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La société annonce en effet le lancement d'un nouvel outil en évaluation baptisé Adobe Edge, lequel permet de créer des animations riches, non pas en Flash, mais au format HTML (+ CSS et JavaScript). En plaçant Edge aux côtés de Flash, Adobe entend donc conserver sa position d'acteur majeur sur le secteur des technologies web tout en retenant les développeurs qui se voient souvent obligés de migrer depuis Flash vers le HTML5 pour les plateformes mobiles non compatibles.
A l'instar d'un éditeur de d'images, Edge propose d'ouvrir un cadre vierge et d'y apposer plusieurs couches. Il est possible d'importer des images de type SVG, PNG, JPG ou GIF et d'y ajouter du texte ou des formes prédéfinies. Une palette d'outils permettra d'ajuster chacun des éléments (transparence, taille, couleur, déformations...) et de construire une animation basée sur une barre de progression du temps. Edge intègre un framework JavaScript basé sur JQuery ainsi qu'un panneau de prévisualisation avec le moteur de rendu de Webkit. 25 effets de transitions sont également proposés par l'éditeur. Ensuite, les travaux pourront être exportés au format HTML.
Adobe explique que ces animations ont été testées sur les plateformes iOS et Android, sur les autres terminaux embarquant un navigateur basé sur WebKit ainsi que sur Firefox, Chrome et Internet Explorer 9. La société précise que ce nouvel outil pourra être utilisé par le développeur pour dynamiser un fichier HTML existant sans pour autant en modifier sa structure ou par un annonceur souhaitant créer une petite bannière publicitaire.
Ce n'est pas la première fois qu'Adobe s'essaie au HTML5. Au mois de mars, la société avait levé le voile sur Wallaby, une application AIR permettant de convertir une animation Flash au format HTML5. Edge est disponible pour Windows et Mac OS X et distribué gratuitement pour cinq mois. Retrouvez davantage d'informations ainsi que des liens de téléchargement sur cette page.
Responsable du développement éditorial sur la partie Logiciel et Services Web sur Clubic. Précédemment journaliste, je traitais l'actualité web et mobile au sens large. Je m'intéressais aux entrailles des navigateurs web, aux nouveaux smartphones mais aussi aux systèmes d'exploitation, aux questions de sécurité ou à l'actualité e-business en général. Sinon je dois avouer que j'ai un faible pour tout ce qui touche au web design et c'est généralement le code source d'une page web que je lis en premier.
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