Beaucoup attendaient des nouveautés en matière de reflex amateur / expert, et c'est finalement un seul et unique reflex « pro » qui a été aujourd'hui dévoilé par Canon. L'EOS-1D Mark III - présenté comme le reflex le plus rapide au monde du fait de sa cadence d'acquisition de l'ordre de 10 images par seconde à la résolution de 10 millions de pixels -, est une évolution « logique » du 1D Mark II N. Par rapport à son prédécesseur, l'EOS-1D Mark III gagne un peu en légèreté (225 grammes en moins), il bénéficie d'un viseur plus large et plus lumineux et d'un mode autofocus plus performant. Il intègre également un mode dit de « visée directe » (comme l'EOS 20DA avant lui), qui permet de prévisualiser l'image au moyen de l'écran arrière, ainsi qu'un dispositif anti-poussières qui permet de préserver le capteur de leur dépose.
Nikon en est aujourd'hui à la troisième génération de compacts dotés de la technologie Wi-Fi, les Coolpix P1 et P2 ayant fait place au S7c, lui-même aujourd'hui suivi par le S50c. Le module Wi-Fi du Coolpix S50c est de type IEEE 802.11b/g. Cet appareil en tire parti pour transférer les images vers un serveur sécurisé de 2 Go (ce qui permet de les sauvegarder et de vider la carte mémoire), puis pour informer un contact par e-mail de la présence de nouvelles photos sur l'espace de stockage.
Aux débutants et « petits budgets », Nikon propose ses trois nouveaux compacts de la série L : les Coolpix L10, L11 et L12. Ces appareils proposés entre 119 et 179 euros et aux spécifications plutôt classiques sont réputés simples. Tous trois sont alimentés par des piles de type AA. Nikon les a équipés des technologies maison que l'on retrouve sur la plupart des appareils de la marque, à savoir :
En même temps que 7 nouveaux Coolpix de type automatique, Nikon signe un compact avancé destiné aux utilisateurs avertis : le Coolpix P5000. Peu d'appareils peuvent prétendre au statut de « compact avancé », les rares actuellement sur le marché étant les Canon PowerShot G7 et Ricoh GR Digital. Meilleur marché et par ailleurs moins « pro » que ces deux modèles, le Coolpix P5000 représente toutefois le haut de gamme en matière de compacts chez Nikon. La construction a été soignée avec un boîtier en magnésium, une texture « granitée façon cuir » et une poignée assez profonde (ce qui assure une bonne prise en mains) recouverte de caoutchouc.
Avant même le début de la PMA (Photo Marketing Association) qui se tiendra du 8 au 11 mars prochains à Las Vegas, les constructeurs dévoilent leurs nouveautés. Nikon vient ainsi de présenter pas moins de huit compacts numériques, incluant notamment un modèle avancé comme le Coolpix P5000, un autre Wi-Fi (le S50c) puis de nombreux compacts de type automatiques parmi lesquels les Coolpix S500 et S200.
Depuis quelques années, l'actualité économique de Kodak est ponctuée par des licenciements et des fermetures d'usines, autant de mesures destinées à permettre à l'entreprise de repositionner ses activités et de renouer avec les bénéfices. L'entreprise, jusqu'il y a peu très dépendante de la vente de produits et services traditionnels (pellicules, papier...), a mal et trop tardivement négocié le passage au numérique. Engagé depuis fin 2003 dans un vaste programme de restructuration touchant le Brésil, la Chine, le Royaume-Uni ainsi que la France, Kodak a depuis du ajuster son plan à plusieurs reprises (voir : Kodak supprime 10 000 emplois supplémentaires). Aujourd'hui, alors qu'il s'engage dans la dernière ligne de son plan, il annonce ainsi la suppression de 3 000 emplois supplémentaires.
Le NV11 est le quatrième appareil de la gamme « New Vision » inaugurée par Samsung (voir cette brève). Cette gamme regroupe des modèles qui sortent quelque peu de l'ordinaire des « compacts gris tout automatiques », de part leurs caractéristiques tirées vers le haut, leur interface, les modes avancés qu'ils proposent, etc.
Suite et fin des nouveautés Panasonic (11 appareils tout de même !) avec les Lumix DMC-LZ7 et LZ6. Ces deux compacts viennent remplacer les DMC-LZ5 et LZ3 annoncés un an plus tôt. Comme eux, ils se font remarquer par un zoom 6 x, d'une amplitude bien supérieure à celle de l'objectif qui équipe la plupart des compacts, et qui permet ainsi d'aller chercher des détails à une bonne distance. En débutant à 37 mm (au lieu de 28 mm par exemple comme Panasonic sait si bien le faire), ils ne permettront en revanche pas à leurs utilisateurs de bénéficier du recul indispensable pour photographier dans les espaces confinés.
Panasonic étoffe sa gamme d'appareils photo numériques (compacts et bridges), en n'oubliant pas l'entrée de gamme. Proposés à moins de 200 euros, les DMC-LS75 et le DMC-LS60, viennent remplacer le LS2 mis sur le marché un an plus tôt. Comme leur prédécesseur, ils mettent l'accent sur la simplicité d'utilisation et les fonctions « ludiques ». Ils disposent ainsi de 18 modes scène, qui sont autant de préréglages conçus pour faire face aux prises de vue sortant de l'ordinaire (coucher de soleil, sport...), et dans lesquelles le mode automatique produirait des résultats moins convaincants.
Très classiques, les Panasonic Lumix FX10 et FX12 se destinent aux utilisateurs à la recherche d'un compact simple et bénéficiant d'une bonne prise en main. Classiques donc avec leur zoom 3 x et leur capteur de 7,2 millions de pixels (pour le FX12) et 6 millions (pour le FX10), ces appareils sortent toutefois du lot grâce à la présence d'un système de stabilisation destiné à réduire les flous de bougé système qui, même s'il tend à se généraliser sur les compacts, reste une caractéristique prisée car souvent réservée aux modèles les plus haut de gamme. Ces deux appareils en tireront donc partie pour photographier plus facilement à main levée, de même qu'ils bénéficieront, cette fois pour la photographie de sujets en mouvement, de la nouvelle fonction dite de « Contrôle ISO intelligent » qui détecte la présence de sujets en mouvement et optimise les réglages de sensibilité et vitesse de façon à les figer dans leur élan.
Les points forts du FX30 se résument en quelques mots : compacité, grand angle, objectif lumineux. Ses dimensions ont pu être réduites par rapport à celles du FX07 auquel il succède, ce qui permet à Panasonic de le présenter comme l'appareil le plus compact du moment pour sa catégorie.
Panasonic, qui étoffe largement sa gamme d'appareils photos avec pas moins de 11 nouveautés ce semestre, offre à son DMC-TZ1 non pas un mais deux successeurs. Très semblables sur le papier, les TZ3 et TZ2 se différencient uniquement par la résolution de leur capteur et les dimensions de l'écran. Alors que le TZ1 se faisait en son temps remarquer par son zoom 10 x (un record pour un appareil de type compact), ses remplaçants vont encore plus loin en s'équipant d'un zoom 10 x cette fois doublé d'un objectif grand angle ! Ces deux compacts vont donc permettre à leurs utilisateurs d'aller chercher des détails aussi loin que le leur permettrait un bridge, tout en bénéficiant d'un bon recul, cette dernière caractéristique étant des plus appréciables dans le cas de prises de vue dans des espaces confinés ou encore lorsque l'on veut photographier un large espace (un paysage par exemple).
Panasonic vient de dévoiler sa nouvelle gamme d'appareils photo pour le premier semestre 2007, une collection largement étoffée puisque ce sont rien moins que 11 nouveaux modèles qui sont attendus pour les prochaines semaines. En l'absence de nouveauté du côté des reflex numériques, c'est le DMC-FZ8 qui fait office de pièce maîtresse. Cet appareil semble appelé à connaitre le même succès que ses prédecesseurs, les bridges avancés (le FZ50 par exemple), tout comme les modèles plus orientés débutants, ayant depuis toujours largement contribué à forger la popularité de Panasonic (2e en décembre et en France sur le marché global des appareils, avec 14,7% de parts de marché en valeur).
Moins d'un an après avoir présenté l'EX-Z1000, Casio lui donne un sucesseur : l'EX-Z1050. Alors que l'EX-Z1000 avait « à son époque » défrayé la chronique avec son capteur de 10 millions de pixels (une première sur un compact), on peut presque dire aujourd'hui que cette résolution est devenue banale. Les autres fabricants ont en effet largement emboîté le pas à Casio avec un ou plusieurs modèles dôtés d'un tel capteur. Contentons-nous de rappeler les principaux avantages d'une résolution élevée, qui sont de permettre d'effectuer des impressions supérieures au A4 et de réaliser de généreux recadrages tout en disposant toujours d'une large portion d'image utilisable. Les inconvénients sont quant à eux à aller chercher du côté d'une mauvaise gestion du bruit lors de la montée en sensibilité et d'une faible dynamique.
L'EX-Z75 vient rafraichir la gamme des Exilim de Casio sans apporter de grandes nouveautés. Appelé à remplacer l'EX-Z70 présenté en juin dernier, il présente comme lui des caractéristiques plutôt standard, à savoir un zoom 3 x et un capteur de 7,2 millions de pixels. L'EX-Z75 appartient à la catégorie des ultra-compacts. Comme les autres Exilim de Casio, il devrait se faire remarquer par sa finesse et sa rapidité de mise au point.
Aux utilisateurs débutants et ne disposant que d'un petit budget, Olympus propose toujours un assez large choix de compacts. Appartenant à la catégorie FE (pour « Fun and Easy »), ces appareils ont en commun d'être construits sur le principe « un bouton, une fonction » qui garantit leur simplicité d'utilisation. Quatre nouveaux modèles, dont la disponibilité est prévue pour le mois de février, viennent d'être annoncés : les FE-250, FE-240, FE-230 et FE-210.
Les compacts résistants d'Olympus se décline en deux catégories : les étanches et résistants aux chocs comme le Mju 770 SW présenté aujourd'hui, et les « tout temps » comme le Mju 760. Cet appareil dispose d'un boîtier résistant, qui le protège des éclaboussures mais également des grains de sable et de la neige.
Olympus, Pentax (avec l'Optio W20) et dans une moindre mesure Ricoh (avec le Caplio 500G Wide), se sont fait une spécialité des compacts résistants. Olympus profite de ce début d'année pour lancer son nouveau modèle, le Mju 770, un appareil capable d'être immergé jusqu'à 10 mètres de profondeur. Ce compact est également en mesure de résister à une chute de 1,5 mètres de hauteur, de rester opérationnel par moins 10 degrés et de « survivre » à un écrasement de 100 kilos (intéressant pour ceux qui ont l'habitude de ranger leur appareil dans la poche arrière de leur pantalon ?). Autant de caractéristiques qui devraient séduire les baroudeurs.
Déjà, en août dernier, Olympus avait quelque peu créé la surprise avec le SP-510 UZ, un bridge dôté d'un zoom 10 x et capable de monter en sensibilité jusqu'à 4 000 Iso (voir cette brève). Il récidive aujourd'hui avec le SP-550 UZ, un bridge (c'est-à-dire un appareil photo dôté d'un zoom puissant, des modes avancés et d'un viseur électronique) capable de monter jusqu'à 5 000 Iso. A quoi bon de tels niveaux de sensibilité ? Pour gagner en vitesse d'obturation et éviter les poses longues non souhaitées. Si ces hauts niveaux de sensibilité atteignent leur objectif (nous permettre de photographier en intérieur sans flash par exemple), ils présentent un inconvénient majeur, celui de s'accompagner d'une montée du bruit dans l'image. Au-delà de 800 Iso (valeur critique sur les compacts et déjà hasardeuse sur bien des reflex), les photos sont en effet envahies, à divers degrés, par des pixels de couleur parasites qui gomment le détail. Pousser jusqu'à 5 000 Iso, lorsque l'on est conscient de cela, ressemble pour le moins à une gageure, même si Olympus réserve les deux valeurs extrèmes (3 200 et 5 000 Iso) aux fichiers de 3 millions de pixels (contre 7,1 MP en pleine résolution).
De la série de compacts dévoilés par Samsung en ce début d'année, l'i70 est certainement le plus original. Il sort en effet de l'ordinaire par ses fonctions multimédia qu'il propose en marge de celles de prise de vue, mais également par son design inspiré des téléphones portables (il dispose d'un clapet coulissant qui protège l'optique). L'i70 n'est pour autant pas le premier compact multimédia de Samsung qui, il y a un an de cela, présentait le Digimax i6, son premier appareil de type « Personal Media Player » (voir cette brève). L'i70 est à son tour capable de lire des MP3, des divX (via une conversion PC) et de visualiser du texte.
Pentax annonce deux compacts très proches au niveau des spécifications, l'un se faisant remarquer par son grand écran tactile de 3 pouces et ses fonctions de dessin intégrées, l'autre par sa simplicité. Ces deux compacts sont de type automatique : ils proposent des modes scènes pour faire face aux situations de prise de vue peu habituelles (nuit, feu d'artifice...), ainsi qu'un mode « Auto Picture » dans lequel l'appareil sélectionne lui-même le mode le plus approprié.
Canon vient de présenter les PowerShot A460 et A550 qui viennent en remplacement des A430 et A530 (voir cette brève). Comme ces deux modèles auxquels ils succèdent, ces compacts se destinent aux débutants et à une utilisation dans un cadre familial.
Heureusement, aurions-nous envie de dire, qu'il y a Ricoh pour mettre de la fantaisie dans le monde un peu lisse des appareils photo ! Les modèles de ce constructeur sortent en effet le plus souvent de l'ordinaire, par leurs fonctions avancées dans le cas du GR Digital ou leur caractère tout-terrain dans le cas du 500G Wide. D'une façon plus générale, les compacts Ricoh se font remarquer par quelques caractéristiques précieuses comme un objectif grand-angle équivalent à un 28 mm, ou encore un mode macro qui permet de s'approcher jusqu'à 1 cm du sujet.
Sharp, qui propose notamment des capteurs pour les appareils photo et photophones, est parvenu à loger 8 millions de pixels dans un capteur de 1/2,5 pouces. Disposer autant de pixels sur une surface aussi petite ne peut se faire qu'au prix d'une miniaturisation, les photosites de ce capteur mesurant ainsi seulement 1,75 micromètre.
Sony a dévoilé quelques-uns des modèles qui viendront, dans les prochaines semaines, rafraichir sa gamme de compacts abordables et simples. Les DSC-W55, DSC-W35, DSC-S700 et DSC-S650 sont tous quatre équipés d'un capteur de 7,2 millions de pixels et d'un zoom 3 x, soit des caractéristiques classiques pour des appareils de type compact. Ils ont également en commun un mode « Haute sensibilité » qui pousse la sensibilité jusqu'à 1 000 Iso de façon à permettre de photographier sans l'aide du flash.
L'offre en reflex numériques a beaucoup évolué ces derniers mois. De nouveaux acteurs ont fait leurs premiers pas sur le marché, tandis que d'autres ont étoffé leur offre. Si les débutants ont été bien servis avec de nombreux modèles simples et accessibles, les amateurs et experts n'ont pour autant pas été oubliés. Plusieurs reflex, tous construits autour du même récent capteur de dix millions de pixels, s'adressent à ce public qui souhaite un appareil performant, complet et bien construit. Le Pentax K10D et le Nikon D80 sont de ceux-là. Que nous apprend la confrontation de ces deux modèles, concurrents sans être rivaux ?
Le Nikon D80 et le Pentax K10D face à face L'offre en reflex numériques a beaucoup évolué ces derniers mois. De nouveaux acteurs ont fait leurs premiers pas sur le marché, tandis que d'autres ont étoffé leur offre. Si les débutants ont été bien servis avec de nombreux modèles simples et accessibles, les amateurs et experts n'ont pour autant pas été oubliés. Plusieurs reflex, tous construits autour du même récent capteur de dix millions de pixels, s'adressent à ce public qui souhaite un appareil performant, complet et bien construit. Le Pentax K10D et le Nikon D80 sont de ceux-là.
La profession de photographe est de celles qui ont connu une évolution importante au cours de ces dernières années. L'avènement du numérique a en effet largement modifié les conditions et rythme de travail : on ne passe presque plus de temps dans le labo, mais beaucoup devant son moniteur à trier et retoucher les images ; on prend plus de clichés (le facteur du coût de la pellicule ne joue plus) et on livre ses photos plus rapidement, etc.
Le marché des appareils photo se porte bien et devrait continuer sur la voie de la croissance jusqu'à atteindre 130 millions d'unités vendues en 2010, les ventes ayant, en 2006, progressé de 21% pour atteindre 98 millions d'appareils vendus. Telle est la principale conclusion de l'enquête menée par l'institut Lyra Research, spécialisé dans l'imagerie.
