0
Le 26 février 2004, , fournisseur américain de « services de confiance » sur Internet, a signalé avoir déposé plainte devant un tribunal californien contre l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers).
Responsable de la gestion des suffixes en '.com' et '.net', VeriSign accuse l'organisme international chargé de superviser Internet et attribution des noms de domaine jusqu'en 2006, d'avoir outrepassé ses pouvoirs.
En octobre dernier, sous la pression de l'ICANN, VeriSign a fermé son service en ligne Site Finder vers lequel étaient redirigés, depuis mi-septembre 2003, tous les URL (uniform resource locators) erronés en '.com' ou '.net' tapés par les internautes dans la barre d'adresses de leur navigateur web.
Ces redirections automatiques, « wildcards » ou « jokers », ont fait l'objet de nombreuses critiques quant aux risques sur la sécurité informatique, à la propagation du spam, et surtout aux pratiques commerciales de VeriSign qui avait mis en place des liens sponsorisés sur Site Finder.
Pour sa part, VeriSign affirme que l'ICANN ne saurait l'empêcher de gérer un tel service, d'établir des listes d'attente pour l'obtention des noms de domaine les plus demandés, ou encore d'assurer la transcription des adresses dans les alphabets non romains.
« Cette tentative effrontée d'assumer un pouvoir de régulation sur les activités de VeriSign est un abus sérieux de la fonction de coordination technique de l'ICANN », a déclaré la direction de VeriSign.
Vendredi, l'ICANN n'avait toujours pas commenté l'initiative de Verisign.
Responsable de la gestion des suffixes en '.com' et '.net', VeriSign accuse l'organisme international chargé de superviser Internet et attribution des noms de domaine jusqu'en 2006, d'avoir outrepassé ses pouvoirs.
En octobre dernier, sous la pression de l'ICANN, VeriSign a fermé son service en ligne Site Finder vers lequel étaient redirigés, depuis mi-septembre 2003, tous les URL (uniform resource locators) erronés en '.com' ou '.net' tapés par les internautes dans la barre d'adresses de leur navigateur web.
Ces redirections automatiques, « wildcards » ou « jokers », ont fait l'objet de nombreuses critiques quant aux risques sur la sécurité informatique, à la propagation du spam, et surtout aux pratiques commerciales de VeriSign qui avait mis en place des liens sponsorisés sur Site Finder.
Pour sa part, VeriSign affirme que l'ICANN ne saurait l'empêcher de gérer un tel service, d'établir des listes d'attente pour l'obtention des noms de domaine les plus demandés, ou encore d'assurer la transcription des adresses dans les alphabets non romains.
« Cette tentative effrontée d'assumer un pouvoir de régulation sur les activités de VeriSign est un abus sérieux de la fonction de coordination technique de l'ICANN », a déclaré la direction de VeriSign.
Vendredi, l'ICANN n'avait toujours pas commenté l'initiative de Verisign.
