epoch offre des possibilités de theory-crafting proprement folles. Chaque sort de classe et de spécialisation dispose en effet de son propre arbre de talent, et il faudra choisir six d'entre elles pour constituer notre build. En plus de cela, notre classe de départ et la spécialisation choisie disposent également de leur arbre de talent propre, offrant ainsi une diversité et une rejouabilité à donner le tournis.

Et c'est sans compter sur un univers doté d'une direction artistique somptueuse, faisant la part belle aux voyages dans le temps. Last Epoch se divise en effet en différentes timelines que notre personnage devra parcourir pour empêcher la fin inéluctable de son monde. Si la campagne et le multijoueur ne sont pas encore finalisés, il est d'ores et déjà possible de s'attaquer à un endgame similaire à celui de Diablo III. Mais au terme de plusieurs failles nous sera proposée une quête unique menant à un boss particulièrement retors, nous permettant de monter la difficulté des failles suivantes d'un cran, pour bien sûr du loot encore meilleur.

L'artisanat offre également une approche assez unique : grâce à des éclats collectés un peu partout, il nous est possible d'améliorer notre équipement pour mieux coller à notre build. Cependant, à force d'améliorer une pièce, celle-ci risque de se fracturer, rendant impossible des améliorations ultérieures, voire purement et simplement d'être détruite.

Bien qu'il ne soit pas encore terminé, Last Epoch se montre déjà excellent à tous les niveaux, et nous avons hâte de voir le résultat final d'un titre qui s'annonce aisément comme une nouvelle référence du hack & slash.

Lost Ark : le MMO free-to-play pas si perdu que ça

Lost Ark
  • Gameplay hack'n slash fun et spectaculaire
  • Histoire intéressante avec des fulgurances épiques
  • Activités variées et très nombreuses
  • Direction artistique superbe...
Il aura fallu se montrer patient, mais Lost Ark est enfin arrivé en Occident, et l'expérience free-to-play se montre globalement à la hauteur de l'attente ! Le mariage entre MMO et hack'n slash est une brillante réussite qui saura vous occuper des heures durant avec un plaisir et un souffle épique sans cesse renouvelés. À condition bien sûr d'avoir beaucoup de temps, ou d'être prêt à dégainer la carte bancaire pour rester compétitif dans le cas contraire.

Enfin en Occident !

Développé par Smilegate et enfin fraîchement arrivé sur nos côtes, Lost Ark a certainement fait beaucoup de vague dans la sphère hack & slash. Il s'agit en effet d'un des rares titres du genre à embrasser pleinement l'influence du MMORPG, avec notamment des raids et des donjons avec de nombreux joueurs déferlant des pouvoirs tous plus explosifs les uns que les autres, le tout dans un format free-to-play.

Au niveau des classes, Lost Ark propose cinq archétypes bien connus du genre, mais disposant chacune de nombreuses spécialisations correspondant au style de jeu de tout un chacun, dans un gameplay extrêmement nerveux et dynamique. Lost Ark présente également une plastique absolument somptueuse (et pas que pour les personnages féminins) avec de superbes décors et des effets visuels à tous les étages vous brûlant littéralement la rétine.

Hack & slash mâtiné de MMORPG free-to-play oblige, Lost Ark se doit de proposer un contenu absolument gargantuesque et évolutif, et force est de constater que Smilegate a mis ici les bouchées doubles. L'artisanat se montre également particulièrement complexe, à tel point d'être presque un jeu dans le jeu. Les férus de PvP, un mode étant aux abonnés absents sur de nombreux hack & slash depuis Diablo II, seront également aux anges avec Lost Ark.

« Restez un instant et écoutez-moi »

Voici donc la fin de notre sélection des hack & slash Diablo-Like nous ayant particulièrement marqué, de par leur ambiance, leurs mécaniques propres, et les nombreuses heures de jeu et de plaisir qu'ils nous ont procuré.

Rappelons qu'il ne s'agit bien sûr que d'une liste subjective parmi une myriade d'héritiers qu'a engendré Diablo II en 21 ans. N'hésitez pas, à votre tour, à nous faire part de vos coups de cœur et anecdotes sur un titre en particulier d'un genre iconique du paysage vidéoludique.

Car si le hack & slash est légendaire, c'est avant tout grâce à ses joueuses et joueurs passionnés qui ont passé plusieurs heures de leur vie de gamer à chérir et optimiser leur personnage, à la recherche du loot ultime…toujours le loot ultime.

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