Google One VPN ferme, quelle alternative choisir ?

Besoin d’un nouveau VPN pour remplacer feu Google One VPN ? La rédaction a sélectionné cinq services de réseau privé virtuel plus complets que celui de la firme de Mountain View, combinant sécurité, fonctionnalités et expérience d’utilisation améliorée.

C’en est officiellement fini de Google One VPN. Alors que le géant du web a annoncé la fermeture de son réseau privé virtuel pour la fin du mois de juin 2024, et malgré les nombreux défauts qui, à notre sens, expliquent ce raté – produit Google, protocole propriétaire, impossibilité de sélectionner un emplacement spécifique, absence de fonctionnalités additionnelles –, nombre d’internautes y trouvaient une solution d’appoint pratique, comprise dans leur abonnement Google One.

Le glas ayant définitivement sonné, il va falloir trouver une alternative plus convaincante (facile), sans se ruiner, mais sans succomber à l’attrait des VPN gratuits, généralement considérés comme peu fiables et peu fonctionnels (moins facile). Car quitte à se détourner de Google, autant opter pour un fournisseur plus respectueux des données privées, capable de proposer un service de qualité à petit prix, sans négliger la sécurité de ses abonnés.

Les meilleurs VPN pour remplacer Google One VPN

• CyberGhost
  
• NordVPN
  
• Proton VPN
  
• Surfshark VPN
  
• ExpressVPN
  

Comment choisir un VPN pour remplacer Google One VPN ?

Alors évidemment, on ne se jette pas sur le premier VPN pas cher venu sous prétexte que payer un abonnement suffirait à justifier son développement actif et à garantir la sécurité de vos données personnelles. Un réseau privé virtuel abordable qui fonctionne mal et prend le risque d’exposer votre trafic, il en existe des dizaines. En revanche, un service sécurisé, de qualité et à petit prix, c’est plus rare.

Évaluez la sécurité et la polyvalence

Un bon VPN doit vous offrir une protection solide et une expérience utilisateur fluide. Assurez-vous que le fournisseur choisi respecte ses promesses en termes de confidentialité et de polyvalence, sans vous laisser tenter uniquement par un tarif attractif.

La politique de confidentialité

Il ne s’agit pas juste de croire sur parole ce que raconte un fournisseur, mais de contrôler que ses arguments marketing sont en phase avec ses engagements légaux. Un accès à sa politique de confidentialité doit obligatoirement figurer quelque part sur son site, et le texte doit être compréhensible. Partez toujours du principe qu’une politique de confidentialité illisible cache sûrement un loup.

En théorie, un VPN no-log ne devrait collecter strictement aucune (méta)donnée de ses abonnés. Dans les faits, la maintenance du réseau privé virtuel et la gestion des souscriptions poussent la majorité des fournisseurs à récupérer des informations nécessaires « au bon fonctionnement du service ». Comprenez par-là les éléments d’identification liés au compte utilisateur (adresse email, éventuellement nom ou pseudo) et de facturation.

En revanche, il ne doit en aucun cas récupérer et stocker votre adresse IP réelle, ni celle des serveurs VPN auxquels vous vous connectez. Il ne doit pas non plus relever les dates, heures et durées de session, encore moins accéder à l’historique de vos activités en ligne par le biais de l’adresse IP des sites web consultés.

Un rapide point sur la juridiction dont dépendent les fournisseurs. Dans la mesure du possible, privilégiez des VPN établis dans des pays non membres des 5/9/14 Eyes, ou autres alliances internationales de renseignement. Le Panama, la Suisse, les Îles Vierges britanniques sont quelques exemples de territoires réputés pour leurs lois favorables au respect de la vie privée et de l’anonymat en ligne. Gardez toutefois en tête qu’on a déjà vu des services « de confiance » collaborer avec les renseignements, et d’autres soumis à des lois liberticides faire barrage efficacement aux requêtes administratives officielles.

Le nombre de serveurs et de localisations

En principe, plus un VPN couvre de territoires et administre de serveurs, plus il est efficace. L’idée, c’est ici de pouvoir choisir un emplacement de connexion en fonction de ses usages et de ses besoins réels, qu’il s’agisse de leurrer la censure, de contourner des restrictions géographiques ou de faire des économies (sur un billet d’avion, une réservation d’hôtel ou une location de voiture pour les vacances, par exemple). Plus un fournisseur VPN couvre de régions, plus il offre de flexibilité.

Le nombre de serveurs joue aussi un rôle important au regard du bon fonctionnement du réseau privé virtuel. Plus ils sont nombreux, moins vous courrez le risque de subir des latences et autres problèmes de surcharge liés à un trop grand nombre de connexions simultanées au même équipement. Par là même, en cas d’équipement défaillant, un autre serveur localisé dans le même pays ou la même ville peut prendre le relais, et ainsi garantir un accès continu à une même région.

Encore une fois, il convient de nuancer la théorie par la pratique. Un fournisseur VPN avec peu de serveurs et peu d’abonnés sera toujours plus compétent qu’un concurrent à l’infrastructure dense, mais peu entretenue et surchargée en continu.

Le nombre d'appareils simultanés

Vient enfin le nombre d’appareils pris en charge simultanément. Aujourd’hui, nous sommes tous équipés d’au moins un smartphone et d’un PC. Peuvent, selon les cas, s’y ajouter une TV connectée, une console de jeu, d’autres ordinateurs et appareils mobiles tournant sous des OS différents. En bref, le mieux serait de pouvoir profiter du VPN auquel on est abonné en même temps sur l’ensemble de ses équipements, sans avoir à se déconnecter d’appareils déjà liés au service. Plus qu’une question de sécurité, ce critère relève purement et simplement de l’expérience utilisateur. Nombreux sont celles et ceux qui seraient, finalement, prêts à payer un peu plus pour un meilleur confort d’utilisation.

Évaluez le rapport qualité/prix

Plus que le montant de la facture, le rapport qualité/prix fait évidemment partie des critères décisifs dans le choix de votre VPN. Avant d’investir, pensez à contrôler que le service est performant et le fournisseur à l’écoute de ses abonnés.

Les performances

Un VPN économique, oui, mais pas au détriment des performances. Forcément, sans l’avoir essayé au préalable, difficile de se faire une idée de la qualité du service. Quelques indices peuvent toutefois vous mettre la puce à l’oreille, comme le déploiement de serveurs RAM, à l’exécution plus rapide et au niveau de sécurité relevé. Les capacités de connexion influencent aussi la vitesse et la fluidité de l’expérience utilisateur. Considérez 1 Gb/s comme le minimum requis. 10 Gb/s pour vous assurer d’une bonne gestion de la bande passante, même en heure de pointe.

D’autres facteurs techniques intervenant à l’échelle du développement du réseau privé virtuel et de la manière dont sont intégrées les technologies qu’il utilise peuvent avoir une incidence plus ou moins importante sur la qualité et la vitesse de connexion. En amont, n’hésitez pas à faire votre propre étude de marché en lisant des tests de débits pour les VPN qui retiennent votre attention. Si vous faites plutôt partie de celles et ceux qui souhaitent tout vérifier par elles et eux-mêmes, n’oubliez pas que la majorité des fournisseurs pratiquent des politiques de remboursement flexibles durant les premiers jours d’abonnement. De quoi vous permettre d’éprouver les performances du service et son impact sur votre connexion en conditions réelles.

Le service client

Ne transigez pas non plus sur le service client. En cas de souci technique, de difficulté à prendre en main le VPN ou de demande de remboursement, l’assistance doit être aisément joignable sur une plage horaire la plus large possible, réactive et pertinente dans ses réponses.

En termes de méthodes de contact, une adresse mail facile à trouver fait l’affaire. Si le fournisseur a pris soin d’intégrer un module de live chat sur son site Internet, c’est un vrai plus. La majorité des services clients s’expriment en anglais. Malgré tout, la plupart des conseillers et conseillères sont capables de comprendre et de répondre en français grâce à l’utilisation généralisée de traducteurs à la volée, par mail comme par chat.

La grille tarifaire

Vient maintenant la question du prix. Vous l’aurez compris, plus qu’une étude brute des chiffres, c’est la mise en perspective de l’ensemble des critères de sécurité, d’infrastructure, de fonctionnalités, de performances et de support avec la grille tarifaire affichée par le fournisseur qui va déterminer si un VPN est cher, ou non.

D’un point de vue plus utilitaire, vous pouvez réaliser des économies substantielles sur les abonnements longue durée. La plupart des fournisseurs proposent aujourd’hui plusieurs forfaits, au mois, à l’année ou plus, et pratiquent des tarifs dégressifs. Il n’est donc pas rare que l’on puisse profiter de souscriptions annuelles à moins de 5 €/mois. En contrepartie, il faudra s’engager et payer la totalité de l’abonnement au moment de l’inscription. C’est ici qu’une garantie satisfait ou remboursé prend tout son sens. Vous ne courez aucun risque à souscrire pour un mois, un an ou deux ans, tant que vous formulez votre demande de remboursement dans les temps.

Notre sélection des VPN pour remplacer Google One VPN

Tous les VPN présentés ici prennent en charge les protocoles OpenVPN et WireGuard (ou équivalent). Ils sont aussi régulièrement mis à jour, proposent des options de configuration clé en main et avancées pour répondre aux attentes d’un public hétéroclites, et jouissent d’un service client réactif. On leur trouve aussi des spécificités que nous avons tenté de mettre en avant, le tout pour moins de cinq euros par mois avec engagement longue durée.

CyberGhost

Avec sa dizaine de milliers de serveurs, ses bonnes performances et ses mesures de sécurité renforcées, CyberGhost fait partie des réseaux privés virtuels les plus solides. Il affiche aussi des tarifs défiant toute concurrence sur ses abonnements longue durée, ce qui en fait un choix privilégié.

On ne présente plus CyberGhost. Lancé en 2011, il compte aujourd’hui plus de 11 000 serveurs répartis dans une centaine de pays. Côté performances, il administre un parc réseau RAM dont une grande partie offre déjà des capacités 10 Gb/s, contre 1 Gb/s initialement. Une infrastructure entretenue et polyvalente (équipements streaming, gaming et P2P) qui lui permet d’afficher des vitesses de connexion plus que satisfaisantes. Des serveurs NoSpy, hébergés au siège de l’entreprise, détenus et administrés de A à Z en interne, consolident l’environnement sécurisé que s’efforce de déployer CyberGhost.

Concernant la confidentialité, CyberGhost est depuis toujours domicilié en Roumanie. Un pays membre de l’Union européenne, mais réputé pour ses lois favorables au respect de la vie privée numérique. Son rachat par Kape Technologies en 2018 a pu susciter de la méfiance chez ses abonnés, mais le fournisseur a tenu à réaffirmer son indépendance. Ses efforts de montrer patte blanche se traduisent par la diffusion trimestrielle de rapports de transparence et une politique de confidentialité lisible.

CyberGhost est accessible à partir de 2,19 €/mois pour deux ans, prend en charge jusqu’à sept appareils en même temps, applique une garantie de remboursement de 45 jours (14 jours pour les souscriptions mensuelles) et propose même 24h d’essai gratuit sur Windows et macOS, 3 jours sur Android et 7 jours sur iOS, sous réserve de contacter l’assistance par email ou live chat.

NordVPN

Deux fois moins de serveurs, mais un projet tout aussi ambitieux. À la fois fiable, stable et rapide, NordVPN fait partie des services les plus économiques. Loin de se satisfaire de son VPN, il développe régulièrement de nouvelles fonctionnalités qui justifient sa cote de popularité.

Chez NordVPN, ce sont plus de 6000 serveurs RAM 10 Gb/s qui acheminent des connexions dans 105 pays. À cette diversité géographique s’ajoutent de nombreuses optimisations d’infrastructure, qu’il s’agisse d’améliorer le confort des internautes (équipements P2P, IP dédiées) ou la sécurité de leur trafic (serveurs obfusqués, double VPN, onion over VPN). Le fournisseur affiche des débits équilibrés, et l’impact du réseau privé virtuel sur la connexion d’origine se fait assez peu ressentir. On y trouve aussi divers bloqueurs de pubs, malwares, sites frauduleux, un module d’alerte en cas d’exposition des identifiants sur le dark web, et de quoi créer un VPN décentralisé à partir d’un smartphone ou d’un PC (Mesh).

Le siège de NordVPN est établi au Panama, ce qui lui confère, en théorie, le seau certifié de la confidentialité. Là aussi, la politique de confidentialité est plutôt claire et rédigée en français. Le fournisseur se soumet très régulièrement à l’exercice de l’audit, dont les rapports sont en principe accessibles au public. Pour rester transparent vis-à-vis du fournisseur, on rappelle que NordVPN a été piraté en 2018 (vol de clés privées de certificats SSL) et que l’entreprise a cru bon de ne rien dire jusqu’à ce que l’histoire soit médiatisée. Depuis, des mesures concrètes ont été prises pour éviter la répétition (généralisation de la RAM, intensification des audits), et on espère que NordVPN aura retenu la leçon du scandale.

NordVPN est disponible à partir de 3,69 €/mois pour deux ans, prend en charge dix connexions simultanées et pratique une politique satisfait ou remboursé de 30 jours, quelle que soit la durée d’engagement.

Proton VPN

Historiquement engagé pour la liberté sur Internet, Proton VPN compense une infrastructure moins dense que celle de ses principaux concurrents par des mesures de sécurité renforcées destinées à préserver l’intégrité numérique et physique des profils à risques comme du grand public.

À la tête d’un réseau croissant de plus de 4500 serveurs répartis stratégiquement dans 91 pays, Proton VPN s'appuie sur une infrastructure RAM, partiellement 10 Gb/s, suffisamment robuste pour fournir des connexions rapides et fiables. L'accent est mis sur la sécurité avec des fonctionnalités telles que le chiffrement de bout en bout, la technologie Secure Core, qui route le trafic via des serveurs spéciaux localisés en Suisse (abri antiatomique), en Islande (ancienne base militaire) et en Suède (datacenter souterrain), un bloqueur de publicités, traqueurs et de malwares (NetShield), et la prise en charge de Tor sur certains de ses équipements.

Siège social en Suisse, politique de confidentialité extrêmement claire, équipes internes réactives sur Reddit, la vie privée et la sécurité des internautes sont manifestement au cœur des préoccupations réelles de Proton AG. Tant et si bien que l’entreprise a pris le parti de développer son propre protocole obfusqué, Stealth, pensé pour briser les mesures anti-VPN en place dans les pays les moins démocratiques.

Proton VPN propose une gamme de forfaits abordables, avec un prix de départ fixé à 4,49 €/mois pour deux ans. Là encore, les internautes profitent d’une politique de remboursement flexible de 30 jours et peuvent utiliser le service sur dix appareils en même temps. Fait assez rare pour être relevé, Proton est l’un des seuls fournisseurs VPN à distribuer une version vraiment gratuite de son réseau privé virtuel – un seul appareil, environ 400 serveurs classiques aux Pays-Bas, États-Unis, Japon, Roumanie, Pologne –, financée par les souscriptions payantes.

Surfshark

Avec son approche résolument orientée créativité, Surfshark fait la part belle aux innovations sans jamais perdre de vue l’essentiel : la sécurité des données personnelles de ses abonnés. Moins costaud que ses concurrents, mais aussi fiable, il est le parfait exemple du bon rapport qualité/prix.

Malgré son réseau de serveurs plus restreint, Surfshark administre environ 3200 serveurs dans une centaine de pays. Ses équipements RAM en partie étendus à 10 Gb/s lui confèrent des débits honorables et stables, même en heure de pointe, quels que soient les usages. Mais là où le service se démarque réellement, c’est au regard des fonctionnalités inédites qu’il développe à une allure folle. Multi-hop dynamique, option Camouflage, mode NoBorders, alias numériques Alternative ID, réseau décentralisé Nexus offrent déjà un bon aperçu des efforts du fournisseur pour proposer une expérience de navigation augmentée, toujours sécurisée.

Racheté par Nord Security en 2022, Surfshark assure avoir conservé son indépendance vis-à-vis de sa nouvelle société mère. Il est donc resté domicilié aux Pays-Bas, État membre des 9 Eyes, ce qui peut sembler peu judicieux quand on sait que Nord Security opère depuis le Panama. Pour le fournisseur, les Pays-Bas restent cependant une bonne alternative européenne puisque la législation actuelle n’impose aucune obligation concernant la conservation des données. À défaut d’espérer tirer cette affaire au clair, on peut statuer sur la bonne accessibilité de sa politique de confidentialité et de bons résultats d’audits datant de moins de deux ans (janvier 2023).

Surfshark propose des tarifs compétitifs, avec des abonnements commercialisés à partir de 2,19 €/mois pour deux ans. Tous les forfaits sont assortis d’une garantie de remboursement de 30 jours sans exception, et prennent en charge un nombre illimité d’appareils.

ExpressVPN

Chez ExpressVPN, point de fioritures ni d’options à tout-va, mais des performances de haute voltige et une polyvalence fonctionnelle. Bien qu’il soit un peu plus cher que la concurrence, son efficacité éprouvée à maintes reprises à la rédac justifie pleinement cet investissement supplémentaire.

Des cinq VPN présentés ici, ExpressVPN est très certainement le plus simple. Le service se contente du strict minimum, et ce n’est pas pour déplaire aux internautes les moins à l’aise avec ce type de dispositif. Le fournisseur pilote une flotte d’environ 3000 serveurs RAM 10 Gb/s, répartis dans 105 pays. Et s’il ne propose aucun équipement optimisé pour le P2P ou le streaming, il n’en reste pas moins efficace pour contourner géocensure et géorestriction d’accès aux contenus en ligne. Nos tests de vitesse ont par ailleurs confirmé qu’il menait la danse en matière de performances, alors que son impact sur la connexion d’origine est presque imperceptible pour les emplacements proches de la géolocalisation physique de ses abonnés.

Ressortissant des Îles vierges britanniques, ExpressVPN appartient à Kape Technologies depuis 2021. Comme pour CyberGhost, cette acquisition a pu soulever un léger vent de panique au sein de sa communauté. Mais son centre de confidentialité bien structuré et la multiplication des audits annuels – le dernier ayant permis d’évaluer sa politique de confidentialité en décembre 2023 – traduisent sa volonté de prouver son indépendance vis-à-vis de sa société mère. On en profite aussi pour rappeler que, à la connaissance du grand public, le service fait partie des rares VPN à n’avoir jamais été pris dans un scandale de fuites ou de divulgation volontaire de données.

Efficacité, performances, irréprochabilité théorique : forcément, une telle combinaison gagnante a un prix, et celle d’ExpressVPN chiffre un peu plus que celle de la concurrence. Comptez environ 8 €/mois pour un an en fonction du cours du dollar US. En contrepartie, le service prend en charge huit appareils en même temps et applique une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours, testée à la rédaction via le Live Chat et approuvée.