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Symantec vient de déposer une plainte pour détournement de propriété intellectuelle et rupture de contrat aux Etats-Unis contre Microsoft, accusant ce dernier de violer certains brevets appartenant à Veritas Software, propriété de Symantec depuis décembre 2004. L'éditeur demande par conséquent à la cour de condamner Microsoft à lui verser des dommages et intérêts ainsi qu'à retirer la technologie incriminée de ses produits, à commencer par la nouvelle version de Windows, Vista, attendue pour début 2007. Windows XP, Windows Server 2003 et les futurs produits Windows Server seraient également concernés par cette plainte. Si Symantec obtenait gain de cause, la situation de Microsoft pourrait devenir relativement difficile. Un remaniement de Windows Vista ne pourrait pas se faire sans un délai supplémentaire.
L'affaire remonte à août 1996, lorsque Microsoft et Veritas se mettent d'accord pour que le premier puisse utiliser une technologie propriétaire de second, relative aux méthodes de stockage physique des données sur un ou plusieurs Disques durs, baptisée Volume Manager.
Symantec affirme que Microsoft se serait approprié cette technologie et l'utiliserait à son compte en dehors des termes de l'accord conclu avec Veritas. Symantec accuse même l'éditeur de Redmond d'avoir tenté de déposer des demandes devant le bureau américain des brevets (USPTO) concernant des technologies qui lui appartiennent et qui sont déjà brevetées. Selon Symantec, une partie de Vista et des futures versions de Windows Server reposerait sur ces technologies employées illégalement.
De son côté, Microsoft affirme être dans son bon droit et prétend avoir acheté les droits nécessaires. Les deux compagnies seraient en pourparlers au sujet de cette affaire depuis 2004.
L'affaire remonte à août 1996, lorsque Microsoft et Veritas se mettent d'accord pour que le premier puisse utiliser une technologie propriétaire de second, relative aux méthodes de stockage physique des données sur un ou plusieurs Disques durs, baptisée Volume Manager.
Symantec affirme que Microsoft se serait approprié cette technologie et l'utiliserait à son compte en dehors des termes de l'accord conclu avec Veritas. Symantec accuse même l'éditeur de Redmond d'avoir tenté de déposer des demandes devant le bureau américain des brevets (USPTO) concernant des technologies qui lui appartiennent et qui sont déjà brevetées. Selon Symantec, une partie de Vista et des futures versions de Windows Server reposerait sur ces technologies employées illégalement.
De son côté, Microsoft affirme être dans son bon droit et prétend avoir acheté les droits nécessaires. Les deux compagnies seraient en pourparlers au sujet de cette affaire depuis 2004.
